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La belle amour humaine

Mérès Weche

Mandela

La belle amour humaine – Œuvre de l’artiste Mérès Weche
Rendue publique par: Journal Métro de Montréal; Le Nouvelliste d’Haïti et Haïti Connexion

Á la publication, en 1957, de son œuvre “La Belle amour humaine”, le célèbre écrivain haïtien, Jacques Stephen Alexis, disait: «Tel est mon premier vœu pour 1957. Aimons et ayons confiance un peu plus en l’homme de partout, c’est-à-dire en nous-mêmes et que cela se traduise dans nos actes comme dans nos œuvres».

Il sera mort assassiné, les yeux crevés, en 1964,  par les sbires de François Duvalier.

Entretemps, en Afrique du Sud, Nelson Mandela croupissait dans les geôles de l’apartheid, à Robben Island, pour s’être révolté contre le carnage perpétré à l’encontre de 69 opposants au système, qui manifestaient pacifiquement.

Á sa libération, 27 ans plus tard, le 11 février 1990, il fera sienne la «Belle amour humaine», en s’exprimant de la sorte: «J’ai combattu la domination blanche. J’ai combattu la domination noire. J’ai chéri l’idée d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivent ensemble en harmonie et sur un pied d’égalité. C’est un idéal pour lequel je vis et que j’espère atteindre. Mais s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir».

Nelson Mandela est si multiple, qu’il est diversement interprété par des artistes du monde. Sa personnalité exceptionnelle m’a inspiré cette œuvre d’art.

Acrylique sur toile, d’une grandeur de 16’’ X 20’’, cette peinture réalisée, à la fin du mois d’octobre 2013, pour lui rendre hommage, traduit toute sa ferveur à transformer l’Afrique du Sud en une terre de liberté.  Tout le continent africain y est représenté sous la forme d’une amulette qu’il porte en médaillon sur son buste de Gorée (l’Île sénégalaise de la Maison de l’esclave), laissant apparaitre en blanc «la porte du non retour», et montrant en rouge l’Afrique du Sud á la fine pointe du continent. 

La poignée de main au haut du tableau symbolise l’un des plus grands rêves nourris par Madiba, au cours de ses vingt-sept ans d’incarcération, dont les trois-quarts á l’ile perdue de Robben: unifier l’Afrique du Sud par la réconciliation de ses deux principales entités ethniques longtemps demeurées inconciliables: le Blanc et le Noir.

Mérès Weche
Montréal (Québec)
wechemeres@yahoo.com

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