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Le Jardin créole - Septembre 2022 Le «Topitambo»
Calathea allouia. Photos Francesca Palli. |
En Guadeloupe nous avons toujours appelé ce petit tubercule, que nous consommons en amuse-gueule, Toupinanbou.
En Martinique on l’appelle de son nom Arawak, Baliri, mot qui a donné «balisier».
Il s’agit d’une plante qui, comme le dictame, appartient à la famille des Marantacées. Elle est originaire de l’Amazonie et nous la retrouvons cultivée dans les jardins en Colombie, Venezuela, Panama, Honduras, Guyane, Antilles. Les mythologies amérindiennes en faisaient un don du ciel.
C’est au milieu de la saison sèche, le Carême, quand les feuilles fanent que sont récoltées ces grappes de petits tubercules ovoïdes pas plus gros que le pouce. Lavés et mis à cuire dans de l’eau non salée, il ne faut pas moins de deux heures de cuisson pour obtenir un amuse-gueule à la peau parcheminée et à la chair translucide et croquante, qu’il faudra saupoudrer de sel après cuisson.
La culture du Topitambo n’est pas très développée, quelques jardiniers continuent cependant à le cultiver pour le plus grand plaisir des amateurs. Nos toupinanbou sont toujours vendus à la sauvette sur le bord des routes ou sur les marchés ruraux entre décembre et mars.
Tubercules sur un marché de Trinidad. Photo Kalamazadkhan.
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