Potomitan

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Annou voyé kreyòl douvan douvan

Guy Cayemite

Comme une Rose
à peine éclose,
le corsage sans bras,
tes épaules et tes bras,
pétales nues
un rouge à tes joues
qui si bien joue
avec ce sourire
frôlant un rire
qui me tue
tu m'apparus saugrenue,
le feu de ta flamme
brûlant mon âme...
Comme la rose vois-tu,
ta simple présence
à chaque fois
à l'amour me redonne foi,
comme ta fine fleur
qui de son essence
hallucinante me convie
aux embûches de ton cœur
pour recroire à la vie...
De la magie d'un soir
tu sus faire un miracle
de mes débâcles
et de mes déboires...
Fussent les prunelles
de tes yeux qui scintillaient
à la lumière clignotante du bar
ou ce sacré vin qui pétillait
dans nos verres en ritournelle,
ou fussent simplement les dards
de ton cœur qui sans égard
me poignardait du regard...
Vive la différence !
rétorquas tu sans déférence
comme une pieuvre,
preuve de tes épines
dérobées à propos j'imagine...
Tout comme la fleur
ton parfum et ta couleur
à dessein sur le cœur
de l'enchantement œuvre
et à l'imprudent maladroit
d'un tour adroit
blesse l'âme au hasard
sans crier gare...

Le mot 'dérobées' (à propos) est jeté dans l'autre vers...
Mes signatures dans le poème les homonymes bras, ... joue, jouent... fois, foi... tue, tu... Quand je coupe la phrase c'est pour insister sur le vers suivant...

 

boule

 Viré monté