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«Pawol Kreyol»

«Adèle et la Pacotilleuse» de Raphaël CONFIANT
Deux itinerrantes en Ex-île

par Véronique LAROSE

Adèle et la pacotilleuse
Adèle et la pacotilleuse. Septembre 2005.
Mercure de France, ISBN 2-7152-2411.

«Y a-t-il, dans tous les dictionnaires du monde, un mot plus chatoyant qu’exil? La charge de grandeur mêlée de nostalgie qu’il charroie, l’aérienne prestance de ses si brèves syllabes ne peuvent être égalées. […] L’exil est notre condition, à nous les Amérindiens-Nègres-Blancs-Mulâtres-Chabins-Indiens-Chinois-Syriens de l’Archipel. L’exil nous a crées. » (p. 59)

1. Les périples de Céline et Adèle… pas à pas… page à page

«Mon nom à moi est Céline Alvarez Bàà et que, moi aussi, je l’habite tout entier. Chacun des mots qui le compose est une histoire. Celle de mes aïeux d’abord – honneur et respect sur leur tête! – tous, quels qu’ils soient. Celle de l’Archipel ensuite où toutes les nations de la terre se sont ruées. La mienne enfin, mon histoire faite de drivailles, d’errances, d’espoirs irraisonnés, de déceptions sans-maman.» (p.14)

Les sections du roman :

  • la Vie déchirée
  • le Petit Paris des Antilles [Saint-Pierre]
  • Premier Périple d’En-France
  • Dévirée dans l’Archipel
  • Deuxième périple d’En-France
  • Le grand retour
  • Epilogue

Synopsis

Dans les années 1870… Céline Alvarez Bàà est une maîtresse-fanm de 42 ans qui a su faire de l’archipel caribéen son bien-à-soi: «puissante bougresse mâtinée de tous les sangs de l’Archipel» (p. 54) - «Négresse d’Afrique-Guinée par mon père dont les maîtres furent français, andalouse et mauresque par ma mère, voici qu’à présent je me découvrais une ascendance caraïbe!» (p. 191)

Pacotilleuse, sa vie est drivaille perpétuelle d’île en île pour acheter-vendre, vendre-acheter. Sa force: la conviction d’être partout chez elle! Son regret: si elle n’a amarré son cœur à aucun de ses nombreux amants, aucun d’eux ne lui a donné un enfant bien à elle… Le destin l’exauce d’une bien étourdissante façon en mettant sur son chemin une âme perdue: à la Barbade, sur les quais de Bridgetown, une bataille de rue entre deux soudards qui se disputent le corps d’une jeune femme blanche… errante. Le cœur d’Adèle suit l’élan maternel pour veiller sur cette inconnue qui affirme à tous sa filiation: elle est Adèle HUGO, la fille cadette du poète!

Son périple amoureux l’a chavirée jusqu’aux Amériques et Antilles pour retrouver son amour: l'officier Albert Pinson, un anglais qui a vitement oublié d’honorer sa promesse de mariage à cette jeune fille fantasque… «Elle franchira fleuves, montagnes et mers, s’il le faut, elle affrontera bêtes sauvages, peuplades anthropophages et divinités maléfiques, elle ne reculera devant rien pour le rejoindre. Jamais elle n’abandonnera sa quête. Que l’univers entier le sache!» (p. 68)

Dès lors, Céline prendra soin d’Adèle, plusieurs années durant, décidée à la ramener chez elle, à Paris. Céline sera l’unique interlocutrice d’Adèle contre tous: ceux qui doutent de la véracité de son identité, ceux qui veulent l’enfermer vive, ceux encore en quête de gloire auprès du poète. Elles échapperont même aux recherches du détective Henry de Montaigue, engagé spécialement par Victor Hugo!

Céline et Adèle nous mènent dans leur épopée entre les Antilles et la France.

2. Itinerrances… énonciatives

Raphaël CONFIANT nous mène en déroute narrative: des voies/voix croisées-décroisées. La narration suit les courants libres de la voix de Céline («aujourd’hui que je suis vieille et cassée» p.20), mais aussi des mots consignés par Adèle («une liasse de feuilles, quelque peu jaunies, couvertes d’une écriture torturée qui porte le titre Journal d’exil» p. 31) et Victor Hugo («Journal d’un Poète au bord du Grand âge») dans leurs journaux respectifs. Et enfin, Henry de Montaigue tient un carnet de notes sur ses méandres d’enquête, à la recherche d’Adèle Hugo. Des changements énonciatifs à l’image du périple: épique !

3. Itinerrances… mercantiles

Les pacotilleuses: «Nous savons déchiffrer les morsures du temps, les traces obscures sur le dos de la mer et aussi l’allégresse soudaine d’une vague surgie de nulle part, empanachée de son écume aux reflets sauvages. C’est que nos yeux demeurent longtemps posés sur l’au-loin. Adossées à nos paniers, nous taisons notre langue dès que la terre a cessé d’être visible. L’agitation de l’équipage, les malsonnances qu’ils brocantent d’un pont à l’autre nous laissent impavides. La mer, en ses étages de bleu et de noir, emprisonne nos songes» (p. 299)

La condition même des pacotilleuses-voyageuses les mène contre vents et marées, contre déveines et dérives: «chaque instant leur est une épreuve. Charroyer quatre-cinq paniers caraïbes pleins à craquer, voyager de bateau en bateau par n’importe quel temps, affronter l’insolence des douanier, la rouerie des fournisseurs, louer une case à la semaine ou au mois, discutailler avec des pratiques [clientèle régulière] souvent irascibles, satisfaire un concubin jaloux et tant d’autres activités […] Notre vie à nous, les pacotilleuses, est un incessant aller-venir. Nous sommes pires que des fourmis-manioc. Nous n’avons pas fait une halte en quelque endroit qu’il nous faut déjà songer à repartir. Nous n’avons pas de temps pour la rigoladerie» (p. 90-91) - «destinée-nous çé travèssé d’leau lanmè, çé couri-monté-descendenn’ en chaque île lé Antilles…» (p. 137) - «les pacotilleuses étaient des caméléons. S’adapter à chaque langue nouvelle, à chaque pays différent, aux mœurs et aux croyances les plus insolites, goûter aux mets les plus divers ou les plus étranges, faisait partie intégrante de leur existence quotidienne. Il y allait même de leur survie.» (p. 220)

Elles constituent une communauté en perpétuelle migration et mutation. Ce statut leur vaut de suggestives appellations: «des fourmis-manioc» (p. 137) – «des caméléons» (p. 220) - «les seigneuresses de la mer des Antilles» (p.235) - «des fourmis-à-z’ailes» (p. 291). Leur seul protecteur-bienfaiteur est issu du vaudou haïtien: «Agoué-Taroyo règne sur les mers. Il est notre protecteur à nous autres, pacotilleuses, qui n’avons droit qu’aux caboteurs inconfortables […]. La mer est, pour nous, marins et pacotilleuses, une créature vivante, un être doué tantôt de raison, tantôt de déraison, une mère nourricière et parfois marâtre» (p.179-180).

Cérémonie à Agoué
Cérémonie à Agoué par Dieudonné ROUANEZ. © L'Espace "LOAS"

Leur périple quotidien se fait au service exclusif de clientes et clients exigeants et fidèles appelés «des pratiques ». Manquer à un engagement de fournitures reviendrait au déshonneur: «Trichez une seule fois sur la marchandise et vous serez déconsidérée à vie!» (p. 84) Le commerce de la pacotilleuse est rigoureusement régi par dix commandements infaillibles, énoncés:

«LES DIX COMMANDEMENTS DE LA PACOTILLEUSE

  • 1er cdt : tu ne tricheras point sur l’origine de ta marchandise […]
  • 2ème cdt : tu ne t’éterniseras point dans le même lieu […]
  • 3ème cdt : tu n’amarreras tes sentiments à aucune créature masculine en particulier, car le chagrin d’amour t’est interdit.
  • 4ème cdt : tu procureras à tes amants et à tes enfants, de quelque terre qu’ils soient, la même quantité d’affection.
  • 5ème cdt : [une erreur d’impression – aucun 5ème cdt]
  • 6ème cdt tu adoreras les esprits Shemine et Maboya, Jésus-Christ et la vierge Marie, Papa-Legba et Erzulie-Fréda, Mariémen et Nagourmira, Allah l’Unique.
  • 7ème cdt : tu vénéreras toutes les langues […]
  • 8ème cdt : […] achète, vends, rachète, revends sans pièce repos. Le plaisir est dans le changer-de-mains.
  • 9ème cdt : tu accueilleras chaque emmerdation, chaque chiennerie de l’existence, avec un sourire égal.
  • 10ème cdt : tu suivras à la lettre les neuf premiers cdts. Sinon la maudition s’abattra sur ta tête.» (p. 140-141)

4. Itinerrances… linguistiques

L’Archipel caribéen est traversé de langues voltigées que les pacotilleuses se doivent de connaître. Naît alors un plurilinguisme oral: plurilinguisme vivant de créole, d’anglais, d’espagnol, de papiamento [créole des Antilles néerlandaises], de danois. Le français y occupe une place singulière: «en fait, le français leur était, à elles, les pacotilleuses, la langue la plus étrangère car, partout où il était parlé, existait un créole que leurs clients utilisaient plus volontiers qu’elles» (p. 239).

Céline est particulièrement confronté à ce brassage de langues lorsqu’elle dicte à l’écrivain public Chrisopompe son mot d’adieu pour sa mère mourante en Haïti: «Chrisopompe rédigea l’ultime lettre que Céline fit tenir à sa mère qui se mourait du côté d’Haïti. […] Céline ne sut en quelle langue lui adresser son ultime chanter d’amour.» (p. 139) finalement, le créole relaiera la spontanéité de son cœur, de son amour filial : «Manman-doudou, sé pli bel fanm asou latè. Soley limenm rikonnet sa pis li toujou bésé zié-li kan ou paret douvan li…» (p. 139). Cette anecdote situe la problématique vécue par Raphaël CONFIANT sur le statut du créole: le dire, l’écrire, le ressentir.

5. Itinerrances… sensitives

Les chemins de Céline et d’Adèle se croisent au détour d’une scène grotesque. Adèle, divagante, aux prises de deux viles prétendants, sur les quais de Bridgetown, à la Barbade: «haillonneuse, maigre jusqu’à l’os, tremblotante des lèvres et des mains, un feu inconnu brillait dans le grain de tes yeux qui m’a, irrésistiblement, attirée vers toi, spectre égaré en plein jour. […] Il était midi, heure préférée du Diable sous le soleil raide des îles» (p. 15) - «Je suis Adèle Hugo, la fille du plus éminent versificateur de l’univers, celui dont on chuchote les poèmes dans les plus humbles chaumières comme dans les cours royales. […] Les mots de mon père font trembler la Muraille de Chine, déborder le fleuve Congo, vaciller le Chimborazo [le plus haut volcan d’Equateur], tressaillir la mer d’Irlande et c’est pourquoi je me trouve ici parmi vous. J’ai voyagé jusqu’à la Barbade sur les ailes de ses muses!» (p. 15)

Une rencontre placée sous les auspices du hasard? «Les deux femmes s’entrevisagent,ensouchées dans leur stupéfaction, avant de se sourire. […] Elles sentent leur cœur chamader.» (p. 56) Dès lors, un lien indéfectible soude les deux femmes, destinées au voyage vers la France, car Céline s’est investie d’une mission inattendue: veiller maternellement sur cette jeune âme en peine, en perte. Maternité nouvelle, adoptée par les deux femmes: «Et toi, Négresse, tu es devenue presque une mère pour moi. Tu es la première personne à m’écouter sans me juger. […] Je te réclame désormais pour mère. Oui…» (p. 50-53) - «Adèle était désormais ma fille ! Ma fille à moi, toute blanche qu’elle fût. Toute déraisonnable qu’elle se montrât.» (p. 309)

Il lui faut la ramener à son père, le poète: «la pacotilleuse s’était juré de lui ramener sa fille, dût-elle secouer la terre entière. Dût-elle sacrifier sa propre personne, sacrifier même sa vocation de charroyeuse de marchandises de l’univers entier.» (p.111). En secret, Céline aime à réciter au-dedans d’elle cette oralité versifiée: «Céline Alvarez Bàà était tout bonnement fascinée par ceux qui possédaient le don d’écrire des choses qui la bouleversaient. […] Elle avait toujours voulu vivre dans l’intimité d’un poète, l’épier à son insu, lire par-dessus son épaule, dans le but de découvrir le secret de son écriture» (p. 321) Pour Hugo, Céline a défié le 3ème commandement de la Pacotilleuse: «Pourtant, je l’avoue: j’ai aimé l’homme Victor Hugo. Pas la première fois. Car il m’avait traitée en simple Négresse. En esclave. […] La deuxième fois, Hugo me reçut en grande dame. […] Entre-temps, il est vrai, il avait appris à mieux connaître Jeanne Duval, sombre beauté originaire de l’île Maurice, qui enchantait les nuits de son camarade Baudelaire. […] Au poète, final de compte, j’avoue désormais préférer le dessinateur. […] J’ai aimé donc Hugo d’amour. D’amour à l’européenne. La deuxième fois où je suis revenue au chevet d’Adèle. Et cela m’a surprise moi-même. Je n’y étais point préparée» (p. 344-346)

6. Itinerrances…poétiques

Raphaël CONFIANT aborde là un monument de la littérature du 19ème siècle: Victor HUGO (1802-1885), poète du Siècle, militant social du Siècle. Homme de combats, homme d’exil. La narration de Raphaël CONFIANT nous décrit un Hugo vieillissant: «Quelle étrange passion que l’écriture! De moi, quand la mort m’aura pris dans ses bras, il ne restera que ces milliers et milliers de lignes, publiées ou inédites, inutiles témoins de ce miracle de lignes chaque jour renouvelé qu’est le souffle vital. La vieillesse vous y rend plus attentif. On sent batte son cœur fatigué. On mesure le moindre craquement de ses os. On s’étonne du fétide de sa chair, de son odieuse mollesse. Paradoxe suprême : être jeune, c’est oublier qu’on possède un corps» (p. 307)

Néanmoins, Hugo présente une active virilité…Ce qui nous vaut des passages où le plaisir du romancier apparaît clairement! Raphaël CONFIANT s’est penché sur l’intime du poète: il nous révèle des passages du journal de Victor Hugo. Le poète confie ainsi son attirance pour Céline: «ce fut ma première Négresse. […] J’ai encore dans la bouche le vin noir de ses seins. […] La présence de cette Céline Alvarez Bàà lui [pour Adèle en crise] semble être un baume. […] Etonnant! Ne serait-elle pas, cette Céline, un tantinet sorcière?» (p. 264-266)

Céline découvre le Paris littéraire et surprend deux incongruités: Alexandre DUMAS et Jeanne DUVAL, l’amante de Baudelaire [cf. les travaux d’Elvire MAUROUARD: «les Beautés noires de Baudelaire» 2005 – éd. KARTHALA]: «Personne ne faisait, il est vrai, allusion à la couleur de sa peau ni à ses abondants cheveux frisés, du moins en face de lui. Je suscitais chez DUMAS une curiosité égale à celle que j’éprouvais pour sa personne, sans doute parce que, lui aussi, n’avait peut-être jamais eu affaire à une authentique Négresse, Jeanne DUVAL, dont il lui arrivait de vanter l’élégance, étant devenue très vite une parfaite Parisienne. Il se mit à tourner autour de moi, tel un chien reniflant sa proie, partagé entre l’attraction et le dégoût, questionnant Hugo sans vergogne sur ses probables relations intimes avec ma personne comme si je ne comprenais pas le français» (p. 279)

7. Repères…

  • un lieu: la Maison de Victor HUGO. Jusqu’au 5 mars 2006, la Maison de Victor Hugo expose dessins, photos, lettres et manuscrits de l’écrivain. Une exposition concentrée sur la thématique de la mer, vécue de façon toute particulière par le poète en exil.

    La Maison de Victor Hugo
    Hôtel de Rohan-Gueménée
    6 place des Vosges 75004 Paris
    Infos au 01 42 72 10 16
    M° Chemin Vert ou Saint Paul ou Bastille
    Du mardi au dimanche – de 10h à 18h

  • des travaux: Elvire MAUROUARD animait au Sénat, le 15 octobre dernier, une conférence intitulée «les Voix nègres de Victor Hugo», sous l’égide la Société des Poètes français:
     
    «De son île à Guernesey, Victor Hugo a entendu parler de John Brown. Ce dernier, né dans le Connecticut, était devenu un abolitionniste farouche. Il avait conçu un plan pour libérer les esclaves noirs par la violence. Sachant qu’il allait être exécuté, Victor Hugo a écrit un plaidoyer enflammé pour l’anti-esclavagiste. Le nom de John Brown revient vingt sept fois dans les poèmes ou des passages en prose de Victor Hugo. Et c’est au nom de John Brown qu’il supplie l’Angleterre de gracier le général Burke et les Fénians rebelles.»
     
    Elvire MAUROUARD entend «une voix nègre» dans le méconnu roman «Bug Jagal» (1820) et dans le recueil «les Orientales» (1829). «Bug Jagal» aborde la thématique de la traite négrière: «Victor Hugo a eu le mérite de révéler au grand jour les atrocités de l’esclavage.» Raphaël CONFIANT fait allusion à ce roman méconnu: «le tout premier livre de mon vénéré père se déroule aux Antilles. […] Bug-Jargal! Rien qu’en ce mot, disait-il, ce nom plutôt d’esclave révolté, résonne toute la véhémence de l’archipel des Antilles. […] Il nous décrivait les noirs comme des créatures étranges, à peine sortis de l’animalité, sanguinaires pour tout dire, mais dotés d’un sens de la ruse si développé qu’il pouvait dérouter nos esprits européens trop engoncés dans la froide Raison magnifiée par Descartes. […] Bug-Jargal, soliloquait-il, j’ignore vraiment s’il s’agit là d’un vocable africain tant il résonne de manière gothique mais il s’est imposé à moi. Dans «Bug», il y a, je suppose, la rapidité de la sagaie, le sifflement de la flèche empoisonnée et dans «Jargal», on entend le cri primal de la bête humaine émergeant des limbes… […] A la vérité, mon père était dans l’erreur complète.» (p. 50-53)

Véronique LAROSE– janv. 2006

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