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Fou-fou, colibri huppé, Orthorinchus cristatus. Photo Tony Mardaye. |
J'avais laissé la porte ouverte
Deux colibris sont perchés
Sous mon toit
Qui va là ?
Ont-ils élu domicile
Volent-ils seulement bavarder
Fenêtres bouches bées
Réverbèrent l'heure sublime
Sans plus attendre
Mains étendues
Paumes au traduire des détresses
S'emporte plume
Au plaisir de saisir
L'oiseau mouche
Un coup de chance
Une preuve de confiance
Lune seule le sait...
La langue de l'autre
De mains et d'âmes nues
Créole au devant d'une langue inconnue
De méprises de becs
En trésors de patience
L'éloquence est venue
Feux folets
Nos pensées s'envolaient
Sur la même longueur d'ondes
Dévoilées au passage
Floralies de couleur
Fééries de douceur
Ils ess-aillaient
De traduire un monde de drôles d'oiseaux
Sans repères
Ils avouaient
Ne pas savoir comment vous confier
Qu' ils sont morts de frayeur