Potomitan

Site de promotion des cultures et des langues créoles
Annou voyé kreyòl douvan douvan

Séisme à Haïti - 12 janvier 2010
Quinze ans après - 12 janvier 2025

Philippe Dodard

Philippe Dodard "Trapped in the Dark". Nader Haitian Art

Quatorze ans après,
nous ne sommes pas prêts
d'oublier. Ce jour combien fatal
quand la mort jusqu`à l'horreur
près de trois cents mille
fois t'a frappée Ô Haïti, le mal
nous est resté dans le cœur
gravé de sang indélébile...
Seulement quelques secondes
ont détruit tout un monde,
la terre a tremblé et les portes
de l'enfer se sont ouvertes,
dans le néant qu'importe
sans la moindre alerte
tout emporté sur son passage
sans égard ni de l'âge
ni du fort qui semblaient défier
le temps. Tout est éphémère
mais il y a un temps de l'amer
qu'on ne peut jamais oublier....
Haïti! Haïti! Mon pays!
Même si je t'ai laissé
je ne t'ai point trahi,
par delà les sept mers
j'ai été ton cœur chercher,
ton sol coulé vers l'amer...
Tes fils sont partis là bas
où dans ton sang tu bats
la campagne, ta veine
de divisions vaines
déchirée d'issues,
d'une misère sans issue...

Guy Cayemite

*

Une messe à la Villa d’Accueil en mémoire des victimes du séisme de 2010

Par Valéry Daudier
Le Nouvelliste, 13.01.2025

Les membres du Conseil présidentiel de transition, le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, des membres du gouvernement, du corps diplomatique, entre autres, ont assisté, dimanche 12 janvier 2025, à une messe célébrée à la Villa d’Accueil en mémoire des victimes du séisme dévastateur du 12 janvier 2010 qui avait fait plus de 250 00 morts, selon les chiffres officiels.

15 ans après, de nombreuses infrastructures détruites n’ont toujours pas été reconstruites. Certains bâtiments publics, des hôpitaux ou encore des facultés reconstruits au centre-ville de Port-au-Prince ont été récemment vandalisés par des gangs qui occupent une bonne partie de la région métropolitaine ces dernières années.

Il n’est plus possible de se rendre sur le site du mémorial érigé à St-Christophe (route de Titanyen) pour saluer la mémoire des victimes du tremblement de terre à cause des gangs qui contrôlent la zone.

À suivre ici: Le nouvelliste

*

12 janvier 2010: Max Chauvet livre son témoignage 15 ans après

Par Jonasson Odigène
Le Nouvelliste, 10 janv. 2025

Ce vendredi 12 janvier 2024 marque le quatorzième anniversaire du terrible séisme de 2010. Des centaines de milliers de compatriotes ont perdu la vie ce jour-là, autant ont été blessés ou ont subi un traumatisme. 

Le 12 janvier 2010 marque aussi la date de la plus grande destruction de richesse en un jour qu’à connu le pays depuis son indépendance. Des milliers de maisons ont été détruites, des pans entiers du pays ont été défigurés. Certains propriétaires n’ont jamais pu remonter la pente et le centre-ville de Port-au-Prince est encore out of business...

À suivre ici: Le nouvelliste

*

Haïti: Comment le séisme du 12 janvier 2010
affecte la vie des gens 15 ans après?

Charilien Jeanvil

P-au-P., 11 janv. 2025 [AlterPresse] --- Les survivantes et survivants du tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti n’ont pas pu se reconstruire de manière adéquate. Les problèmes s’accumulent avec l’aggravation de la crise multidimensionnelle. Les Haïtiennes et Haïtiens sont en proie à toute une série de traumatismes ces dernières années au point que parler du séisme réveille les séquelles.

C’est, en substance, l’analyse de la psychologue clinicienne Katia Henrys lors de sa participation, à la veille du 15e anniversaire de la catastrophe, à l’émission FwoteLide sur AlterRadio, 106.1 Fm à Port-au-Prince et en lignem et suivie par AlterPresse.

Le bilan officiel du tremblement de terre du 12 janvier 2010 est de 300 mille morts, 300 mille blessés et 1,5 million de sans-abris dans la capitale Port-au-Prince, dans la région des Palmes (Léogâne, Grand-Goâve, Petit-Goâve) et dans la ville de Jacmel (département du Sud Est).

Individuellement, les gens font face à des carences symboliques, a relaté Katia Henrys, car, a-t-elle soutenu, les deuils n’ont pas été consommés correctement. Il y a également l’incarnation des disparu.e.s dans la mémoire des proches. Collectivement, l’inaccessibilité du Mémorial qui a été érigé en périphérie nord de la capitale, en raison de l’action criminelle des gangs armés, porte préjudice.

Il s’avère impossible pour de nombreuses personnes de pouvoir tirer des leçons de l’événement et se préparer en conséquence a souligné la professionnelle de psychologie.

Katia Henrys a insisté sur la nécessité pour les survivantes et survivants, de se reconstruire et se préparer en prévision d’autres catastrophes.

15 ans après, les séquelles persistent. Le contrecoup du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 est terrible. De nombreuses personnes sont contraintes de vivre amputées d’un ou de plusieurs membre.s. L’ascenseur émotionnel reste intense pour une autre catégorie, incapable d’accepter la perte d’un être cher. À chaque rappel, les émotions ressurgissent a soutenu Katia Henrys.

15 ans après, le niveau élevé de la dégradation du pays affecte grandement le tissu social. Aujourd’hui, les déplacés se comptent par centaines de milliers à cause, cette fois, de la fureur des gangs.

La relativité de l’effet des pleurs

Crier se révèlerait être une thérapie efficace pour se débarrasser d’émotions refoulées. Cependant, le fait de ressasser un événement douloureux représente un problème majeur pouvant avoir des incidences sur le bien-être des gens.

Si cela persiste 15 ans après, il y a un problème qui n’est pas résolu, a souligné la psychologue, arguant que c’est dangereux que les gens immergent dans les émotions difficiles sans aucun motif positif. D’où la nécessité d’avoir ou de garder des héritages positifs et symboliques des disparus.

Quels comportements adopter?

Il n’existe pas une formule spécifique, a déclaré Katia Henrys, faisant état de l’impossibilité de réprimer ses émotions. Il faut juste en prendre conscience, les reconnaitre et essayer de tirer le positif, a-t-elle suggéré. Certains cultivent une sorte de paix d’esprit en lien avec le ou la disparu.e. D’autres peuvent se réjouir d’un symbole, un bien par exemple, a-t-elle énuméré.

Peut-on (toujours) parler de résilience?

La population haïtienne a déjà trop encaissé et n’en peut plus, s’est désolée Katia Henrys, qui a dressé un constat accablant.

C’est difficile pour quelqu’un ayant vécu de gros traumatismes de continuer à faire face constamment à d’autres traumas. Son esprit ne se repose pas. Cette situation peut engendrer de nombreuses maladies cardiovasculaires dont l’hypertension artérielle et le diabète. En outre, cela peut donner lieu à des relations difficiles dans certaines familles a avancé la psychologue clinicienne.

Malheureusement, a-t-elle décelé, la structure étatique d’assistance à la santé mentale, créée après le séisme de 2010 par le ministère de la santé publique, est inopérante. Le pays fait également face à un gros handicap, l’exode massif de professionnels de santé. Les efforts déployés sur le terrain, notamment par l’Association haïtienne de psychologie, ne sont pas suffisants, selon la spécialiste.

L’espoir est tout de même permis dans cette situation effroyable. Katia Henrys a invité à s’inspirer des professionnels.les de divers secteurs dont ceux et celles de la presse et des arts, qui parviennent à être productifs.ves dans leur activité quotidienne, malgré les tourments.

15 ans après, la vulnérabilité d’Haïti s’est accentuée. Le pays a sombré dans une crise multidimensionnelle sans précédent marquée notamment par la dégradation accélérée de l’environnement, l’insécurité asphyxiante, la faim, l’instabilité politique et l’absence de certaines institutions régaliennes.

Les nombreuses recommandations sur les comportements à adopter, les modes appropriés pour construire les maisons et les bâtiments publics, la cartographie sismique du pays, les caractéristiques du sous-sol, ne sont toujours pas mises en application, avait fustigé l’ingénieur-géologue Claude Preptit lors d’une interview avec AlterPresse en 2024.

«La situation sismique reste pratiquement inchangée. La menace reste telle qu’elle a été, avant même cette date cauchemardesque du 12 janvier 2010».

«Ce qui a changé, c’est la vulnérabilité de la population qui s’accentue davantage. Nous devons prendre des mesures pour agir et réduire la vulnérabilité. Je ne crois pas que nous atteignons cet objectif, malgré les nombreuses études sur la question sismique en Haïti et sur les mesures à prendre pour mieux préparer la population face à un éventuel puissant séisme», s’était alarmé Claude Preptit. [cj gp apr 11/01/2025 21:30]

*

Haïti : Quid de l’aménagement du territoire national,
15 ans après le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010?

Par l’ingénieur-agronome Moïse Charles *
Soumis à AlterPresse le 10 janvier 2025

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti a été l’une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices de l’histoire. Il a provoqué la mort d’environ 230,000 personnes et a laissé des millions d’autres sans abris.

En mémoire des victimes, il est essentiel de se souvenir des vies perdues et des souffrances endurées.

Des souffrances générées par le manque d’aménagement du territoire.

Depuis la promulgation de la loi sur la Régionalisation et l’Aménagement du Territoire en 1982 et le vote de la Constitution du 29 mars 1987, le système traditionnel de Planification sectorielle et globale, sans préoccupation spatiale, est mis en question en Haïti, au profit d’une nouvelle approche s’articulant autour de la nécessité d’intégrer la dimension spatiale dans l’élaboration des Plans et Programmes de développement économique et social.

Contrairement aux anciennes pratiques axées sur la centralisation excessive, l’article 81 de la nouvelle Constitution dénote une réelle volonté décentralisatrice: «le Conseil départemental élabore le Plan de développement du département, avec l’appui de l’Administration publique».

C’est dans ce contexte que s’inscrit la problématique actuelle de la planification en Haïti, dont l’une des exigences réside, sans conteste, dans la participation active des collectivités territoriales et locales aux prises de décisions les concernant.

Somme toute, la planification territoriale en Haïti est confrontée à certains problèmes : la Constitution a établi, depuis 1987, les mécanismes à mettre en place pour favoriser l’émergence de la décentralisation dans le pays. Mais, jusqu’à présent, le nouveau système de planification décentralisée est encore en gestation. Les structures prévues à cet effet, même quand elles existent, ne sont pas fonctionnelles. C’est pourquoi aucun Plan départemental n’a encore vu le jour, malgré les impératifs de la Constitution.

L’événement du mardi 12 janvier 2010 met aussi en évidence un diagnostic de la situation économique et sociale d’Haïti, et passe en revue le cadre méthodologique et les instruments nécessaires à l’élaboration des Plans départementaux en Haïti.

Il convient d’insister sur le fonctionnement adéquat d’un Cadre national de planification (schéma national d’Aménagement du territoire) devant servir de guide à l’élaboration des schémas d’Aménagement départementaux et des Plans départementaux.

Créé en réponse à un constat alarmant et à la nécessité d’actions cohérentes et coordonnées en matière d’aménagement du territoire, le Comité interministériel d’aménagement du territoire (Ciat) est une institution étatique, qui a pour mission de définir la politique du gouvernement en matière d’aménagement du territoire, de protection et de gestion des bassins versants, de gestion de l’eau, de l’assainissement, de l’urbanisme et de l’équipement.

Le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010 met en évidence l’état d’extrême vulnérabilité d’un territoire, qui s’est déstructuré au fil du temps, dans sa dimension urbaine comme dans sa dimension environnementale.

Dans le cas présent, la notion de faute humaine s’ajoute à celle d’une nature hostile; ce seul fait nouveau devrait être le support d’un sursaut national permettant de restaurer la confiance de la population.

Les enjeux de la reconstruction

Redonner le goût de l’action collective et du bien-être commun, redonner le goût de l’action collective et du bien commun figurent parmi les enjeux de la reconstruction.

Ce n’est plus l’objet d’un débat mené en vain depuis trop longtemps, c’est maintenant une nécessité vitale.

Sans oublier le décret 2006 sur la gestion de l’environnement et la conduite de chaque citoyenne de chaque citoyen, il faudrait que l’environnement représente Ie support de toute croissance économique et que la qualité de l’environnement influence directement sur la qualité de la vie.

En outre, le décret considère que la dégradation de I’environnement haïtien a atteint des proportions alarmantes, hypothéquant Ie développement durable du pays et qu’il est impératif pour I’État de prendre des mesures appropriées pour la sauvegarde et la protection de I’environnement.

C’est pour cela qu’il est du devoir de l’État de promouvoir I’éducation écologique, en permettant un meilleur accès des citoyennes et citoyens a I’information y relative, afin qu’elles et qu’ils puissent participer et être attentives et attentifs aux décisions, qui ont des incidences sur I’environnement et Ie développement durable.

Ce décret préconise qu’une bonne gouvernance environnementale, avec l’intégration et Ia participation de l’État, des collectivités territoriales et de la société civile, est un important instrument de lutte contre la dégradation du cadre de vie, contre la misère et la pauvreté.

Le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010 a également mis en lumière la résilience du peuple haïtien ainsi que l’importance de l’aide internationale et de la solidarité en cas de crise.

Souvenons-nous de celles et de ceux qui ont perdu la vie, et continuons à soutenir celles et ceux qui, malgré les défis, s’efforcent de reconstruire leur vie.

15 ans de tremblement de terre, 15 ans de séisme, quelle que soit l’appellation, l’urgence est de mise.

* Ingénieur en environnement, spécialiste en droit international de l’eau.

*

Droits humains: Le Rnddh déplore les conditions de vie préoccupantes dans de nombreux sites
de personnes déplacées en Haïti

Par Emmanuel Marino Bruno

Photos: Réseau national de défense des droits humains (Rnddh)

P-au-P, 13 janv. 2025 [AlterPresse] --- Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) alerte sur les conditions de vie infrahumaines et préoccupantes de milliers de personnes déplacées dans de nombreux sites, situés dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, à l’occasion du 15e anniversaire, le dimanche 12 janvier 2025, du tremblement de terre dévastateur du mardi 12 janvier 2010 ayant fait environ 300 mille morts et d’innombrables dégâts, dans un rapport dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

Les résidentes et résidents dans plusieurs sites d’accueil vivent dans l’insalubrité, à cause d’une absence de nettoyage des espaces occupés, malgré les efforts des organisations privées ou non gouvernementales, qui tentent de les aider à assainir les espaces occupés.

«Même pour les sites nettoyés, la collecte des détritus n’est pas régulière. Ce qui rend encore plus insalubre les espaces et favorisent la multiplication des rongeurs et des insectes de toutes sortes, dans les sites».

«L’accès à des fosses d’aisance propres et sécures n’est pas assuré à toutes les personnes déplacées. De même, les espaces pour le bain ne sont pas disponibles dans tous les camps. Dans d’autres, leur disposition présente un danger pour les femmes et les filles, qui ne peuvent pas les fréquenter la nuit», relève le Rnddh dans son rapport d’enquête couvrant 59 sites d’accueil de personnes déplacées.

Actuellement, au début de l’année 2025, Haïti compte au moins 117 sites d’accueil de personnes déplacées, localisés dans huit (8) communes des départements de l’Ouest et de l’Artibonite, souligne le Rnddh, citant les données combinées de la protection civile et du réseau.

Ces espaces accueillent plus de 150 mille personnes, dont 29 mille 988 mineures et mineurs, soit 20% de la population des personnes déplacées.

Le Rnddh critique l’irresponsabilité de l’État haïtien, qui ne prend pas en charge les difficultés d’accès à l’eau potable et à l’eau de service.

«Dans 39% des sites monitorés, les personnes déplacées n’ont pas accès à l’eau potable, contre 59% qui peuvent l’acheter ou qui la reçoivent en don. De même, les personnes déplacées de 63% des sites monitorés n’ont pas accès à l’eau de service domestique contre 35 %».

Sur le plan de la santé, l’État haïtien n’intervient que dans certains des sites d’accueil, en abandonnant les autres à leur sort ou aux organisations privées ou non gouvernementales, signale le Rnddh.

Le Réseau national de defense des droits humains note une absence de programmes de soins de santé dans 15% des sites monitorés.

«Des programmes d’octroi de soins de santé sont mis en œuvre par l’État haïtien dans seulement 44 % des sites monitorés. Dans 41 % des autres sites, les personnes déplacées comptent sur des organisations privées ou non gouvernementales».

Plusieurs personnes, présentant des signes visibles de problèmes de santé physique ou qui s’en plaignent, ont été dénombrées dans 93% des sites monitorés.

«Dans 41% des sites monitorés, des personnes, présentant des signes de problème de santé mentale, ont aussi été recensées, contre 59% qui n’ont rien mentionné à ce sujet».

L’organisme de défense des droits humains fait remarquer combien la sécurité des personnes déplacées ne constitue pas une priorité pour les autorités étatiques.

Des actes de violences, comme bagarres suivies de coups et blessures, vols, injures, troubles à l’ordre public, violences sexuelles, violences physiques et sexistes à l’égard des femmes et des filles, ont été enregistrés dans 73% des espaces monitorés contre 27% qui n’en ont jamais connus, jusqu’à date.

Le rapport du Rnddh fait état de «la vulnérabilité et du dénuement, dans lesquels vivent les personnes déplacées, dont l’existence est rythmée par les intempéries, qui les forcent à passer la nuit sans dormir, et par les attaques de gangs armés, qui souvent les poussent à se réfugier ailleurs».

«Les enfants, les personnes du troisième âge ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes vivant avec une déficience motrice ou sensorielle, souffrent encore plus de cette situation de vulnérabilité et de dénuement».

Le Rnddh recommande aux autorités étatiques de prendre en charge toutes les personnes déplacées et de mieux coordonner l’aide humanitaire, offerte par les organisations privées et non gouvernementales.

Il invite les organisations privées et non gouvernementales à contacter obligatoirement les responsables de comités de camps, en vue de s’enquérir des besoins réels de la population des personnes déplacées.

Traiter les personnes déplacées dans le respect de leur dignité humaine et de leurs droits fondamentaux à la santé, à l’alimentation, à l’éducation et à un environnement sain et tout mettre en œuvre, en vue d’assurer la sécurité des personnes vivant dans les sites d’accueil de personnes déplacées, figurent parmi les recommandations du Rnddh.

Il encourage aussi la police communautaire à prendre le contrôle de ces espaces, investir dans la sécurité, en procurant aux forces de l’ordre le matériel et les équipements policiers et militaires, dont elles ont besoin, pour rétablir la paix et la sécurité en Haïti. [emb rc apr 13/01/2025 14:00]

 

* * *

Commémoration 2024

Commémoration 2023

Commémoration 2022

Commémoration 2021

Commémoration 2020

Commémoration 2019

Commémoration 2018

Commémoration 2017

Commémoration 2016

Commémoration 2015

Commémoration 2014

Commémoration 2013

Commémoration 2012

Sommaire des pages commémoration 2011

Poèmes:

Articles et autres:

Sur le web:

* * *

Séisme sommaire

*

Viré monté