Finaliste du prix de la poésie «Hauts-de-France» organisé par l'Association des auteurs vivant dans les Hauts-de-France (ADAN); finaliste Prix international de l’invention poétique 2024, en Martinique, pour son poème «Flèch Kann»; finaliste du concours «Un poème pour dire non» organisé par C3 Éditions en 2023, Philippeson Juste, dit Mapou Libelibè, est le poète et médecin haïtien qui donne à la poésie la première place dans sa vie. Des tonnes de vers qu’il publie régulièrement sur les réseaux sociaux montrent l’amour d’un poète pour les mots et les verbes. Il publie également des textes dans des revues haïtiennes et étrangères, comme: DOKREIS, Anthologie des éditions Komala en Amérique latine et l’Anthologie «Grand concours de poésie 2024», coordonnée par Hadrien en France. Depuis La Havane, nous avons interrogé le poète natif de Jérémie. Il nous a parlé de la poésie et sa passion pour les arts.

Le Nouvelliste: Philippeson Juste, vous êtes poète et médecin à la fois. Votre vision de la poésie?

Philippeson Juste: J’ai toujours dit que j’ai découvert la poésie trop tard. C’est surtout au lycée, en classe de troisième, grâce à des personnes chères pour moi comme Ketelène et Roody Edmé, ainsi qu’à l’auteur-compositeur haïtien Manno Charlemagne, que j’ai appris ce qu’est la poésie. Il y a 15 ans de cela, on entendait parler de la poésie, mais on ne savait pas vraiment ce que c’était.

Aujourd’hui, la poésie pour moi ne se limite pas à sa définition ordinaire. Elle n’est pas seulement une forme d’expression artistique qui permet de capturer nos émotions et nos moments éphémères, mais elle est aussi un pilier central dans la vie quotidienne de chacun. En même temps, elle est un guide, un soutien sur lequel on peut s’appuyer. Aujourd’hui, je peux dire qu’avec la poésie, non seulement j’ai appris à me connaître moi-même, mais j’ai aussi appris à connaître les autres et à voir le monde sous d’autres horizons.

... à suivre ici.

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Viré monté