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Eléments pour un dictionnaire
historique Choukamo kréyòl Gwadloup
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Résumé
L’histoire d’une langue est indissociable de l’Histoire du ou des pays où se parle cette langue.
La philologie permet de remonter, grâce aux écrits, à l’origine d’un mot. Notre ouvrage présente l’origine d’un millier de mots créoles, que l’histoire nous a laissés en héritage, provenant de diverses langues. Ces langues n’ont souvent pas de traces écrites, soit parce que les langues amérindiennes ou africaines de cette époque ne s’écrivaient pas, soit parce que les Engagés et les Matelots venant de France et d’Europe ne savaient le plus souvent ni lire ni écrire et ne parlaient qu’une variante dialectale du français, du castillan ou d’autres langues.
Ainsi dans cet ouvrage nous pourrons découvrir: que kwi serait amérindien (taïno ou arawak), que moun viendrait du français monde, que sipé serait d’origine latine (recepere), que krazi viendrait du Picard crasille, que krasè, avare, du créole martiniquais viendrait du nom de Crassius haut dignitaire de la Rome antique lequel était aussi pingre que radin, que zwèl viendrait de l’Anglais is well, que nèg-mawon viendrait de l’Espagnol cimarron, que pawoka viendrait du Tamoul, que annen, grand frère, viendrait de l’Hindi, que zouk viendrait de mazouk qui lui-même viendrait du Polonais mazurka; enfin que le nom Guadeloupe viendrait de l’Arabe Oued el houb, rivière de l’amour, les Maures ayant occupé l’Espagne et donc l’Estrémadure pendant six siècles.