Kaz | Enfo | Ayiti | Litérati | KAPES | Kont | Fowòm | Lyannaj | Pwèm | Plan |
Accueil | Actualité | Haïti | Bibliographie | CAPES | Contes | Forum | Liens | Poèmes | Sommaire |
Fort de France pour Lisa David
De la pointe des nègres
José Le Moigne
Le canal Levassor. Photo de Christine Le Moigne-Simonis |
![]() |
Pétition en faveur de Lisa David
Lisa David, Photo Gaël Gresse.
Aux syndicalistes, aux journalistes,, aux Antillais,à tous ceux qui luttent pour un monde meilleur http://www.lapetition.be/e n-ligne/rfo-martinique-lis a-david-en-greve-de-la-fai m-4088.html signez la pétition en faveur de notre courageuse Lisa.
Depuis le mercredi 25 mars, la journaliste martiniquaise Lisa DAVID est en grève de la faim au sein de la station de RFO, à Clairière, sous le célèbre manguier qui sert traditionnellement d’arbre à palabres en ce lieu.
Elle est, en effet, menacée de licenciement à cause de son attitude durant la grève générale, menée par le Collectif du 5 février, qui a secoué la Martinique pendant 38 jours. Il faut rappeler qu’une partie du personnel avait soutenu activement cette grève, ce qui avait empêché toute diffusion des programmes, notamment du «Journal deux îles» diffusé, en duplex, chaque jour à treize heures, journal consacré aux nouvelles de la Martinique et de la Guadeloupe.
Il semblerait que la direction reproche à Lisa DAVID, responsable d’édition de cette émission, le fait que cette dernière n’ait pas pu être diffusée en février et début mars. D’autres reproches, toujours en rapport avec son militantisme, lui seraient également faits.
La rédaction de MONTRAY KREYOL tient à faire savoir qu’elle apporte son soutien total à Lisa DAVID qui est, l’une des rares journalistes de la station d’état à ne pas se comporter en porte-voix du colonialisme français et à adopter une attitude respectueuse et digne face aux différents mouvements de revendication qui affectent notre société.
D’ores et déjà, nous lançons un appel pour que le maximum de gens adressent au directeur de RFO-Martinique, M. AYANGMA, des lettres, mails, coups de téléphone et texto de protestation contre cette mesure absolument inique.
LA MOBILISATION NE FAIT QUE COMMENCER.
Si certains s’imaginent pouvoir revenir à la télévision des années 70, quand la parole authentiquement martiniquaise était constamment bâillonnée, il faut qu’ils sachent que les temps ont changé et qu’ils vont au devant de sérieux ennuis.
LA REDACTION DE MONTRAY KREYOL