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Galerie de peinture mauricienne
Galri lapintir morisyen
L'astrolabe dans les mers australes
Tableau restauré. |
Détail. |
Œuvre au pastel sur papier chamoisé,
avant intervention. |
Œuvre en cours de réintégration. |
Dos de l'œuvre en cours de restauration et avant doublage. |
Détail du tableau restauré. |
Détail. |
Corvette de Dumont d'Urville dans la tempête antarctique. Détail d'une lithographie française du XIXe siècle. |
Jules Sébastien César Dumont d'Urville
Jules Sébastien César Dumont d'Urville est un marin français, né à Condé sur Noireau (Calvados) en 1790. Il entre dans la Marine en 1811. Polyglotte, il est curieux de tout et étudie l'Astronomie, la Géologie, l'Entomologie et la Botanique. En 1819, lors d'une escale dans l'île de Milos à bord de La Chevrette, c'est lui qui fit acheter et ramena la "Vénus de Milo", désormais au musée du Louvre à Paris. De 1822 à 1829, à bord de l'Astrolabe, il explore les côtes des îles Gilbert et Caroline, de Tahiti, des îles Malouines et d'une partie de l'Australie, des îles Fidji, des îles Loyauté, de la Nouvelle Zélande, des îles Tongas et des Moluques. Il retrouva également à Vanikoro les restes de l'expédition de Lapérouse (1828). Mais son grand dessein se concrétisa avec sa volonté de descendre toujours plus au sud. Dès 1837, il part avec l'Astrolabe et La Zélée, pour plusieurs campagnes d'explorations. |
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Statue à Condé sur Noireau. |
Malgré les embuches de toutes sortes, scorbut, bateau prisonnier des glaces, il découvre dans l'Antarctique les terres Louis Philippe et Joinville en 1839. Le 20 janvier 1840, toujours plus au sud à la recherche d'une terre, le continent antarctique leur apparaît. Il nomme cette terre "Terre Adélie", du prénom de son épouse.
A son retour à Toulon, d'Urville fut promu au rang de Contre Amiral. Le gouvernement Français était si satisfait des résultats de l'expédition qu'il offrit 15,000 francs or que les 130 survivants de l'expédition se partagèrent.
Source de la biographie: |
En 1842, il eut une fin tragique, non pas en mer, mais dans le voyage inaugural de la première ligne de Chemin de Fer Paris-Invalides à Versailles-Rive Gauche. Suite à des fêtes dans le parc de Versailles, les trains avaient été renforcés et deux locomotives remorquaient celui transportant Dumont d'Urville. La première locomotive était plus légère et moins puissante que la seconde, et il est probable qu'au franchissement d'un appareil de voie, la seconde locomotive ait poussé la première en dehors des voies, ce qui a entraîné le déraillement du train. Ce déraillement provoqua l'incendie des wagons dont les occupants périrent (Les wagons de voyageurs étaient fermés à clef par mesure de sécurité avant le départ du train).
(Remerciements: Michel VELAIN pour les précisions - Photo buste - Guillaume Rueda - Musée de la Marine Paris - Net-Marine)
Rapport sur les voyages de M. d'Urville,
capitaine de frégate, né dans le département du Calvados;
lu à la séance publique de l'Académie royale des Sciences, Arts et Belles-Lettres
de Caen, le 19 Avril 1828 par M. P. A. Lair, Membre de l'Académie.
Plus tard, en l'honneur de ses cartographies de qualité, on donna son nom à la mer d'Urville près de l'Antarctique, au cap d'Urville en Irian Jaya (Indonésie) et à l'île d'Urville en Nouvelle-Zélande.
Le récit de ces voyages fut publié en 24 volumes avec six volumes d'illustrations. Une rue du 8e arrondissement de Paris porte son nom de même qu'un lycée à Toulon.
Voyage pittoresque autour du Monde
par M. Dumont D'Urville
A lire ici. |