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Mourir inconnue à Emily Dickinson «Il faut que tout respire et chante en nous, même le Néant.» E.D. Gatineau - Ottawa, 07.02.2023
This media file is in the public domain. Une rose une primevère des libellules morts de mon parterre asservi par les fatras du temps De ma cellule de moine je revois Émily une sœur que j’aimerais en cadeau de Noel l’étoile du matin et des soirs en attente de réincarnation Une table en bois de cerisier des portraits de maman un jardin dans la petite cour du bruit des vaisselles et casseroles La musique de ses mains du chaos et de la détresse des fantômes de sa chambre un piano désaccordé et la Bible Je revois les doigts d’un potier comme Frankétienne qui faisait du bruit sans la dictature qui pleure aujourd’hui de la vie passante des maux sans laisser de traces Mots passés par un tamis une passoire la broche de ma copine et les problèmes de la poussière Le poids de l’humanité des lilas des églantines des hibiscus de l’homme ramassé sans parapluie La vue et ses aveugles démissionnaires d’orphelinats sans se cacher Émily sans Pessoa deux cachotiers en réserve de la savane désolée Ô graphie des cultes insensés Ô glyphes de jeunes indomptés *
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