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Les ciels plats d’octobre offrent leur grisaille
La senteur pénétrante de la forêt chatouille
Les sous-bois exhalent des odeurs d’humus
Et dans l’église la dévote murmure des orémus
La bise venant du Nord-est libère ses vents
Sous le chêne les champignons sont à l'évent
La froideur vient et va, mais le temps fraîchit
Des amants enlacés suscitent l’envie
La couleur se défait du jour, elle est en rut
Une peinture s’ouvre telle une symphonie brute
Le bouleau blanc se pare de feuilles flavescentes
Le charme rouge s’habille de feuilles ardescentes
Cesse les rondes, que la dryade épouse l’écorce
Quitte le rocher, que la nixe naufrage la barcasse
L’été se retire fièrement embrassant sa mélodie
L’automne confusément répand sa mélancolie
Evariste Zephyrin