VOILA JE ME LANCE SANS PENSER AUX "RUMEURS" DES CANNES ET A LA BAVE Je me présente d’abord: je suis né sous le nom de ………en pays de Guadeloupe où mes ancêtres sont venus sous contrat, ont labouré les champs de cannes aux cotés de frères venus d’Afrique comme esclaves humains, mais une grossière méprise de l’histoire a fini par mélanger à la fois, nos souffrances, nos fois, nos mœurs, nos traditions et pour finir nos «corps»…. Cela se passe, il y a de cela plus d’un siècle et demi. Les professionnels de l’écriture ont une fâcheuse tendance à dire, à écrire, à propager, bref, à «prosélitiser» sur la superbe société de sangs mêlés, communément appelés «METIS» qu’ont obtenu ceux qui ont à se cacher de leur forfaiture. Car en fait de sociétés unies, il subsiste d’énorme souffrance qui est interdit aux marchés publics, sinon cela ferait désordre. Aussi bien toute voix aussi forte soit-elle s’en trouverait brisée, ridiculisée, mise à la vindicte populaire.

Le soussigné lève un doigt pour clamer haut et fort qu’il n’accepte pas qu’on ait décidé à sa place …. fusse mille ans passés!!! AVERTISSEMENT AUX PERSONNES FRILEUSES Il n’y a dans ma voix aucune haine pour l’autre, aucune reconnaissance à obtenir, aucune manifestation festive, aucun relent de supériorité ou d’infériorité….(les hommes naissent libres et égaux) Je veux dire simplement que le courant intellectuel qui a consisté à nous mentir à nous ballotter d’un monde à un autre a fini par montrer ses limites. Les hommes de par le monde se déchirent qu’elle que soit leur appartenance (culturelle, ethnique, sociale, religieuse etc.…), simplement pour des ambitions de pouvoir, de réussite. Aucune ethnie ne peut prétendre à l’universalité de sa culture sur l’autre. Malheureusement quel que soit le pays où les hommes cherchent à vivre ensemble avec des cultures opposées, il s’en trouve des difficultés incommensurables. Aussi les hommes prennent comme paravent le mot fourre tout «TOLERANCE» La tolérance ne veut pas dire que l’on accepte l’autre. Comment dans ces conditions vivre ensemble quand nos mœurs et nos coutumes sont si différents, alors nous pourrons être tentés par la division, le système clanique tel qu’il existe dans les familles (chacun préfère son enfant, ses frères, soeurs, bref les siens aux autres). Non! Car c’est la source de l’erreur de l’humanité. Alors nous avons crée DIEU pour nous cacher de nos misères, de nos laideurs, de notre «bouffaillerie» Depuis l’aube de l’humanité nous avons bâti sur l’erreur et l’erreur ne reproduit que l’erreur. POUR RECENTRER MON PROPOS Mon regard dans le microcosme / LA GUADELOUPE ET SES SANG MÊLES/ Est-ce pour faire comme tout le monde que tous les habitants de cette Île (département français) se disent Guadeloupéens ou plutôt par réflexe de nationalisme? Jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas encore de carte d’identité nationale guadeloupéenne, c’est donc sous la tutelle de l’état français à laquelle je me réfère que je peux vivre pleinement un certain nombre de droits sociaux et autres prébendes. Bien que né en Guadeloupe, département français outre mer, je me dis «français» et non guadeloupéen. J’appartiens à une branche minoritaire de la population de cette Île, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 20 ans, aussi loin que me porte mes souvenirs j’ai gardé comme un goût amer le fameux melting pot, le métissage à tout va, le brassage de tous les biotopes, bref, la perte de mon identité première. J’ai fini par me rendre à une évidence, je n’appartiens pas à ce peuple, mais je suis affublé de toutes ses tares et de toutes ses beautés, avec l’accent en prime. Cela fait de moi une «perle» parce que issu du brassage des peuples et de leurs histoires, vous m’en direz tant!!!

La France! Ah, cette fameuse France des affections et des combats pour la reconnaissance de l’être humain que je suis, foutaise!!! Le pays des rishi dont je me plais à me réclamer, encore foutaise! Le pays des vastes étendus de forêts tropicales où les guerriers mandingues peinent sous le dur soleil et me font rêver, encore une fois foutaise!!! Mais alors, qui suis je, moi qui refuse d’appartenir à un clan plutôt qu’à un autre? Dois-je accepter l’hybridation, le mélange de tout: genres, espèces, biotopes, la confusion des histoires? C’est peut-être cela le rêve d’une certaine humanité, mais ce rêve, prend fin avec la réalité de mes 4 chérubins dont 3 avec une européenne et un avec une afro antillaise. Pour m’épargner d’autres "souffrances" inutiles j’ai opté pour une vie plus "monastique" mais avec la compagnie d’une espèce qui ressemble beaucoup plus à mes aspirations premières: AU DELA DES PEURS: /MON CORPS/MON ESPRIT/YOGI JE SUIS Elle consiste à se fixer un but, un point, un résultat, c’est la discipline. C’est en se débarrassant réellement des identités empruntées qu’on finit par tracer la sienne et voir la clarté, la beauté des cieux, la flore, la faune, l’homme….et en dernier, celui pour lequel beaucoup se déchirent et "causent" mais ne l’ont jamais perçu… Dans environ 45 ans je quitterai ce monde en silence, je me déferai de mon apparence physique, je serai enfin libre, ma bien-aimée semera mes cendres dans le fleuve de mon Maître à BENARES, dans l'Inde de mes ancêtres, il n'y aura aucune plainte.....Je n'aurai alors que faire de passeport et autres tracas administratifs.

Yogananda

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