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Le flou Gatineau - Ottawa, 01.02.2023
Le jeu de la syntaxe Saint-Aude qui ne vaut pas la peine des phrases imprévisibles mais lisibles aux assauts de la nuit Le mot Nègre de nos vils sacrifices aux morts aux vivants des grands chemins aux désossés aux marasmiques du marché en pierre aux démembrés de la grande route du silence Vertébrés assis trop près des candélabres de ma jeunesse calendrier qui sort et rentre dans les pores de l’humain recueil de poèmes assoiffés de filles du grand âge Je me jette à l’eau pour ne pas être dedans sans cavalières de l’achevé/le fini de vivre mes plaies et cicatrices mes divorces et femmes à l’aise mais démodées la dernière plus jeune et plus belle que celle de la dernière saison J’aime l’élan de Camille et le ton ronflant de Brierre le plus grand poète des Caraibes le Métis de la Grande-Anse La Nuit La Source de l’écriture Os de mon père témoin des heures oculaire à nettoyer un an un jour après sa mort à transférer dans ses habitations sans naine ni filles de maîtresse vendeuses de feuilles hallucinées des lamentins Je réhausse le flou et l’étourdi les mots d’Hermès et de Virgile de la même manière que la sente des fleurs et du monde végétal Je nomme les cours d’eau et les sous-bois des colibris et j’arpente la ville Villes visitées depuis la peine d’être sans mère voyagée d’un voyage d’iconoclaste sans lendemain ô mirage d’un seul homme *
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