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Oriculaire à Edgard Gousse à Serge à Roussan à Mégie Gatineau - Ottawa, 19.01.2023 |
une erreur s’est installée dans ma vie Ô poète de mes avant-derniers poèmes de mes premières années d’écriture à Montréal de mes calligraphies de jeune délinquant
je n’ai jamais pu oublier nos rapports avec René Depestre qui t’a insulté d’une lettre de refus de collaborer comme Emile Olivier ô René Ô Depestre l’aimé d’étincelles
on aurait dit Phelps dans ses délires de plénitude de jeune homme bon poète mais d’extrême grandiloquence dans l’équilibre de la vie
je n’en dirai pas autant de Serge l’inaltérable le littérateur qui ne fait pas de préfaces l’infranchissable des lettres à boire le moderniste qui pourtant nous poursuit
à relire ces poètes de grâce à ne pas les comparer ni aux petits maîtres de la Suisse de France ou de Belgique ni aux bienvenus du Québec
nous avons atteint le voulu continuons l’espérance de ces magiciens des mots sans ruisseaux de peine à la poursuite des trafiquants de l’orchidée
Maurice Cadet au nom d’une rue avec étreintes dans l’écriture Roussan Camille dans ses assauts à la nuit de Jacmel Ô vertèbres Ô ossements infidèles de la Gosseline
je n’en dirai pas plus des vers insoutenables muets sans visages de Serge Legagneur glyphes des dieux et des hommes de Serge mon ami qui me manque malgré et avec tout
voici Marigot que j’ai visitée ses voiliers pour la frontière des Anses-à-Pitre voici et voilà Ulrick Henry ainsi qu’Émile Célestin-Mégie le notaire à lire sur la place de l’Empereur
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