Kaz | Enfo | Ayiti | Litérati | KAPES | Kont | Fowòm | Lyannaj | Pwèm | Plan |
Accueil | Actualité | Haïti | Bibliographie | CAPES | Contes | Forum | Liens | Poèmes | Sommaire |
Port-au-Prince en haillons à Clarel Claudel et Serge Ottawa-Gatineau, 25 décembre 2022
|
Trois bambins en cavale d’une jeunesse prometteuse parachutée dans les coulisses du phonème
Deux jeunes filles en sourdine qualifiées à la course des orchidées primitifs silhouettées du jour au lendemain des parades jusqu’à présent interdites
Parabole du geôlier qui n’a de cesse que le silence de l’épervier rabougri sous les replis de l’épicier
Sache que la mer est aimée de la terre la lune critiquée pour ne pas être sublime comme il aurait fallu consoler nos soleils
Manifeste de l’innocence des prisonniers de la Toussaint --------- de Port-au-Prince en haillons légitimes des fossettes
Gestion de l’inconnu à la convocation des trois frères des cités à moitié détruites au consulat des bénitiers
Deux par deux vers l’église qui carillonne les nuits au loin des Loges persécutées
Sommes-nous des Templiers puisque nous sommes survivants uniques d’une génération de camoufleurs
Jeunes filles jeunes femmes nous voilà professionnels de l’amour donneurs d’enfants et géniteurs de corps inédits rondelés mais partagés à la mesure du temps
O fleurs lubriques de la naissance de l’homme au pavot de la femme citoyenne des mystères de l’ivresse ô confesseurs des rêves prémonitoires pour chaque individu
Je m’en irai mais baise mon rivage
*