Potomitan

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Max Diakok

Chorégraphe et danseur

 

 

 

Sur Potomitan:

Le corps du Ka: le cas du corps
par Roselaine Bicep.

 

 

 

 

 

 

Photo Lucien COUTIL.

Max Diakok

Avant 1978 (Années 70)
A ce moment bien qu'étant spectateur et extérieur au gwoka, il commence à éprouver le pouvoir d'aimantation de cette musique è travers les disques vinyles de Robert LOYSON et de Germain CALIXTE, les fêtes communales (entre autres prestation de Guy KONKÈT) et surtout les envolées du grand maître VELO sur son Ka à Pointe-à-Pitre.

1978
Max DIAKOK entre dans l'univers des SWARÉ LÉWÔZ1 (d'abord circonscrites aux zones rurales de la Guadeloupe), et y découvre une autre forme d'expression, à la fois profonde et codée, qui l'interpelle.

Dès lors, il côtoie les maîtres-ka et autres praticiens du GWOKA2 afin de s'imprégner de ce langage. Se sentant prêt, il commence à s'exprimer gestuellement dans les "RONDES"3.

1985
Sa passion grandissante et sa démarche d'aventurier l'amènent à explorer d'autres modes d'expression à partir de la gestuelle traditionnelle, au contact de groupes musicaux de GWOKA pour lesquels il danse en solo.

1989
Dans un souci  de professionnalisation, il se consacre à d'autres techniques de danse: le modern jazz, la danse moderne (Léna BLOU), ainsi que la danse classique (Simone TEXAURAUD).

1990
Départ pour La Ciotat et Toulon, puis Paris, où il intègre l'école Rick ODUMS.

Max Diakok

En tant qu'interprète, il évolue dans différents univers: danse contemporaine, street jazz et danse d'inspiration africaine; il continue en parallèle son exploration personnelle autour du GWOKA.

Max DIAKOK a notamment travaillé avec les chorégraphes Paolo CAMPOS, Germaine ACOGNY, Jean-François DUROURE., les Compagnies CARPE DIEM, AXIS PROJECT (franco-anglais), CHRISTIAN BOURIGAULT, Norma CLAIRE, Pierre N'DOUMBÉ, le metteur en scène Luc SAINT-ELOY (participation chorégraphique dans quelques pièces et évènements), ainsi que le metteur en scène Jean-Michel MARTIAL....

Il a également participé à diverses émissions de variété à la télévision française (Dominique LISETTE. Bruno HENRY).

Depuis 1995
Il approfondit son travail de création chorégraphique au sein de la Cie BOUKOUSOU, et ses créations sont programmées dans divers festivals:
Métropole, Bristol, Brighton, Guyane, Martinique, Dakar, Budapest, Liverpool ....

En tant que créateur, son choix est celui d'une danse contemporaine se nourrissant de l'imaginaire caribéen tout en étant en dialogue avec le reste du monde.

Max Diakok

Notes

  1. SWARE LEWOZ: soirées au cours desquelles on improvise dans la ronde chants et danses au son des 7 rythmes joués par les tanbouyé (tambourinaires) sur les tambours-ka.
     
  2. GWOKA est un terme utilisé en Guadeloupe afin de désigner à la fois un ensemble de danses et une musique à base de percussions et de chants, héritée de l'esclavage.
     
  3. RONDE: le terme évoque la disposition circulaire des participants à ces soirées.

 

 

 

 

 

 

 

 

  Photo Harold GENE

Extrait du spectacle "Pawòl a kò pawòl a ka."



boule  boule  boule

LA COMPAGNIE BOUKOUSOU

Présentation

La COMPAGNIE BOUKOUSOU a pour objet:

  • d'œuvrer pour une meilleure connaissance des cultures caribéennes et africaines;
  • de promouvoir les oeuvres artistiques et les actions pédagogiques basées sur celles-ci.

Dans la réalisation de ces deux volets, une place essentielle est accordée à l'innovation et au dialogue entre les cultures.

La COMPAGNIE BOUKOUSOU est née à Paris en 1995.

Elle a pris à l'origine la forme d'une cellule d'exploration chorégraphique autour du travail de Max DIAKOK, initié en Guadeloupe dans les années 80 à partir de la gestuelle GWOKA (voir note biographique en page 3).

Sa création et son développement sont étroitement liés à l'implication d'autres artistes, danseurs et percussionnistes originaires de la Caraïbe (Barbade, Guadeloupe, Martinique) et désireux de contribuer au développement d'un style chorégraphique faisant écho à leur propre quête.

Actuellement, Ghislaine DECIMUS et Jean-Pierre NEPOST en constituent également les piliers.

La COMPAGNIE BOUKOUSOU s'est constituée en association Loi 1901 le 28 mai 2001. Son bureau est composé de:

  • Président: Charles VALMA
  • Secrétaire: Sandrine LAREAU
  • Trésorier: Williams SELBONNE

Le volet artistique

La création chorégraphique de la Compagnie explore deux directions:

  • L'axe principal: une danse contemporaine afro-caribéenne (danse contemporaine AGOUBAKA) qui s'inscrit dans une synergie tradition / modernité. Dans cette démarche créative, il s'agit de mettre en relief d'autre codes et d'explorer des langages corporels à la fois novateurs et enracinés;
     
  • Une danse néo-traditionnelle qui revisite la gestuelle GWOKA en introduisant d'autres dynamiques, d'autres choix de traitements de l'espace, d'autres coordinations, d'autres thématiques.

La gestuelle BOUKOUSOU se nourrit de l'univers des swaré, des véyé Boukousou, de la théatralité des gestes du pays profond (Guadeloupe), de l'histoire, de la parole des ancêtres; de cet imaginaire que nous partageons avec les autres peuples de la Caraïbe... Elle s'inspire de cette tendance actuelle du butô1 qui consiste à aller des ténèbres vers la lumière, tout en se réappropriant des techniques corporelles contemporaines.

Gestuelle - baobab: la gestuelle BOUKOUSOU, qui puise sa force spirituelle dans nos racines africaines, se veut à la fois enracinée et offerte au grand ciel bleu de l'universel.

  1. Improprement baptisé danse des ténèbres, le butô est, plus qu'une danse, un mouvement né du traumatisme de l'après Hiroshima.

Le volet pédagogique

Boukousou

Notre souci constant est d’aller à la rencontre du public où qu’il soit et quel qu’il soit.

Il peut s'agir d'ateliers organisés avant une représentation pour familiariser nos futurs spectateurs avec notre univers ou de stages ponctuels de danse gwoka, de danse africaine, de danse contemporaine afro-caribéenne, d'initiation à la danse en milieu scolaire ou périscolaire.

Quelques collaborations récentes:

  • Médiathèque Louis ARAGON de Fontenay sous Bois, dans le cadre de «Lire en Val-de-Marne» (classes de CP et CE1);
  • Collège Pierre SEMARD de Bobigny (classes de 4ème et 3ème);
  • École Maurice THORÉZ A et B d'Ivry-sur-Seine (classes de CP à CM2), où Ghislaine DÉCIMUS participe à divers projets incluant ateliers et spectacles avec les enfants;
  • École de Cormeilles en Parisis (classes de maternelle).

Boukousou

Max DIAKOK intervient par ailleurs en danse au sein de la formation en art-thérapie organisée par Terre du Ciel à Bruailles.

Pour toute demande de renseignements:
Compagnie Boukousou
Tél.06 20 58 18 95
E-mail : compagnieboukousou@gmail.com

Max Diakok

Sur le web

 Viré monté