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Fouad et les chants de la paysannerie |
Paru aux Editions Freda, Djoumba pou dlo ble est le nouveau recueil de poèmes de Fouad André. Un véritable travail esthétique qui relance sa poésie dans une quête d’identité et une harmonie avec la nature. Une écriture à la fois neuve et renouvelée, qui garde l’essence de sa plume créole enchantée, parcourant contes traditionnels haïtiens, proverbes, chants de la paysannerie, imaginaire collectif et mystique vodou. C’est du Fouad André pour celui qui connait bien la poésie de ce diseur d’expériences: riche en jeu de mots, intense en images et rythmée, comme s’il s’agissait d’un texte préalablement dit avant d’être écrit.
Mwen niche pye vag yo toupatou…
Gad jan lavi bèl
Lè fanm pran plas lanmè
André Fouad, dans ce recueil tente de définir la poésie, sa poésie plus particulièrement, comme il arrive que la poésie contemporaine haïtienne, comme la langue créole, part souvent en quête d’un discours protégé, mais imposant sur elles-mêmes, devant tant d’appropriations faites par leurs auteurs et créateurs. Dans cette quête, l’auteur, loin de perdre son élan, trouve des comparaisons sur le jeu permanent, presqu’incontournable, effectué dans l’écriture poétique moderne et qui donne cette impression de neuf, car encore qu’est-ce qu’un poème si les vers ne sonnent pas neufs, si les « bouts de phrase » tels que Fouad le mentionne, ne sont que ceux entendus sur le trottoir à longueur de journée?
A suivre ici
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