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Moïku |
Palabres et compromissions
Vont empirer notre situation
Car les ennemis de la nation
Ont pétrifié notre population
Sources de notre acculturation
Encore et toujours les religions
Hélas tous nos intellos à la con
Joueront alors le jeu des colons
Nous finirons tous par crever
Mais nous semblons l’oublier
Et vivant comme des sangliers
Nous pensons à nous entretuer
Redisons merci à notre presse
Qui ne fait pas dans la paresse
Elle a bien droit à nos caresses
Afin qu’elle protège nos fesses
Cultivons la paix et l’amour
Sincèrement et : sans détour
Alors un de ces beaux jours
Nous célébrerons l’humour
Bienheureux l’insomniaque
Qui ne devient pas maniaque
Car enfermé dans sa baraque
Il ne fera pas de rêve opaque
Ainsi prend fin le dialogue
Et la situation est analogue
Hélas pour les démagogues
Si fiers de ce triste épilogue
Celui qui s’écoute parler
Fait semblant de discuter
Et arrête de s’embourber
Quand il ose se la fermer
On ne s’improvise pas juristes
Ignorez les minables sophistes
Ces sacrés constitutionnalistes
Qui sont en vérité des fumistes
Nombreux les grands parleurs
Qui sont de très petits faiseurs
Ils excellent comme : flatteurs
Et applaudissent vos malheurs
Un analphabète fonctionnel
Se croit un être exceptionnel
Son égo : multidimensionnel
Le rend tellement superficiel
Espérer même sans : espoir
Qu’il se pourrait qu’un soir
Ils arrivent enfin à s’asseoir
Et nous sortir de ce mouroir
Souvenirs chers et inoubliables
De ces moments inimaginables
D’un amour : incommensurable
Indigne de cette fin si misérable
Il est temps que les Haïtiens
Réalisent que pour leur bien
Il faille encore créer des liens
Et se tenir main dans la main
Il suffit d’être très stupide
Et des élites trop : cupides
Aux obsessions morbides
Pour réaliser un génocide
Nous avons perdu nos repères
Car contrairement à nos pères
Nous nous faisons cette guerre
Qui détruira notre pauvre terre
Puisque tu as raté ton : bac
Te voilà dans un cul de sac
Et tu pourras oublier la fac
Sauf si tu t’appelles Balzac
Pour éviter certaines méprises
Il faut apprendre à lâcher prise
Ce qui demande de la maîtrise
Afin de repousser toutes crises
A voir s’envoler des : âmes
Dans ces conditions infâmes
Sans le moindre : état d’âme
Révulse le cœur des femmes
A quoi sert tout ce savoir
Si ce n’est de te faire voir
Et qui te laisse sans espoir
De fuir ton triste : mouroir
Un sot qui sait si bien charmer
Trouve plus sot pour l’admirer
Mais ne pourrait pas enseigner
Puisqu’il ne ferait que : pérorer
Ainsi parler de la : nation
En ignorant la population
Qui crève de malnutrition
Voilà le secret d’Aliboron
Serions-nous tous complices
De cette misère et des sévices
Tristes et véritables supplices
De nos sœurs et frères en lice
Discuter pour avoir raison
Fait l’affaire des couillons
Lesquels sans convictions
Débagoulent : à profusion
Préférons-nous continuer
A tous nous entredéchirer
Et nous laisser hélas piller
Nos mines et nos cocotiers
Combattons donc le racisme
La source est le dogmatisme
Car toute forme d’ostracisme
Favorisera hélas le fanatisme
Nous sommes tous manipulés
Par leurs discours alambiqués
Nous croyant si bien informés
Nous attendons d’être sacrifiés
Puisque tu as toujours raison
Évitons donc toute discussion
Limite-toi à tes présomptions
Car tu resteras le roi des cons
La fausseté de ces gens
En a fait des : indigents
Pires que les mécréants
Qui attendent le néant
Chaque : amputé de guerre
Nous rappelle que sur terre
Même si on est tous : frères
On se fait certes des misères
Palabrer crier puis vociférer
Faire semblant de s’indigner
Permettent à peine d’espérer
Et ne pourront rien : changer
Car il faut pour s’impliquer
Cesser de vouloir expliquer
Et de simplement conseiller
Mais de pouvoir : s’engager
Pour être au goût du jour
Il faut beaucoup d’amour
Et savoir attendre son tour
En évitant tous calembours
Toutes ces familles dispersées
Des nations sous-développées
Se retrouvent hélas si divisées
Qu’elles fondent dans la nuée
Méfie-toi de tous ces rats
Qui sont dans la diaspora
Heureux d’avoir un visa
Et qui font des coups bas
Près de trois cents Nigériennes
Toutes de très jeunes lycéennes
Qui sont aussi des : chrétiennes
Aujourd’hui dans les géhennes
Un pays où règne l’impunité
N’aspire pas à la : prospérité
Car le spectre de l’insécurité
Suscitera misère et pauvreté
À jouer le jeu des : pressetitués
Tu souffriras hélas d’infobésité
Alors complice de tes calamités
Tu fuiras le camp des : indignés
Demain c’est la fête des mères
Et le plus beau jour sur la terre
Car toutes les sœurs et les frères
Diront : maman tu es la lumière
Ce qui se passe dans le monde
Tous ces assassinats à la ronde
Nous offre l’image moribonde
D’une détérioration immonde
Les puissances et leur immoralité
Sont en train d’abêtir : l’humanité
Et ces petits pays sous-développés
En paient les prix tellement élevés
Toi qui refuses le : dialogue
Et consommes de la drogue
Tu te crois en pleine : vogue
Mais tu t’en vas à la morgue
Nous ne faisons pas attention
À cette grande surpopulation
Qui augmente la malnutrition
Au sein de notre petite nation
Un tout petit peu de conscience
Afin de combattre l’indifférence
Source de notre grande indigence
Ainsi nous éviterons la déchéance
Je vous dis du fond du cœur
Et à tous mes amis-lecteurs
Qui me suivent avec chaleur
Merci pour tant de bonheur
Avec cette culture de non-droit
Ils refusent de créer des emplois
Et attendent que notre diaspora
Arrondissent leurs fins de mois
Un pays en guerre avec lui-même
Perpétue hélas la : misère extrême
De sa population dont le dilemme
Est de faire l’objet des anathèmes
Il nous a fallu trois cents ans
Afin de devenir indépendants
Et à ce tournant très décadent
Il nous faut ramasser les gants
La remontée de : l’extrême droite
Et ce que ce beau monde convoite
Doit susciter la réaction adéquate
Avant de se faire mettre en boîte
Avec ferveur ils prient les dieux
Tous au plus haut dans les cieux
Et leur demandent hélas très peu
Pour se sentir moins malheureux
À cause de leurs réflexes négatifs
Ils demeurent certes peu réceptifs
Et leurs comportements agressifs
En feront des êtres approximatifs
Un de ces jours le soleil brillera
Car tous pour un nouvel agenda
Ceux qui ne baissent pas les bras
Chanteront en chœur « Alléluia »
Toi qui as cessé d’espérer
Tu ne pourras donc rêver
Ton existence au pis aller
Risque hélas s’étioler
En dépit de tous les oracles
Il offre un si triste spectacle
Qu’il lui faudrait un miracle
Afin d’éviter cette : débâcle
Si on te traite d’arrogant
Souris et sois très élégant
La jalousie des indigents
Doit alors te porter à rire
Discuter avec des gens
Qui sont très intelligents
Et surtout pas redondants
Fera bien passer le temps
Oui je te prendrai la main
Et je serai un vrai copain
Sans jouer au petit coquin
Ce serait hélas trop vilain
Peut-on parler de souveraineté
Avec des élections phagocytées
Au profit de ces foutus étrangers
Qui se moquent de nos stupidités
Il y a bien sûr l’astrologie
Mais encor la sophrologie
Qui annoncent la belle vie
Ainsi que la : cartomancie
Alors quand tout à coup
Tu tombes sur un moïku
Tu te demandes quel fou
Distribue ces mots doux
Malgré les percées technologiques
Les hommes demeurent atypiques
La vie s’avère un combat épique
Entre chiens chats et porcs épics
Tu as certainement tort
De te croire le plus fort
Car il n’y a que la mort
Qui soit le dernier port
Entendez-vous nos cris
Entre Québec et Haïti
Nous qui disons merci
À Mme Francesca Palli
Ce n’est pas le temps des cerises
Car notre humanité est en crise
Nous avons perdu toute prise
Sur ce que la morale valorise
Il dit qu’il lit beaucoup
Et critique à : tout coup
Ânonnant jusqu’au cou
Quitte à en devenir fou
Au milieu de tant d’abondance
Subsiste tellement d’indigence
À cause de notre indifférence
Et notre sordide arrogance
Ils abondent en : explications
Mais si pauvres dans l’action
Qu’ils demeurent les fleurons
De la plus pure contemplation
Et de tous les animaux sur terre
Ceux-là qui se disent des frères
N’hésitent pas à faire la : guerre
Créant toujours plus de misères
Il est grand temps de dire non
À cette honteuse occupation
Qui fait l’affaire des colons
Et avilit notre chère nation
Bouki se pose des questions
Car aux prochaines élections
Démocratiques compétitions
Il se verrait le vrai champion
Ce loup pour ses semblables
Même en se levant de table
Demeure encore insatiable
Ce qui le rend si détestable
Le mariage est en péril
Ce beau lien indélébile
Est devenu trop fragile
Et considéré très stérile
L’homme a perdu ses repères
Avec l’esclavage de ses frères
Et s’il y a de l’orage dans l’air
Nous ne devons pas nous taire
L’Afrique n’est pas invitée
Elle est simplement oubliée
Puisque la France est libérée
L’Afrique peut être négligée
La vie peut être un dur combat
Qui se transformera en : pugilat
Quand tu rencontres un scélérat
Qui se comporte comme un rat
T’exhiber à toutes les fenêtres
Et toujours en mal de paraître
Même aux yeux de tes maîtres
Ne te fera certes pas : renaître
Les méfaits de l’occident chrétien
Qui s’oriente d’ailleurs vers sa fin
Laissent indifférents les : aigrefins
Pourvu qu’ils aient le ventre plein
Les gens exécrables et envieux
Empirent en devenant si vieux
Et puisque cela saute aux yeux
Ils s’usent à leurs propres jeux
Nous sommes tous des croyants
Chrétiens athées ou vodouisants
Nous avons tous peur du : néant
Pour cela nous faisons semblant
Fermer un œil pour ne pas voir
Ceux-là qui crèvent sans espoir
Fait de vous un triste accessoire
De ces gens pauvres : en ciboire
Notre relation avec nos : chiens
Plus facile qu’avec les humains
Augure alors de ces lendemains
Qui apparaissent très : incertains
On le voit si bien pagayer
Manger à tous les râteliers
Il est toujours prêt à s’allier
Au champion qui va gagner
Mettre l’accent sur l’accessoire
En écartant le fond de l’histoire
C’est faire le jeu de : balançoire
De manière très discriminatoire
La théorie : d’Abraham Maslow
Nous prescrit qu’il faut de l’eau
Bien avant cravate ou chapeau
Autrement l’école est à l’eau
Ici les saints sont en vacances
Et le diable en toute arrogance
Qui se promène en ambulance
Se moque de notre décadence
Ce cher cordon ombilical
Avec le pauvre pays natal
Ainsi rompu et c’est fatal
Et ils s’en foutent pas mal
Quand tu es amoureux fou
Tu ressembles à un joujou
Et quand elle te dit coucou
Alors tu deviens tout doux
Et ils ont mis dans ta tête
Que Sa volonté soit faite
Pendant qu’ils font la fête
En se payant ta pauvre tête
Quand les élites d’une nation
Caressent une superbe vision
Avec tellement de conviction
Il faudra de la : détermination
Même si dans ma p’tite tête
Tu ne peux pas être parfaite
Dans mon p’tit cœur en fête
Tu es certes la plus chouette
Maintenant c’est le football
Bientôt ce sera le carnaval
Pour le plaisir des chacals
Tant pis si le peuple a mal
Car Bouki ne jure que par le livre
En acceptant tout ce qu’il lui livre
Ainsi quand il décide qu’il délivre
Il ne sera pas question de le suivre
Que deviennent les flagorneurs
Qui osaient se mettre en valeur
Et se souciaient peu du malheur
Du peuple qui vit dans l’horreur
Celui qui ne lit qu’un livre
Qui tout bêtement s’enivre
Car la tête remplie de givre
Ose demander de le suivre
Les textes sumero-babyloniens
Oui copiés et falsifiés à dessein
Afin de phagocyter notre destin
Au profit de ces grands coquins
Te souviens-tu de la grosse Berta
Qui faisait chanter men gouyad la
Du Bas de la Ville à la rue Capois
Au rythme d’un ibo ou d’un rara
Les oiseaux chantent au printemps
Les fleurs arrivent en même temps
Puisqu’après l’hiver la vie reprend
En deçà de ce très beau firmament
Toi qui arrêtes de questionner
Hélas tu ne feras que : répéter
Tu ne peux très bien cheminer
Puisque tu as cessé de : penser
Nous sommes si bien manipulés
À partir de tant de contrevérités
Qui font de nous des constipés
Souffrant aussi d’infobésité
À tous mes frères niggers
Je dis soyons des: leaders
Pour éliminer tous les fers
Qui retiennent nos : frères
Respectons les homosexuels
Eux aussi ont des droits réels
Ne soyons pas si conflictuels
Face à leur : choix existentiel
Nos compatriotes désabusés
Qui pleurent le cœur déchiré
À cause de leur pays dévasté
Souffrent d’en être si écartés
Comprendrons-nous assez vite
Qu’il nous faudra une kombite
Et pas de politique à la va-vite
Afin de ne plus être des truites
Parler un langage simple et clair
Se faire comprendre de ses pairs
Pourrait indiquer de sûrs repères
Dans un monde souvent délétère
Les puissants de la terre
Causent tant de misères
En se faisant la guerre
Et se disent des frères
Pensons aux enfants et aux femmes
Qui connaissent cette fin infâme
Dans ces pays où les flammes
Engloutissent toutes ces âmes
Rendez-nous hélas fol ou sage
Le monde est en plein carnage
Car ces bombes sur les rivages
Occasionneront tant de ravages
As-tu vu ces m’as-tu vu
Qui veulent être bien vus
Mais qui n’ont jamais su
Qu’ils si sont mal perçus
Tu es né dans petite la savane
Et depuis tu attends la manne
À regarder passer la caravane
Trimbalant toutes ces bananes
Elle est certes bien bonne
Même quand elle déconne
Car quand la cloche sonne
Elle flippe puis déraisonne
Tu lis l’anglais et l’espagnol
Et pas un mot de ton créole
Tu es donc un beau : guignol
Très fier d’être en métropole
Jézula adore la carotte
Et avec sa tête de linotte
Elle veut avoir la camelote
Afin de faire cuire sa popote
Quand notre Jézula barbote
Elle a l’air d’une marmotte
Si elle décide qu’elle flotte
Elle se convertira en pelote
Parler de ce qu’on ne sait pas
Et encor de façon ex-cathedra
Haussant certainement la voix
S’avèrera de très mauvais aloi
La personne de petite nature
Quitte à devenir une roulure
Baignera dans la souillure
Pour se faire une stature
Le drame de cette acculturation
Des victimes de la colonisation
Est que leurrées par les : colons
Elles ne font pas d’introspection
Pourtant il y a quelques rescapés
Qui ont acquis leur pleine liberté
Car ils ne sont plus des colonisés
Et souhaitent une vraie solidarité
Quand on s’aime c’est assez beau
Comme deux poissons dans l’eau
Et on fera certes tout ce qu’il faut
Pour qu’enfin se retrouver là-haut
Quand on s’aime c’est assez beau
Comme deux poissons dans l’eau
Et on fera certes tout ce qu’il faut
Pour qu’enfin se retrouver là-haut
Encore et encore des larmes
Pour ne pas crier : aux armes
Car avec tous ces gendarmes
Il faut éviter trop de vacarme
Avec un peu de bonne foi
Et un dialogue de bon aloi
Dans le respect de nos lois
Nous trouverons notre voie
Nous ferons mieux que nos pères
Car en mettant fin à cette misère
Dont souffrent nos sœurs et frères
Haïti deviendrait belle et prospère
Notre monde devient grabataire
Voyez ces attaques génocidaires
Contre des peuples débonnaires
Victimes de procédés arbitraires
Derrière tout beau causeur
Se cache un grand menteur
Qui pourra faire le malheur
De ses loyaux admirateurs
Car si tu as tellement peur
Qu’on ne te fasse une fleur
Éloigne-toi de ces : raseurs
Qui ne sont que des râleurs
Quand nous ferons ce petit pas
Afin de nous retirer : du grabat
Sans l’aide d’un foutu bazooka
Nul ne dira : pitô nou lèd nou là
Combattons l'égocentrisme
L’égoïsme et le narcissisme
Et toutes formes d'arrivisme
Pour avoir raison du racisme
Il y aura toujours des zigotons
Pour faire l'apologie du colon
Brailler comme des aliborons
Afin de trouver leurs croutons
Si tu crois que tout est fini
Puisque tu as un peu vieilli
Dis-toi que tu as bien mûri
Pour avoir profité de la vie
Haïtiens et Dominicains
Israéliens et Palestiniens
Prenez-vous par la main
En vue d'un autre: destin
Oui en voulant créer une nation
Nos pères chassèrent les colons
Et nous avons fait une tradition
D'être toujours sous occupation
Deux-cent-douze ans d'expérience
De notre soi-disant indépendance
Ponctuée de tant d'incohérences
De notre population en errance
Notre sol est encore souillé
La présence de ces étrangers
Une grave atteinte à la dignité
De ce pays symbole de liberté
Observons bien les opprimés
Ils seront parfois très enragés
Apparemment: déshumanisés
Qui en porte la responsabilité
La fin justifie les moyens
Répètent tous les vauriens
Pour mieux voler tes biens
En te faisant crever de faim
Et il y aura des laquais
Plus aliénés que jamais
Pour justifier les méfaits
Occulteront tous les faits
Les victimes n'ont pas toujours tort
On leur réserve un très mauvais sort
Ils arriveront certainement à bon port
Quand nous serons les gardiens du fort
Vous faites erreur car Aliboron
N'est pas le grand roi des cons
Il n'essaie pas de faire la leçon
Car il cherche des explications
S'ils connaissaient bien leur histoire
Ils cultiveraient beaucoup d'espoir
Et cesseraient de se faire accroire
Qu'il n'y a aucune échappatoire
Nos ancêtres nous l'ont prouvé
Car lorsqu'ils se sont révoltés
Ils auraient hélas tout sacrifié
Pour conquérir notre: liberté
Lorsque la corruption
Devient l'ultime option
L'ensemble de la nation
Contemple les bas-fonds
Sortons de ces sentiers battus
Dehors ces esprits hélas tordus
Qui croient que tout leur est: dû
Et que piller l'État serait bien vu
Il faut cesser de jouer les acculturés
Et ne citer que les auteurs étrangers
Comme quoi: Louis-Joseph Janvier
N'a jamais rien eu à nous enseigner
Ne confonds pas une roulure
Avec une franche salopriture
La première est une monture
Et la deuxième une souillure
L'homme dans son inconscience
Qui le réduit à cette insouciance
Malgré les percées de la science
Concourt à sa propre déchéance
Noam Chomsky nous l'a répété
Le monde moderne est empêtré
Hélas avec toutes ces inégalités
Cet échafaudage est déjà éclaté
Il y aura combien d'autres morts
Dans la belle ville de Baltimore
Car ils en ont assez de leur sort
Et doivent hélas crier plus fort
Ils te reçoivent les bras ouverts
Ces faux-jetons plutôt pervers
Qui t'offriront des primevères
En t'appelant mon cher frère
Fatou Diome et Erzulie Dantor
Tels des magnifiques matadors
Fonçant à tribord et à babord
Ont besoin de notre support
Ce qui se passe en Ukraine
Requiert du thé de verveine
Car ils n'auront pas de veine
Dans cette lutte plutôt vaine
Hélas! Le jour fait place à la nuit
Dans tous les cœurs aujourd'hui
Et au diable la qualité de la vie
Notre objectif n'est que le profit
Nou chita nap palé fransé
Epi nou ap fè ti difé boué
Solèy lévé - solèy kouché
Aloské péyi nou ap krazé
Le mal du pays c'est l'Haïtien
Le remède c'est encor l'Haïtien
Qui refuse d'emprunter le chemin
En vue d'amélorer son lendemain
Oui nous sommes le mal du pays
Nous en sommes le remède aussi
Nous l'avons tous négligé ainsi
Par nous il doit être reconstruit
Quand tu t'engages à demi
Tu joues le jeu de l'ennemi
Qui te regarde et qui sourit
Car tu es encor très soumis
Il y a une certaine éloquence
Á travers un drôle de silence
Et c'est alors sa fréquence
Qui en fera la différence
Il n'y a rien de plus infâme
Que d'abuser d'une femme
Car sans faire d'amalgame
C'est plutôt bas de gamme
Derrière chaque beau parleur
Se cache souvent un menteur
N'oublions pas que le: flatteur
Promet le plus grand bonheur
Oxytane et benzadiazépine
Selon les amis de Poutine
Pour éliminer la mélanine
Simplement dans la bassine
SHM av.