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Nomades à Fresnel Lindor Ottawa-Gatineau, 26 Novembre 2021 |
Pour ce long article en vers libres de pissenlit j’écris ces deux mots à l’envers de mes maux porte-bonheur de l’ajoupa des Ancêtres de l’hymen étendu de ma sœur l’Afrique des Rois appauvrie mais qui renait de ses cendres
Des nomades sommes-nous de Bois Sec à Castillon terres et rivières montagneuses sans ponts d’enfants et sans passerelles O Jérémie Les Cayes Hinche Port-de-Paix et Jacmel O terres vertes de mulâtres cachés aux bornes de Kingston
Je réveille nos morts en Joshua Maishia mort pour le ciel des colibris pour la torade à l’omelette O destinée ma concurrente
Je médite des Bantoues et pygmées de la foret Centre-Africaine de filles aux regards chassés à l’arbalète d’hommes de terre salée de terreaux et de fleuves à source de femmes médisantes qui parlent et qui marchent à la roulette
Bonis du fleuve de l’esclavage Cotes d’ivoire de nos malheurs jusqu’à Gorée Sénégal de nos pleines lunes simagrées et masquées de plaisir
Voilà notre Amérique qui nous porte tous à dos d’aigle nos sauvages Caraïbes qui nous sont inconnus
O Mémoires abandonnées au fond des puits
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