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«Un canal pour deux moitiés d’île» d’Edgard Gousse,
roman-reportage et quoi encore?

Jean-Élie Gilles
Docteur ès-Lettres

Un canal pour deux moitiés d’île

 

À l’instar de Truman CAPOTE, inventeur du roman-vérité et auteur de La Harpe et de Petit déjeuner chez Tiffany’s, Edgard GOUSSE ne fait que nous servir à chaque instant, depuis un certain temps déjà, des œuvres d’une facture de qualité irréprochable, nous référant une fois de plus à sa belle prose romanesque des dernières années.

Ainsi donc, son roman «UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE» qui raconte les difficultés des communautés haïtiennes frontalières (entre la République d’Haïti et la République Dominicaine) est écrit dans la même veine que certains autres antérieurement produits par l’auteur, à savoir: «LE FILS DU PRÉSIDENT» (2009), «LE SORCIER DE LA MAISON BLANCHE» (2020) et «SILENCE, ON ASSASSINE LE PRÉSIDENT» (2021). D’évidence, son parcours aidant, Edgard GOUSSE mêle de main de maître fiction et documentaire, pour nous présenter au bout du compte des études à la fois psychologiques et sociologiques de personnages et de communautés où le postulat est purement artistique, moyennant une méthodologie où la création romanesque est d’abord et avant tout «enquête journalistique». Certes, Edgard GOUSSE est nommément un journaliste de formation, ayant bien plus fait ses preuves dans le domaine à travers ses chroniques dans le quotidien Le Matin, ses articles dans Le Nouvelliste, tout comme dans ses recherches scientifiques publiées dans des revues universitaires prestigieuses en Amérique latine, en Europe, au Canada et ailleurs. Dans les romans précités, l’auteur prend plaisir à creuser puis à interroger, pour finalement produire un travail extrêmement précis, visitant et revisitant mille détails apparemment insignifiants, mais qui ne le sont pas. Autant dire, cet engagement pour camper ses personnages dans des descriptions époustouflantes nous permet de jouir d’une création romanesque hybride fascinant, bénéficiant bien entendu de son imagination débordante, laquelle se reflète admirablement dans le choix ou la création des noms de ces personnages.

Cela dit, les romans du professeur Edgard GOUSSE, d’une manière générale, tendent minimalement à influencer le lecteur vers un devenir positif. En effet, le 9 novembre 2023 est paru, chez CIDHICA, à Montréal, le dernier-né en date, «UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE» (310 pages). Certes, la «présentation» au public a eu lieu en marge d’un événement majeur, longtemps attendu et remarquablement orchestré, le vendredi 10 novembre au CAFÉ DE DA de la Bibliothèque d’Ahuntsic, à Montréal, en présence d’un parterre de personnalités du monde littéraire, artistique, politique et diplomatique. Ce jour-là, à la vérité, l’auteur signait les deux premiers volumes d’une série de quatre livres sur la vie de «El Comandante» Fidel Castro Ruz, avec un titre non moins suggestif, «864 JOURS DANS LA VIE DE FIDEL CASTRO» (biographie, 1654 pages), aux Éditions du CIDIHCA, avec pour invitée spéciale nulle autre que la Consule générale de Cuba à Montréal, la «Señora» Susana Malmierca Benitez, qu’accompagnait l’autre consule, la «Señora» Angélica María Fuentes Caraballo.

Eh bien! oui, nous le savons déjà tous, le hasard fait souvent bien les choses. Pour preuve, durant les quelques semaines précédant le lancement des deux premiers volumes de cette biographie de FIDEL CASTRO, il est arrivé que la question de la construction du canal de Ouanaminthe faisait beaucoup jaser, vu l’attitude hostile du gouvernement dominicain qui s’opposait à sa construction sur notre propre territoire national, sans aucun respect des droits des Haïtiens. Une attitude politique qui allait entraîner des conséquences graves et inoubliables dans la mémoire des Haïtiens victimes de viols, d’assassinats, d’évictions de leur demeure, de rasage de leurs propriétés par les bulldozers en terre voisine; des femmes, des enfants et des étudiants déportés, sans aucune considération de leur statut. Des persécutions gratuites et draconiennes s’apparentant à une purge raciale, comme le fut le massacre des Haïtiens durant la présidence du général Trujillo, en 1937. L’esprit sinistre du président Luis Abinader ne voyait malheureusement pas venir la résistance haïtienne à l’obscurantisme raciste dominicain dont les points culminants ont porté sur le boycott des produits dominicains, sur la fermeture des barrières aux différents points d’entrée par voie terrestre, à la frontière des deux républiques, et surtout sur les productions artistiques moqueuses et frondeuses, envoyant en cela un message clair à «Abibi» pour l’informer du mot d’ordre retenu en la circonstance: «KPK = Kanal la P ap Kanpe

«UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE», Dieu merci! Ce roman d’Edgard GOUSSE dont le premier titre fut Le Canal de la discorde, constitue dans la réalité, non seulement «la toute première œuvre littéraire parlant de ce conflit» qui n’aurait pas dû avoir lieu, mais encore un rappel à tous les Haïtiens que notre devise «L’Union fait la Force» reste et demeure un grand projet qui finira un jour par devenir une réalité. De fait, les femmes, les hommes et les enfants de Ouanaminthe et des alentours viennent de le prouver. Évidemment, le changement ne viendra pas d’en haut. Il nous faut donc compter sur les gueux, les va-nu-pieds, les laissés-pour-compte, les «moins que rien» et le peuple, tous trop longtemps victimes de cette complicité internationale sans cesse cautionnée par les gouvernants haïtiens de tout acabit.

Ce roman, pour le plus grand bonheur des lecteurs sensibles et enthousiastes, est charpenté dans la verticalité de la transcendance et de l’immanence que l’on retrouve dans des romans classiques, tels que Gouverneurs de la rosée, de Jacques Roumain. Sept personnages phares se retrouvent bel et bien au cœur des intrigues du roman:

«Jean-Sauveur, mari de Maudarielle, réside depuis 27 ans en RÉPUBLIQUE BORRICAINE, cette portion d’île voisine de la RÉPUBLIQUE DE TIERRA-BOYO.

Maudarielle, compagne de Jean-Sauveur, réside en RÉPUBLIQUE BORRICAINE depuis environ 17 ans; elle donnerait le premier coup de pioche à la construction du canal.

Litho†: fils du couple, né en RÉPUBLIQUE BORRICAINE, avait laissé un matin la demeure de ses parents, la veille de ses 13 ans d’âge, mais on ne lui laissa point la chance d’y revenir.

Tolah: fille du couple, née en RÉPUBLIQUE BORRICAINE, âgée de moins de 16 ans, était partie à un moment donné à la recherche de son frère et serait ironiquement déportée. Retrouvée par hasard, à TIERRA-BOYO, elle finirait par se joindre à ses parents, pour être ensuite autorisée à donner le premier coup de pioche, en compagnie de sa mère, Maudarielle.

Tonton Simo (tonton Simono): oncle de Jean-Sauveur, très avancé en âge, vit à TIERRA-BOYO, sur les terres des parents de ce dernier.

Papa Coq (surnom affectueux): notable connu de tous, résidant depuis plusieurs années dans la localité de Maribahoux, ancien demandeur d’asile en RÉPUBLIQUE BORRICAINE, puis dans l’État de Lybie et à Moscou quelques décennies plus tôt, ancien membre du PARTI UNIFIÉ DES ANTI-ÉTATSMONDISTES DE TIERRA-BOYO (PUAÉMTB) et grand ami de Cuba, bras droit de Jean-Sauveur.

Abibi Phalaris: le tyran, président de la RÉPUBLIQUE BORRICAINE.

Pas moins d’une trentaine d’autres personnages secondaires se retrouvent au cœur des intrigues.» (p. 14)

En effet, quatre de ces personnages, face aux excès de racisme sauvage du tristement célèbre Abibi Phalaris, le tyran-président de la République Borricaine, vont se dresser comme un seul homme, avec une vigueur héroïque, pour s’évertuer à façonner une rédemption collective. L’auteur adopte une approche descriptive qui remet en valeur, pour le lecteur non averti, des dossiers interculturels entre les deux nations, la prostitution, par exemple! Description bien évidente aux premières pages du livre:

«Maudarielle avait pourtant terminé ses études secondaires dans son pays, TIERRA-BOYO. Son rêve de réaliser ses études supérieures “à l’étranger” était sur le point de se convertir en réalité, puisqu’elle avait réussi, à la suite de nombreuses tentatives, après s’être fait passer pour une marchande de corossols et de feuilles séchées, à se glisser subtilement dans le lot des commerçantes qui faisaient bien régulièrement le va-et-vient de son pays à la république voisine, pour y étaler et y vendre leurs produits. Et parfois aussi… leur corps!

Comme elle n’avait jamais repris le chemin du retour, alors que son gagne-pain ne dépendait que d’elle, elle prit bien vite la décision de se montrer gentille avec qui le voulait.» (p. 20)

D’entrée de jeu, donc, le romancier Edgard GOUSSE répertorie, en sourdine et en filigrane, avec une subtilité particulièrement rigoureuse, le monopole commercial exercé par la République Dominicaine sur Haïti, ainsi que cette attitude arrogante «d’ayant-droit» qui caractérise la république voisine, en ramifiant rencontre amoureuse, métaphore de l’île «tierraboyenne» et crimes humanitaires contre les Haïtiens se retrouvant sur le territoire de cette autre «moitié d’île», autour d’une triade particulièrement intéressante: paradis, expulsion, exil!

Cela dit, il n’est pas forcément malaisé de comprendre le dilemme des Haïtiens qui allaient se retrouver du jour au lendemain en République Dominicaine, soit pour y effectuer des études, soit pour fuir les problèmes économiques aigus du pays de Dessalines, soit pour satisfaire leur désir impérieux de trouver ailleurs un certain «paradis artificiel», jusqu’à ce que leur pays revienne à la normale, se disent-ils à chacune de ces occasions. Il y eut, bien entendu, des éclaircies entre 1986 et 1990, malgré les régimes militaires successifs qui ont suivi la chute de Jean-Claude «Bébé Doc» Duvalier, mais ce fut par la suite la débâcle, le lendemain même du premier coup d’État contre le président légitimement élu, Jean-Bertrand Aristide, en 1991, ce qui allait se poursuivre jusqu’en 2004. Eh bien! oui, la descente aux enfers a été tellement bien orchestrée par la communauté internationale que toutes nos ressources humaines furent exsangues de leurs sentiments patriotiques et nos terres agricoles non cultivées, sans doute pour obéir à des décisions politiques venues d’ailleurs. Avec «UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE», le dernier roman en date du professeur GOUSSE, des questions pertinentes sont vite remises sur la table des relations internationales. Selon le personnage principal du livre, au nom prédestiné par ailleurs, Jean Sauveur,

«(…) les dirigeants de notre pays, TIERRA-BOYO, avaient signé un contrat qui se renouvelait tacitement, d’année en année, avec ceux de la RÉPUBLIQUE BORRICAINE, lequel les autorisait à fournir à ces derniers une quarantaine de milliers d’ouvriers qui seraient embauchés pour la coupe de la canne à sucre dans le pays. Or cette transaction était injustement dénommée “Contrat emploi-solidarité”. Pour mieux comprendre ce qui se passait dans la réalité, chacun des ouvriers en question ne recevrait au bout du compte qu’un peu moins de 40 % du montant total qui lui avait été destiné pour la somme de travail réalisé dans le courant de l’année…» (p. 39)

Cela va sans dire, l’auteur inscrit les situations du roman dans une structure narrative qui fait écho à la mémoire dominante d’un passé récent, du temps de la «zafra», pendant le régime des Duvalier, alors que les «embauchés saisonniers» allaient couper la canne à sucre, malgré le souvenir toujours vivace du «massacre de 1937», durant le régime dictatorial de Raphaël Leónidas Trujillo y Molina. Sans le moindre doute, les faits et les preuves n’étaient pas à la portée de tout un chacun. Néanmoins, la situation à laquelle nous faisons actuellement face, durant la présidence de Luis Abinader, se résume ironiquement au fait que ce dernier n’a pas su réaliser qu’en plein 21e siècle tout peut être filmé à tout instant, pour être sans conteste diffusé en temps réel sur les réseaux sociaux.

Qu’on le veuille ou non, les traumatismes du passé historique sont encore persistants. Or voilà que la génération actuelle réinterprète tout, afin de donner une nouvelle et symbolique signification à ce «passé-présent», en termes idéologiques, socioéconomiques et culturels! Cette génération y trouve alors des motifs de participation citoyenne et d’engagement politique, pour que cela ne se reproduise plus jamais. De fait, il conviendrait de voir dans la situation du CANAL une affirmation souveraine qui consistait à réclamer haut et fort, pour le peuple haïtien humilié et déshumanisé, une «rédemption collective, avec nous, par nous et pour nous». Voilà pourquoi, au bout du compte, le personnage de Papa Coq invective ainsi l’ignorance des Borricains, pour les maltraitances physiques commises par les militaires dominicains sur les Haïtiens:

«Vous ignorez peut-être qu’un de nos présidents du temps jadis, du nom de Fabre Geffrard, avait apporté à votre peuple, au peuple “borricain”, son appui inconditionnel, pour empêcher votre pays, la RÉPUBLIQUE BORRICAINE, de tomber une nouvelle fois sous le joug de l’Espagne! Vous ignorez sans doute qu’un autre président de la RÉPUBLIQUE DE TIERRA-BOYO, du nom de Nissage Saget, cette fois, par le biais de son chargé d’affaires en poste dans la capitale des ÉTATS-DU-MONDE, avait mis tout son poids dans la balance pour empêcher le gouvernement de ce vorace pays d’annexer le vôtre et de faire de vous de fidèles vassaux! Vous ignorez probablement que le président Louis-Eugène Roy, de la RÉPUBLIQUE DE TIERRA-BOYO, s’était empressé — au lendemain même du 2 septembre 1930, date à laquelle un cyclone dévastateur avait fortement saccagé la capitale de votre pays, SANTO BORRICO — de dépêcher auprès des victimes borricaines un avion et même un bateau contenant des médicaments et des vivres alimentaires, sans compter d’autres expéditions de secours incluant des médecins, des infirmières, des étudiants en médecine, des télégraphistes et des ingénieurs, etc. Vous ignorez tout ça, n’est-ce pas? Dites-le-moi, bande de merdeux!» (p. 267-268)

Eh bien! oui, le brave homme allait bien vite connaître le sort qui lui était prédestiné, car «l’ordre fut donné de lui attacher mains et pieds, pour ensuite le jeter de force sur la plateforme d’un camion de police, aux abords duquel se trouvaient d’autres policiers appelés à compléter le sale boulot, comme on le faisait des esclaves du temps jadis, que l’on précipitait odieusement dans l’abîme des maux, la cale des navires.» (p. 268-269)

Avec ce roman du professeur Edgard GOUSSE, «UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE», toutes les extorsions et tous les affronts subis aux mains des Dominicains par les Haïtiens victimes de racisme et de discrimination, d’une part, de l’irresponsabilité des propres dirigeants haïtiens, d’autre part, sont mis sur la sellette de la condition humaine, résiliente, on ne saurait le nier. En dépit de l’attitude hostile des uns et des autres, des gens d’ailleurs évidemment, ce peuple, le nôtre, refuse obstinément d’abandonner le rêve d’un retour possible à sa dignité de peuple, alors que le génocide est bel et bien planifié depuis toujours et n’attend que son heure, tandis que tout ce qui concerne Haïti n’a d’importance aux yeux de cette communauté internationale que lorsque le pire est finalement arrivé et a déjà atteint son point de non-retour.

Ouf! Ce roman-vérité — il faut bien l’appeler par son nom —, «UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE», est au bout du compte un récit rédempteur qui met en évidence la nocivité mortifère des décisions politiques, racistes et irresponsables, depuis l’Occupation américaine d’Haïti et la pertinence du dépouillement de la nation haïtienne, pour la simple raison qu’elle est «nègre» et «rebelle».

Ce patriotisme dessalinien rallumé dans les yeux de l’enfance qui réclame un lendemain meilleur pour son pays, cette détermination christophienne des femmes et des hommes du Nord, ce soutien quotidien d’une population aux abois, victime trop longtemps du racisme dominicain, cette passion haïtienne de retrouver notre dignité perdue autour d’un canal sont autant de ferments qui nous permettent de croire qu’Haïti n’est pas mort! Adieu, politiciens véreux, juges corrompus, sénateurs sans programme, présidents aux discours merdiques larvés de larbinisme, bourgeois béni-oui-oui des néo-colonialistes sans vergogne! Que leurs exemples de solidarité et de détermination deviennent le ferment qui redonne espoir à toute une race d’hommes!

«UN CANAL POUR DEUX MOITIÉS D’ÎLE» d’Edgard GOUSSE, tout bien considéré, un roman mêlant fiction et documentaire, mais qui nous interpelle vivement bien plus et de différentes manières. De fait, cette bravoure retrouvée de nos héros, dans les yeux des Haïtiens actuels, dans leur résilience et leur combativité face au laxisme des gouvernants haïtiens, ont vite fait de rétablir et de maintenir l’équilibre, car ces derniers — nos propres dirigeants, bien sûr! — pour une poignée de lentilles et pas davantage se seraient sans doute empressés de donner raison au sinistre président de la RÉPUBLIQUE BORRICAINE, Luis «Abibi» Abinader.

Un tel roman, le 39e ouvrage de l’écrivain qui compte bien plus une bonne dizaine de livres inédits ou en préparation, plairait très certainement aux lecteurs d’hier, tout comme il est appelé à plaire à ceux d’aujourd’hui. Mine de rien, donc, pour témoigner de l’impitoyable efficacité du romancier Edgard GOUSSE, il convient tout simplement de mentionner que son œuvre complète, prise en considération dans son ensemble, aura déjà franchi, jusqu’à ce jour, le seuil des neuf mille deux cents (9 200) pages et atteindra sans doute les treize mille (13 000) pages, avant la fin de la cinquantième (50e) année de publication littéraire de l’auteur, période se situant entre 1975 et 2025.

Un roman, nous nous empressons finalement d’ajouter, que tout un chacun aurait intérêt à lire et à relire, pour mieux saisir les tenants et aboutissants de cette tranche particulière de notre histoire de peuple. Car l’auteur nous laisse l’impression d’avoir utilisé à bon escient les représentations sensorielles de ses potentiels lecteurs au moment même de produire le texte en question…

Allez, vous aussi, le savoir!

Jean-Elie Gilles, Ph.D
University of Washington,
Seattle, USA

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 Viré monté