Kaz | Enfo | Ayiti | Litérati | KAPES | Kont | Fowòm | Lyannaj | Pwèm | Plan |
Accueil | Actualité | Haïti | Bibliographie | CAPES | Contes | Forum | Liens | Poèmes | Sommaire |
Fractales à Yarwish Ottawa-Gatineau, 06 décembre2022 Mausolée d'Abakh Khoja (1600-1640, Kachgar, Xinjiang). Photo Francesca Palli. |
la langue arabe qui sort de la bouche de tout l’Empire Ottoman de la Turquie à la Syrie de l’Irak toujours brutale dans ses délais jusqu’à la Nubie et toute la Péninsule du Yémen pauvre d’elle-même
cette langue parlée hachée mordue lapée jusqu’à l’automne du Patriarche Abraham ô Abraham d’une langue déglutinée d’avance
cette terre de sable et de momies rocailleux cette terre de 6000 ans d’avant la tempête de pierres et sable qui engloutit frères et cousins de sang cette terre de l’Orient Extrême dans ses douleurs ---------- vivace dans la félinité de ses femmes qui marchent et grouillent toujours de la danse du ventre
ces femmes que je connais Jamila pour l’amour d’un nègre d’antan Meherzia fille hébétée par la pluie des mots et Yosra petite née dans mes bras forts de guinéen
je vis dans la nuit des dames de l’Orient berbère au naturel /kabyle/bédouine et arabes élevées sous les tentes et masures du Calife
ces hommes Arabes qui pratiquent le Cimeterre qui négocient toujours en marchands ambulants manient leurs femmes à toute soirée dépossédées de la langue
cette langue étouffée aux accents d’acajou brune comme la fouine de l’ange envoyé du désert monumentale chasse-à-l’homme dans l’Histoire du poète
*