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Mémoires du temps de l'autobus Max-Jean Milienne
Mémoires du temps de l'autobus, Max-Jean Milienne • Les Éditions Amalthée • |
Quatrième de couverture
«La mémoire, c’est comme un puits sans fond dans lequel vous vous obstinez à chercher. C‘est aussi une richesse que personne ne peut vous dérober.»
1953-1954, la Martinique n’est encore qu’à moitié réveillée mais Fort-de-France oscille déjà entre le passé et l’avenir, le taureau qui terrorise tout un quartier et les belles Américaines au capot rutilant.
Les odeurs, les saveurs renaissent lentement. L’auteur retrouve peu à peu l’enfance heureuse qu’il a vécue, dans un univers rythmé par les voyages en autobus, pour les vacances ou pour Noël.
L’autobus, engin fascinant, poste d’observation irremplaçable, ouvre alors les portes de la mémoire, liée à tant et tant de souvenirs issus d’un monde désormais disparus.
1948, Centenaire de la libération de l’esclavage et naissance de l’auteur. Il passe une partie de son enfance entre Paris, Rivière Pilote et Fort-de-France, avide de voyages et d’aventures. Il fait ensuite des études de technicien supérieur en mécanique industrielle puis travaille dans l’industrie, la banque et la sécurité sur plusieurs continents avant de s’établir définitivement en Suisse.
Ce premier récit est une invitation au voyage qui n’attend plus que son lecteur pour se laisser porter au gré de ses souvenirs.
Présentation de l'œuvre
1953-54. La Martinique vient à peine de sortir de son statut de colonie. Grâce à la lutte d’émancipation menée par des leaders comme Aimé Césaire, l’île est devenue département français d’Outre-Mer en 1946. Elle n’a pas encore pris pleinement conscience de son identité et du développement qu’elle pourrait vivre. C’est dans climat d’une ruralité colorée que le jeune Max-Jean Milienne grandit. Né à Fort-de-France, d’une mère institutrice et d’un père entrepreneur de pompes funèbres, il découvre son pays à travers ses voyages en autobus. «Aller jusqu’à Rivière Pilote était une expédition, mais l’était-ce vraiment?»
Lentement, la mémoire d’une enfance émerveillée, joyeuse, remonte à la surface. Une mémoire qui refuse parfois de se laisser dompter, qui trahit aussi, qui remodèle les souvenirs. Mais ils sont nombreux, car l’auteur est un observateur très pointu de sa vie quotidienne: la maison familiale, la rue, la classe d’école, le cinéma censuré par le curé, le voyage dans la France d’après-guerre, et les fêtes qui rythment l’année, Carème et Nativité. Le texte se nourrit d’aventures personnelles, d’anecdotes croustillantes, où le narrateur retrouve le bonheur d’un passé perdu.
Mais à travers le récit, Max-Jean Milienne questionne aussi le passé, un temps révolu qui a disparu avec la modernité. Formé en France dans le domaine de la mécanique industrielle, Max-Jean Milienne a beaucoup voyagé avant de s’installer en Suisse dans les années 80. Mémoires du temps de l’autobus est le premier recueil de nouvelles qu’il publie aux Editions Amalthée.