Constatant que les autorités publiques ont autorité durant trois décennies, en toute connaissance de cause, l’utilisation du Chlordécone et autres pesticides organochlorés dans l’agriculture antillaise alors même que ces produits toxiques étaient déjà reconnus par la communauté scientifique internationale comme dangereux pour la santé.
Déplorons, face aux conséquences écologiques et sanitaires de cette vaste pollution au Chlordécone, l’absence de plan d’action d’urgence immédiat et l’attitude discriminatoire de ces pouvoirs publics vis-à-vis des populations de Guadeloupe et de Martinique.

Interpellons les candidats à la présidence de la République, signataires du Pacte écologique proposé par Nicolas HULOT, pour qu’ils s’engagent à tout mettre en œuvre afin de :

1. Diligenter une enquête épidémiologique par des experts indépendants,
2. Dépolluer les terres agricoles contaminées en Guadeloupe et en Martinique,
3. Indemniser les agriculteurs victimes de cette calamité agricole,
4. Poursuivre devant les tribunaux les responsables de cette catastrophe écologique et sanitaire.

Guadeloupe, Martinique,  le 9 mars 2007.

Signatures à adresser ici.

1. Auteurs du livre «Chronique d’un empoisonnement annoncé – le scandale du Chlordécone aux Antilles françaises – 1972-2002». Ed. L’Harmattan – février 2007

• Lettre ouverte aux candidats aux élections présidentielles
   
• Communiqué de presse : Chlordécone, les candidats aux présidentielles interpellés
   
• Ils ont empoisonné notre terre, nos eaux, nos rivages... notre peuple
   
• Silence on empoissonne!
   
• Le scandale du chlordécone et autres pesticides aux Antilles
   
• Le Chlordécone en Guadeloupe, Philippe Verdol • Éditions Jasor • 2007 • ISBN 978-2-912594-67-0 • 11,00 €.