«La musique est le langage des émotions», affirmait le philosophe Emmanuel Kant. Elle a la capacité de nous faire rêver pleinement, de nous faire verser des larmes peu importe notre groupe ethnique, notre idéologie, notre credo. C'est ce sentiment que j'ai éprouvé en écoutant la chanson gospel intitulée «Aktive puisans ou» du talentueux compositeur-interprète et pianiste Spencer Brutus, scellé par plusieurs Awards, distinctions pour l'année 2021 tant en Haïti (Ticket palmarès, musique évangélique de l'année, artiste masculin évangélique de l'année, prix Alléluia F.M.) qu’aux États-Unis d'Amérique (Shekinah People choice Award de l'Eglise Tabernacle de Gloire du pasteur Grégory Toussaint).

Marié et père de deux enfants, il cultive passionnément son amour pour la vie, les êtres et les choses. Fièrement, il épouse la musique et se laisse mener par les caprices du vent et des saisons tout en restant connecté avec Dieu, l'être suprême, l'omniscient, l'omnipotent et l'omniprésent.

Tout ce qu'il entreprend est étroitement lié à l'art musical. «Je n'ai pas d'autres moyens d'expressions que la musique», a confié Spencer, résidant à Jacksonville (Florida) et ne cesse de magnifier le nom de Dieu pour ses bénédictions incalculables envers lui depuis sa venue au monde un 30 mai dans l’année 1988 dans la zone de Lapointe-des-Palmistes (Port-de-Paix).

Avant tout, la musique est son ombre, son autre moitié, son mot de passe, son médium de première main. En un mot, son nid de refuge, quand les vents contraires soufflent très forts et l'empêchent de visualiser les reflets de la lumière et de contempler la beauté infinie des galaxies.

Après de bonnes études classiques à Sonlight (Port-de-Paix), l'auteur du hit évangélique de l'année 2021, qui a déjà récolté plus de 734 millions d'écoutes sur Tune Core, s'est établi aux USA, en 2006. Il a intégré le Pensacola Collège ou il a décroché un baccalauréat en  biologie, qui lui a permis d'enseigner valablement au niveau des middle et high school durant un laps de temps.

Piqué par le virus de la musique, il met en veilleuse sa carrière d'universitaire. Propriétaire de studio (Traktion recording), il  prête ses services en tant que pianiste-arrangeur à une kyrielle d'Eglises dans la zone de  Jacksonville… «Je vis essentiellement de la musique. C'est mon gagne-pain, ma profession. Je me considère comme étant un gospel artist dans le vrai sens du terme…».

Ayant à son actif deux opus: «He Reigns» (2015) et «Lè w pale» (2017), il a déjà posé ses valises et fait valoir l'immensité de son talent en France, grâce à son manager Josué Anisca, et il a pris part au prestigieux Madin Gospel Festival Martinique en l'année 2017.

Passionné du célèbre pianiste américain Jamal Hartwell, il envisage de conquérir le marché américain en 2022 avec la parution d'un c.d complètement en anglais et compte produire aussi de nouvelles têtes dans le paysage musical évangélique regorgé d’étoiles à huis clos.

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Viré monté