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Soixante Neuf

Recueil de poèmes

Béatrice Coman

 

 

 

 

 

Soixante Neuf, Béatrice Coman • Du Pantheon Eds • 2011 •
ISBN 978-2754712309 • 11.00 €.

Soixante Neuf

Résumé :

«Absence»

Dès lors que tu es à mille lieues de moi tout devient cauchemardeux.
Le ciel de ma vie s’assombrit, devient même orageux
Avec toi tout semble être magique je me croirais au guignol
Tu guides mes pas, me donnes des ailes et je prends mon envol

(…)

Dans tes bras, je me sens rassurée oubliant même les qu’en dira-t-on
Puisque tu me fais traverser les sentiers de la vie de façon féerique
Où que tu sois, sache que je t’aime, merci d’être une personne si superbe.


Béatrice Coman est Guadeloupéenne. Dès son adolescence, elle est attirée par la poésie. Elle participe à plusieurs concours de poésie en créole et en français. Elle obtient différents prix. En 2008, elle publie son premier recueil intitulé «Les Caraïbes». Elle offre aux lecteurs un voyage dans ses pensées, un métissage entre la douceur de son archipel, son regard sur la société et l’amour.

En 2011, l’auteur compose un recueil de 69 poèmes, sur les thèmes des premiers émois, des sentiments amoureux et des perceptions charnelles. Chaque poème raconte l’histoire d’une femme et d’un homme dont les émotions sont habituellement secrètes, et qui se découvrent peu à peu.

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DANS TES YEUX ... JE FERME LES YEUX

Dans tes yeux, j'aimerai voir le reflet de l'amour que j'ai pour toi
celui qui hante ma vie du matin jusqu'au soir et du soir au matin.
Depuis ton départ, je te vois partout car tu es l'essence de mon destin
Nous nous aimions tant comment cet amour à pu s'échoir ?

Ce grand amour qui nous a uni dans la joie, la peine, la mort, la peur
Il s'achève comme la fin d'un bulletin météo qui annonce une tempête.
Tempête qui sans limite ma fait pleurer et dévaste mon coeur.
je pourrai même en mourrir tant j'ai mal, j'en perds la tête.

Je marche de jours comme de nuit pour calmer ma colère
je me suis tué, je t'ai tué, je suis devenu une meutrière
par excès de confiance, je sais désormais il faut avec tous être poli.


J'espère que les ruisseaux qui coulent sur mes joues à l'infini
chasserons tous ces nébuleux nuages et faire place à un ciel bleu.
Pour y croire, sans trop d'espoir, je m'isole et je ferme les yeux.

boule

 Viré monté