Kaz | Enfo | Ayiti | Litérati | KAPES | Kont | Fowòm | Lyannaj | Pwèm | Plan |
Accueil | Actualité | Haïti | Bibliographie | CAPES | Contes | Forum | Liens | Poèmes | Sommaire |
il n’est de pire savoir que celui du temps,
regarder, un jour, ton visage, qui béatifie les serres
de la nuit et ne plus le désirer, regarder un jour
tes mains, qui incurvent les vagues et ne plus les
désirer, regarder un jour ta chevelure, qui
déradent mes amarres, et ne plus la désirer,
regarder un jour tes lèvres, qui murmurent les
bruits de la mer et ne plus les désirer, regarder
un jour tes rêves, qui ensablent mes noirs desseins
et ne plus les désirer, regarder un jour ta beauté,
qui encense mes exils et ne plus la désirer
regarder un jour mes blessures
et ne plus vouloir
que tu les scelles avec tes larmes
le temps est venu à bout du désir
je ne t’aime plus
le temps a vaincu, le temps vaincra