1. «Hurricane, Cris d’Insulaires» (2005-éd. DESNEL)
Prix FETKANN ! 2005 du CIFORDOM – section poésie
Une Anthologie poétique d'écritures insulaires mêlées – TEXTES INEDITS: écritures mêlées d'Aimé Césaire, Paul Dakeyo, Ernest Pépin, Derek Walcott, Daniel Maximin, Suzanne Dracius, Jean Métellus, Kama Kamanda, Jacques Fusina, Emmanuel Tjibaou, Umar Timol, Monchoachi, Denizé Lauture, Julienne Salvat, Max Rippon, Nabile Farès et…autres Insulaires.
«Hurricane, Cris d'Insulaires» se présente comme un travail d'écriture collectif qui allie des expressions poétiques diverses, multipliant les horizons, les tons, les dons de chaque auteur. Une tornade de mots – traduction française de l'anglais «hurricane», et aussi un cri de mots. Exprimer une Parole issue de soi, du «fondok» de son être. Un «fondok» insulaire qui dépasse largement l'isolement géographique des faits. Une extension-expansion d'expressions! Il s'agit, vraiment, d'évacuer une tension. Ecriture du vécu, en somme. D'un point de vue linguistique, ce recueil met en lumière une véritable diversité - «francophonies et anglophonies antillaises», mêlant les insularités de la Caraïbe: Guadeloupe, Martinique, Sainte Lucie, Haïti, etc. Mais aussi, d'autres insularités sont identifiées: celles de l'Océan Indien, d'Afrique, et même de Corse, ou encore de l'Île d'Ouessant.
Mon coup de cœur: le poème de Suzanne DRACIUS, «Aux Horizons du Sud», un poème qui décline les qualificatifs amers de nos peaux issues d'une Histoire de confluences. Une force: rester debout, ouverts aux vents et «aux Horizons du Sud». Une résilience d’espérance ?
Véronique Larose – 2005
2. «Prosopopées urbaines» (2006 - éd. DESNEL )
Ce recueil poétique, coordonné par Suzanne DRACIUS, est un croisement d’oralités et d’urbanités : « prosopopée », ce procédé rhétorique qui donne la parole ici à la ville. «Prosopopées urbaines» se présente alors comme une anthologie humanisante, qui mondialise la ville, espace de vie, de poésie vivante. Ce recueil réunit des inédits. Suzanne DRACIUS précise que ce recueil est «intergénérationnel, intercontinental», comme ces «souffles de liberté». Ce travail collectif a notamment pour vocation de célébrer deux poésies centenaires: la poésie sénégalaise de Léopold Sédar SENGHOR (1906-2001) et Birago DIOP (1906-1989: son poème « les morts ne sont pas morts»).
Mes coups de cœur: le poème «Souffles» de Birago DIOP: «Les Morts ne sont pas sous la Terre:/Ils sont dans le Feu qui s'éteint,/Ils sont dans les Herbes qui pleurent,/Ils sont dans le Rocher qui geint,/Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,/Les Morts ne sont pas morts.» (1947) – le poème «D’île en ville » de Cécile OUMANI: «les villes sont des îles et tournent autour de la terre», «les villes sont des rêves et nous les portons en nous»
Véronique Larose – juin 2006
Pour aller plus loin…les éditions DESNEL :
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