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Aire de survie à Isancia N. «Je suis le poète, meneur de puits tari que tes lointains approvisionnent.» (René Char) Gatineau - Ottawa, 6.07.2022
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Je ne parle qu’aux esprits qu’à mon aïeule Isancia femme de toutes les douleurs femme médiane de la parole décomposée en femme Hounsi-Canzos protectrice de ballerines hors-pair à l’échelle des candélabres
Je ne sens point les maléfices humains hasardées dans les ports à tabac de filles éminentes qui grouillent sous la pluie froide des gonorrhées
Je décore mes volets d’arbres fruitiers de lampadaires et d’acajou pour mieux respirer l’air des mornes sans guimauves la conjecture des marais salants l’embrassure des hommes de toutes les provinces
Je ne vois que mon aimée d’hier gant du lendemain ---- agenouillée à mes pieds bots beauté capable de toutes caricatures
Maquillage des maquillées Naomie et Martine la dividende de mes largesses sous l’orage calé en pierres d’achoppement
Ô Isancia mon bainet sous l’eau à traverser d’un temps qu’il conviendrait de parcourir les vierges folles de l’Iran
À Elle --------- qui eût aimé ces chants qui marchent dans ma ville
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