Potomitan

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Annou voyé kreyòl douvan douvan

Guy Cayemite

Si je commence
à penser,
si je pense
même m'arrêter,
entre deux phases,
mon cœur
à cœur
reprend la phrase
de l'éternité
pour faire couler
sa sève
comme un rêve...
A la poésie
je me livre
tout entier...
Elle est vie,
un livre
ouvert,
un métier
où le cœur
définit
la saveur
de l'immensité
de l'âme...
Infinie,
image
de la beauté,
une flamme
éternelle,
un poème
embrace
tous les thèmes,
toutes les races,
un univers
sans âge,
un feu vert
énergique,
rebel,
unique...
Roule
poésie...
Ta magie
coule
en ondes
où tes vers
abondent
de merveilles
sans pareil...
Baiser
du printemps,
allure
cadencée
de ta nature,
tu berces
l'esprit,
tu perces
le temps
où une fleur
reflète
le cœur
épris
du poète...
Mais toi
femme,
tu es la poésie
de mon poème,
sa flamme,
ton âme,
le fini
du diadème
de ma foi.
Tu es la fleur,
la rose,
la voie lactée
où ma pensée
s'enflamme
où elle se pose
pour butiner
du sacré
de ton cœur,
l'élixir
du désir...
Qui peux mieux gâter
le cœur d'une poétesse
qu'un poète, d'un toucher
de son âme, la tendresse
de tous feux s'allume
au bout de sa plume...
Car la muse reflète
le cœur du poète,
car elle est sa flamme,
le touché d'une femme,
fragile comme une rose,
l'instant d'une pose
un moment de l'éternité
où s'arrête la pensée
pour faire l'amour
au lever du jour...

 Viré monté