Les courbes articulaires
L’attache délicate
Souples lèvres complices
Des césures digitales

Au faîte des partitions musicales
Une empreinte tactile épineuse

Cambrures rompues aux modulations aériennes
Fissures lambrissées en suspensions tonales

Passages alizéens d’une surtension cardinale
Palpitations philharmoniques

L’écho des carcans tartane le cuir des troncs linéaires
En tête la mélodie fluide essentielle

Émois au levant quand la palme s’alarme
Herses altières aux soupirs désarmants

Dans la case vouée au règne du silence
S’effleurent en pensée
La brûlure des soupirs à l’ombre des regrets
S’émeuvent les lignes mélodiques libres
Se tressent cordes accortes

Les volets balbutient dans le jour qui se cherche
Labels florissants de détresses ingénues

À l’ombre frêle des lances émoussées
Planent
L’Art de la Fugue

L’Offrande Musicale

 Viré monté