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Entrée du Musée

Le musée du Dodo

Frère du Dodo

Rodrigues

A 653 km au Nord-Est de Maurice, se trouve l'île Rodrigues, avec ses 107 km2. Elle porte le nom du navigateur portugais Don Diégo Rodriguez, qui y débarqua en 1528. Son passé colonial ressemble à celui de Maurice, même si l'esclavage n'y fut pas introduit dans le cadre d'un système plantocratique. Là-bas, il existait un oiseau semblable au Dodo, le Solitaire ou Pezophaps solitarius (Gmelin 1788).

De ce solitaire, il existe une illustration livresque ainsi qu'un rare témoignage écrit très détaillé. Les deux résultent d'un récit de voyage, Voyages et aventures de François Leguat et ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales, Londres, 1708.

Leguat était un protestant calviniste, un huguenot qui avait fui la France et ses persécutions religieuses du moment. Les Hollandais avaient permis à ceux qui suivaient la religion réformée, de s'établir sur tous leurs comptoirs ainsi qu'en toute île administrée par eux, telle Rodrigues, encore inhabitée. Le 30 avril 1691, huit émigrants quittèrent le navire Hirondelle et foulèrent donc le sol pour la première fois, comme l'avaient déjà fait les Hollandais 90 ans plus tôt, découvrant une île presque paradisiaque.

On construisit des huttes, on attendit la venue d'autres navigateurs, et, par dessus tout, … de compagnes éventuelles. Comme personne ne vint, les colons finirent par quitter Rodrigues à bord d'un raffiot de fortune arrangé par eux et gagnèrent Maurice où le Commandant Deodati les fit séquestrer injustement trois ans sur l'îlot Vacoas. Plus tard, ils retournèrent en Europe et Leguat finit par s'établir à Londres. Le ton du témoignage de Leguat est très schématique et explicite, ce qui est fort rare à l'époque, réussissant à concilier l'admiration du profane avec l'observation ornithologique détaillée:

De tous les oiseaux de l'île, le plus remarquable est celui qui porte le nom de «solitaire». Il a reçu ce nom du fait qu'on le retrouve rarement en groupe, bien qu'il soit passablement fréquent de le trouver sur l'île.

Le plumage du mâle est grisâtre à brun, les pattes sont semblables à celles du dindon, le bec aussi, mais un peu courbe. Ils n'ont pour ainsi dire pas de queue et leur partie postérieure, recouverte de plumes, est arrondie telle la croupe d'un cheval. Ils sont plus élancés que nos dindons et leur cou est droit et un peu plus long que chez ceux-ci.

L'œil est sombre, vif et sur la tête ne se trouve ni crête ni huppe. Ils ne volent jamais, leurs ailes sont d'ailleurs trop courtes pour supporter leur poids. Lorsqu'ils ont besoin de communiquer entre eux, ils n'ont pour ce faire qu'à battre leurs ailes et se faire voltiger mutuellement. En outre, il leur arrive de tournoyer dans le même sens sur leur aile pendant quatre à cinq minutes.

Leur mouvement d'ailes, de plus, produit un bruissement ressemblant à celui que ferait une râpe et que l'on peut encore entendre à une distance de deux cents pas. Dans les forêts, ces oiseaux sont très durs à trouver, mais comme sur les régions non boisées on peut courir plus vite qu'eux, ils ne s'avèrent pas particulièrement difficiles à rattrapper. Parfois, on peut s'en rapprocher très aisément.

De mars à septembre, ils deviennent gras et leur goût est remarquable, particulièrement s'ils sont jeunes. On trouve des mâles qui pèsent jusqu'à 45 livres. La femelle, aussi bien blonde que foncée, est magnifique. Elle a comme un liseré rubané de couleur verdâtre sur son bec. Les plumes de chaque côté de l'arrière train sont arrondies à leur extrêmité et, comme à cet endroit, elles croissent très abondamment, cela ne manque pas de produire le plus bel effet.

Sur son poitrail se distinguent deux protubérances recouvertes d'un plumage plus blanc que le reste et qui rappellent le buste d'une belle femme.

Ils ont une démarche tellement gracieuse et fière que l'on ne peut que les admirer et les aimer, ajoutons que leur belle allure leur a bien des fois sauvé la vie. Bien qu'ils se laissent approcher en confiance lorsqu'on ne les poursuit pas, on ne peut jamais pour autant les apprivoiser ; dès qu'on en a capturé, ils répandent leurs larmes, pleurant en silence et refusant obstinément toute nourriture, se laissant mourir de faim.

On trouve constamment dans leur gésier, aussi bien pour le mâle que pour la femelle, une pierre brune de la grosseur d'un œuf de poule. Cette pierre est rude, plate d'un côté et arrondie de l'autre, de plus, très dure et très lourde. Nous avons conclu de nos observations qu'ils naissent avec cette pierre car lorsqu'ils sont jeunes encore, ils l'ont déjà tous et n'en ont jamais plus d'une. En outre, le canal qui va de la tête au gésier est trop étroit sur toute sa longueur et ne pourrait laisser passer qu'une pierre moitié plus petite que celle-ci. Chaque fois que nous avons exercé notre couteau sur l'animal, nous avons trouvé cette pierre.

Lorsqu'ils veulent construire leur nid, ces oiseaux choisissent pour ce faire un endroit approprié où ils élèvent alors un soubassement de palmes à un pied et demi du sol. Ils ne pondent qu'un œuf aussi gros que celui d'une oie. Le mâle et la femelle se relayent pour le couver pendant les sept semaines qui précèdent l'éclosion. Durant tout le temps qu'ils couvent leur œuf ou élèvent leur oisillon, celui-ci ne pouvant d'ailleurs se nourrir lui-même qu'après plusieurs mois, aucun autre de leurs semblables ne peut s'approcher du nid à moins d'un périmètre de deux cents pas.

Ce qui est vraiment très particulier, le mâle ne pourchasse jamais les femelles. Si d'aventure il en aperçoit une, il fait alors simplement un bruit dont il a l'habitude et qu'il obtient en battant des ailes afin de héler sa compagne à la rescousse. Celle-ci paraît aussitôt et chasse de suite la femelle intruse. Elle ne la laissera pas tranquille tant qu'elle ne l'aura pas éloignée d'une frontière convenue. Qu'une femelle vienne à découvrir un importun, elle fait de même et laisse l'indésirable se faire expulser par son compagnon.

Il s'agit d'une spécificité que nous avons pu vérifier bien souvent et à propos de laquelle je m'exprime avec certitude.

Les combats ont lieu, de temps à autre et durent passablement longtemps; lorsque l'importun s'enfuit enfin, il fait alors des mouvements circulaires tout autour, sans courir au loin directement. Toutefois, les solitaires qui ont élu domicile en ce nid n'ont de cesse d'harceler l'intrus jusqu'à temps qu'il en soit expulsé.

Les ossements rapportés en grand nombre lors d'une fouille pratiquée dans le Sud de l'île Rodrigues en 1864 par Alfred et Edward Newton, fournirent la preuve définitive de l'existence du solitaire, dont tout le monde avait fini par douter .

Les vestiges osseux du Dodo et du solitaire rendirent possible une comparaison des deux espèces. Le plus frappant fut de pouvoir différencier le solitaire du Dodo par sa forme moins ramassée, ses pattes plus longues, ses ailes moins fortement plaquées en arrière, l'absence de pli sur la tête et une différence sexuée, un dimorphisme beaucoup plus accentué, la femelle étant beaucoup plus petite que le mâle. Le plumage de la femelle était blond ou brun, alors que celui de son compagnon brun foncé ou gris ; autre caractéristique de la femelle solitaire, sur son jabot où le plumage était plus clair, se trouvent deux protubérances comparables aux seins d'une femme.

A Rodrigues, à la vérité, fort peu de navires mouillaient, en comparaison à Maurice. Cependant, l'île était dix-huit fois plus petite que sa sœur aînée et ainsi, l'environnement originel du solitaire, beaucoup plus restreint en superficie, que celui du Dodo. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le frère du Dodo ait disparu quant à lui seulement soixante-dix ans environ après sa découverte.

Rodrigues

Carte de Boulanger, 1737, peut-être relevée en 1726.

dodo

Dodo la so frer

Pezophaps solitarius

Pezophaps solitarius, mâle à droite femelle à gauche.

653 km Nor Es Moris, ena lil Rodrig. So sirfas, li fer 107 km2. So non vinn depi non enn navigater portige apel Don Diego Rodriguez, ki finn debark la dan lane 1528. So listwar, inpe kuma pu Moris, enn pase kolonyal, mem si dan Rodrig, lesklavaz inn introdyir dan enn konteks ki pa enn konteks plantasyon. Laba, ti ena enn zozo inpe kuma Dodo, apel soliter (so non syantifik Pezophaps solitarius, dapre Gmelin, 1788).

Azordi, ena enn temwayaz ekri lor zanimo la ki ena plen detay, ek enn desin anplis. Liv la apel Voyages et aventures de François Leguat et ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales, li finn paret Lond dan Langleter, dan lane 1708.

Leguat ti enn protestan ki ti swazir pu fwi so pei Lafrans, kot dan sa lepok la, ti pe persekit tu bann protestan. Laoland, kot ti ena protestantism, ti uver so frontyer pu permet tu viktim sa kalite persekisyon la, rant dan pei la. Avek Laoland, tu bann koloni bann Olande ti gran uver pu tu saki ti sibir persekisyon e sa ule dir ki Rodrig usi, kot personn pa ti vinn etabli zot.

30 avril 1691, wit emigran protestan finn kit zot bato “Irondel” e finn debark ater pu premye fwa, parey kuma bann Olande inn fer 90 banane avan sa, letan zot inn truv enn lil paradi. Zot ti aranz bann ti lakaz lapay, lerla, zot ti atann bann lezot vwayazer, bann nuvo imigran, ek anplis sa, pliskitu, zot ti pe atann larive … bann fam, ki ti pu kapav vinn zot madam. Me selman, personn pa finn vini, lerla sa bann premye kolon la, apre de lane, zot inn desid pu kit Rodrig abor enn ti bato byen frazil, (plito enn bark), e lerla, zot inn al Moris, kot komandan Deodati, ki ti responsab lil. Li' nn met zot dan prizon pu trwa banane, lor enn tipti lil dan labe Maybur, lil Vakwa. Pli tar, zot finn al Lerop e Leguat, oter liv la, li'nn al etabli Lond.

So temwayaz byen presi, esplik tu bann detay lor Rodrig, parfwa so deskripsyon telman konple, wadire enn syantis pe koze :

Dan tu sa bann zozo ki ti dan lil, saki pli remarkab, apel « soliter ». Nu finn apel li kumsa parski li byen rar pu truv li ansam ek lezot. Malgre sa, u kapav zwenn li partu dan lil, li pa rar. Mal la so plim, li gri, brin, so lapat parey lapat denn, so labek parey usi, me enn ti pe kurbe. Kumadir zot lake pena e zot tonkin, kuver ek plim, li byen ron kuma krup souval. Zot byen long, plis ki nu bann denn, zot liku tuzur drwat e long. Lizye som, plen lavi. Lor latet, pena okenn kongolo. Zame zot pa anvole, dayer, zot lezel tro kurt pu siport zot pwa.

Letan zot bizin kominik ant zot, nek zot bat zot lezel e voltize enn lor lot. Apart sa, parfwa, zot nek turn turn dan mem sans lor enn sel lezel e pandan kat sink minit. Anplis, letan zot buz zot lezel, sa fer enn tapaz inkrwayab, kumadir enn rap. U kapav tann tapaz la dan enn distans plis ki de san pa. Andan danbwa, difisil pu truv zot, me dan bann rezyon ki pa danbwa, kapav galup deryer zot e li pa difisil pu trap zot. Parfwa mem, kapav vinn byen byen pre ar zot san zot ale. Depi mars ziska septam, zot vinn gra e zot gu byen remarkab, sirtu si zot zenn. Bann mal, zot kapav pez ziska 45 liv.

Femel la, li kapav byen blon uswa fonse, me antuka, li tuzur ekstra zoli. Li ena enn ti lalinn kuma enn ti riban ver lor so labek. So bann plim so tonkin, zot byen arondi dan but e zot fer enn byen zoli luk. Lor femel la so pwatrinn, ena de form mamel ki kuver ek bann plim byen blan e sa fer nu rapel form nu bann zoli fam zot pwatrinn so form.

Letan soliter marse, li paret byen fyer e ena buku sarm dan so muvman. Nek u anvi admir li sa zozo la. Akoz nu ladmirasyon pu li, buku fwa nu pa finn tuy li. Malgre nu ti kapav vinn byen pre ar zot, zame nu pa finn reysi elev zot. Letan nu ti kaptir enn de, nek zot ti pe plore, gro gro larm dir u, plore dan silans, refiz manze, zot ti pe les zot lekor deperi ziska lamor.

Kili mal, kili femel, dan zot zezye, sak fwa nu ti pe truv enn ti ros kuler nwar nwar som som, groser enn dizef pul. Sa ti ros la byen dir, plat enn kote ek inpe arondi lot kote. Ros la ti byen lur ek dir. Nu konklizyon apre obzervasyon, ti lefe ki, dapre nu, zot ne ek ros la, parski, mem letan zot zenn, zot ena li dan zot zezye. Tuzur ena nek enn sel ros. Anplis, kanal ki pe al depi latet ziska zezye la, li tro mins, lor tu so longer, pu les mem enn ros lamwatye groser sa ros zezye la traverse. Sak fwa nu finn kup zozo la pu kwi li, nu finn truv sa ros la.

Letan zot ule aranz zot nik, sa bann zozo la, zot swazir enn bon landrwa, ki korek, zot met fey palmis an ta, ziska enn pye e demi oter lor later. Zot ponn enn sel dizef, gro parey kuma dizef lezwa. Apre sa, mal la ek femel la, zot reley zot pu kuv sa enn dizef la, pandan apepre set semenn avan li eklo. Antye sa peryod zot lor kuve, ek letan tipti ankor byen zenn ek frazil, pa kapav manze tu sel, okenn lezot zozo pa kapav vinn pre sa nik la. Etranze bizin res plis ki enn distans de san pa.

Seki byen spesyal, mal la zame pa pu lasas bann femel. Si li truv enn pre ek nik la, li fer enn ti tapaz spesyal ek so lezel, zis pu apel so femel lerla se sann la ki pu lasas lot femel ki pa dan so plas. Femel la, pa les lot femel la trankil, ziska li pus li, fer li al enn distans respektab. Letan femel la truv enn lot mal pe vinn tro pre, li usi fer parey, sinyal sa ek so mal, e se sann la ki pu fer travay ekspilsyon la.

Sa li enn fe vreman spesyal, me nu asir u ki nu finn verifye li buku fwa, nu serten lor la.

Sa bann lalit ant zot, letan kumanse, kapav dire, tanki indezirab ankor dan paraz. Letan sann la pe sove, li pa pu ale direk, li pu fer letur nik la depi delwen pandan ankor enn timama. Alerman, tanki indezirab pre, soliter zame pu les li trankil.

Bann but but lezo ki Alfred ek Edward Newton inn reysi ganye, letan zot ti fer lafuy dan paraz Sid lil Rodrig, lane 1864, zot enn prev absoli ki soliter inn exis vremem. Tu sa bann lezo la inn permet nu fer enn konparezon ant Dodo ek soliter. Seki plis evidan, se ki soliter so form, devet li ti inpe diferan ek Dodo. Sann la ti plis ramas ramase, konpak, soliter ti ena pli long lapat, li pa ti ena plise lor so latet. Parkont, seki donn soliter enn karakter diferan ki Dodo, se ki ti ena enn gran diferans ant mal ek femel. Femel soliter ti buku pli tipti ki mal la. So plimaz blon u brin, alors ki mal la, so kuler plito brin fonse u gri. Enn lot karakteristik, se ki femel la, so pwatrinn pli kler e lerla, li fer parey kuma de sin enn fam.

Sa lepok la, si nu konpar ek Moris, napa ti ena okenn bato ki ti pe al Rodrig. Lil Rodrig dizwit fwa pli tipti ki so lil ser. Sirfas lanvironnman ki soliter ti ena, ti buku pli tipti ki seki pu Dodo la. Li pa ditu enn sirpriz pu nu konstat ki Dodo la so frer inn disparet net nek 70 lane apre finn dekuver li.
Rodrigues

Carte de D'Apres de Mannevillette, 1775. Cette carte n'est pas présentée à l'envers, à l'époque, la convention de placer le Nord en haut de la feuille n'existait pas encore. Le document plaçait le plus souvent en bas de la feuille, l'endroit par lequel accostait les bateaux, ce qui était plus pratique pour la navigation. Dans le cas de Rodrigues, la baie de Port-Mathurin étant la côte d'arrivée des navires, celle-ci se voyait donc placée en bas de la feuille.

Emmanuel Richon

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