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Tu t'agrappes à la vie
malgré cette maladie
qui te ravage le corps.
Tu retiens encore
ce support qui s'enfuit
trop tôt dans la nuit...
Beauté que tu es éphémère
quand te frappe le cancer...
Tu étais une gonzelle,
la belle demoiselle
qui me charma le cœur..
"Je suis comme ta sœur,
je suis ta cousine "
m'as tu dis "Ah coquine,
pensais je, tu m'as bien eu"...
Mais qu'es tu devenue...
Seul le cœur t'est resté,
seulement à faire pitié
dans ce sourire insipide
sous ces yeux à peine lucides...