Nul ne peut oublier le ficus doux des fleurs de Varsovie                              ne pas se souvenir des chanteurs aimés de l’Arménie                               partager les chantiers amers                                      dans la douleur de la profonde Sibérie 

J’ai retrouvé la mort sur la presqu’ile de Crimée                   des tribuns et obusiers à Kiev                  une multitude de Russes et Tchétchènes dans les rues soulagées du Donbass

J’ai caressé le regard flou de jeunes filles /eurasiennes vieilles de misère                                des caucasiens slaves et tartares qui ne connaissent pas                            Nègres et Amérindiens de l’hiver

De pauvres Blancs sans esclaves                       des esclaves blancs modifiés pour l’Europe de la Pologne  ambitieuse mais plus raffinée que ses frontières  

 J’ai côtoyé ces paysans illettrés à longueur de journée                                    pleine comme une femme grossie par le policier d’un quartier

J’ai recherché la racine des hommes                  les racines de leur civilité contre les Africains             leur amour infini de la Pologne domestiquée

Ils ne parlent que du blé de la farine des pommes-de-terre de chou d’oignons et de sidérurgie            de l’Europe de l’Ouest qui tente                             esclavagiste à souhait

Jamais de l’or comme les Latins Bretons et Romains                                          j’imagine tout mon amour à une fine femme de l’Ukraine saccagée                            démolie au regard mou des alliés

Elle est humiliée à la hausse des fleurs                                toujours trop loin                        pour la conquête en sourdine de l’Europe de l’Amérique

*

 Viré monté