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Le Jardin créole - Novembre 2022 L’igname «pa posib» (G) «kouskouch dous» (M)
Dioscorea esculenta. Copyright Fred JACQ. |
Qu’est-ce que cette igname d’origine asiatique a de particulier pour qu’en Guadeloupe on ait pu la désigner sous le nom «d’igname pas possible»?
Il semble que cette appellation viendrait du fait qu’en la récoltant on soit stupéfait par sa grande productivité au point de s’exclamer: «ce n’est pas possible!». En effet chaque pied produit entre 20 et 30 tubercules qui peuvent être gros comme un citron.
On ne lui connait que peu de clones, la seule variété cultivée aux Antilles y est arrivée à la fin du XIXème siècle, c’est également celle qu’on rencontre en Côte d’Ivoire sous le nom de blafoué douo.
Bien que très prisée par les consommateurs, cette igname à la chair blanche, agréable au goût, fondante et légèrement sucrée, n’est pour ainsi dire jamais cultivée sur de grandes étendues car son cycle de production est supérieure à une année, on trouve tout au plus une dizaine de pieds mêlés à d’autres types d’ignames. C’est également la seule igname qui soit en Haïti très liée aux rites des cérémonies Vaudou.
Dioscorea esculenta, bulbille. Photo: H. Zell.
Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license.
Dioscorea esculenta, tubercule. Photo: Hungda.
Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license.
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