C’est sur mon Île Papillon
Que rêvent des nuages blancs
Qui s’enlacent à l’horizon
Aux vagues bleues de l’océan
Se mirant au cœur des lagons
De reflets d’écume d’argent
Où coquillages et poissons
Dansent en habits chatoyants.

C’est sur mon Île  Papillon
Que refleurit le flamboyant
Pétales aux larmes de sang
Souvenirs de ces jours d’antan
Pendus aux branches des saisons
De récoltes et de tourments
De coups de fouets qui sans raison
Pleuvaient en sombres ouragans.

C’est sur mon Île Papillon
Dessous l’arbre du voyageur
Aux éventails feuillaisons
Là où s’endormira mon cœur
Entre les vertes frondaisons
Et l’ombre des filles en fleurs
Entre la ronde des saisons
Et la symphonie du bonheur.

C’est sur mon Île Papillon
Sur les flancs de la Soufrière
Aux sources d’ambre et céladon
Que renaissent mille rivières
Perles d’eaux pures à foison
Coulant ensemencer la Terre
En torrents d’Amour et passion
Colliers de larmes éphémères.

C’est sur mon Île Papillon
Aux caresses des alizés
Que se bercent sur l’horizon
La robe verte des palmiers
Comme des ailes en de longs
Cheveux d’anges et de baisers
Frôlant le soleil vermillon
Du bout d’une feuille enchantée.

C’est sur mon Île Papillon
Que rêvent des nuages blancs
Qui s’enlacent à l’horizon
Aux vagues bleues de l’océan
Se mirant au cœur des lagons
De reflets d’écume d’argent
Où coquillages et poissons
Dansent en habits chatoyants.

 Viré monté