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Trop de souple folie à la pointe des doigts
 
        de regard ahanant entre les peupliers
 
        trop de chevaux fourbus au col brisé des dunes
 
        de socs inversés à la charrue des jours 
        trop d’esclaves affranchis frappant à petits rires
 
        le front inopportun des druides asservis
 
        trop de paroles enfin pliées entre les rides
 
        que laisse sur le sable l’inconstance des vagues
 ©José Le Moigne
                        
        Visages-clés                        
        José Millas-Martin éditeur 
        1980

Un texte n’est jamais terminé. Dans la version 1980 j’avais écrit: «Que laisse sur le sable l’océan nostalgique», cliché romantico-impressionniste qui me dérange aujourd’hui.

