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Le métier de vivre à Cesare Pavese Gatineau, 2 août 2022 Arbre-à-pain (Artocarpus altilis). Photo Francesca Palli |
la botanique des hommes liés à la plante aux fleurs et à la synergie du soleil aimé me donne grand goût d’abolir l’esclavage des femmes à siroter
d’une marche vitale et d’un noir pimbêche d’une mulâtresse comme je les aime je vous prie de les embraser dans leur folie de donner du plaisir d’enorgueillir les survivants dans le métier de vivre
je vous soumets leurs tables d’intérêts vivants le crâne rasé ou touffu de fièvre des syllabes fronts retraités nez aquilins joues vénérables bouches véritables cous giraflés seins d’assurance ventres calibrés hanches gaillées sur des fesses carnées nerfs fémoraux plantés sous la route de ma soif ô Cap de la volupté je vous remets mes aventures des hauts lieux
le métier d’être vivant pour écrire un poème au bas des pages au-delà des marges d’acceptation des secrets de paroisse
l’inacceptable de traduire une prose en pause de la vie des filles posées sur la table folle des âges
l’inévitable de partager son sort avec Elle ô Femme de l’arbre-à-pain sans contredire les morts
l’irréparable de séjourner une seconde fois à l’autel des cœurs
la difficulté de décider des solitudes des sonnets des odes des élégies des hymnes en esquisse
à chacun sa façon d’élire les pages de la vie à chacun son métier de lire un poème pour la Paix et la crédulité des hommes
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