Ce sont ces hommes qui ont réagi contre les invalidités du ciel                                                         Paracelse ce médecin Stanislas l’Expérimentateur et Éliphas ce prêtre-chercheur de l’ombre                 qui comme Hugo de son temps insulta les oracles                              intensifia les arcanes dans l’au-delà des mers

Il y eut l’antique Zoroastre Apollynius de Thyane Pascually et autres subalternes de la Rose                       Croix de David qui jouit et chante la mort de l’aimé                           d’une obéissance absolue à l’ordre de la Sainte Écriture et sur le champ de bataille

Ce sont ces Mages de l’étoile du matin                        ces déjoués de la Haute magie                     ces occultistes qui ne savaient que lire et décrire l’almanach sombre du temps

Eût-il assez de morts pour garantir la vie des hommes et femmes de l’Orient                         des Croisés porteurs d’étincelles                 d’assassins de grands chemins                         des Seigneurs de la guerre pourtant baptisés au nom du Christ

Je n’aime pas l’arrivée des autres dans ma cellule                       iconoclaste des pages folles et des donjons de sultanes
              
Ce sont ces gens simples qui ont défait les papautés                                 plongé dans le maquis des savants occultes faiseurs de pluie et de grêle affamée

Oyez de mes ancêtres africains maltraités dans la brousse                         corrigés pour le partage des terres à déminer                                à exploiter au grand souffle de l’Europe

Oyez de ma mère et de mon père                         oubliés dans les rues de Bruxelles de Paris et de Kiev

Je me nomme et souffre d’apoplexie dans les mots comme Brierre et Depestre                         comme Papus ou Robert Ambelain ---------- brillants chercheurs d’hommes dans les nuits d’ombre

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 Viré monté