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Du bout des flots à Patricia M. Ottawa-Gatineau, 11 février 2023 |
J’écrivais debout chez ma mère faute de place loin des propos de Victor Hugo le poète près de la grande table dans la salle-à-manger des frères venus d’étal mixte et prolongé
Je regardais manier les miens syllabes fraîches de normands et flamands de toutes les générations de graines semées d’eucalyptus de lys et anémones de jeunes filles du quartier en fleurs d’olive trois sœurs de teint clair mais en peine d’enjambements
Je souhaitais le bonheur parfait l’amour allongé d’une once de chair morte de salives d’eau forte et de déploiements anarchiques du sexe mâle et de la vierge
En eau douce je bois l’absinthe sans Baudelaire et le chanvre chez Sartre regénératrices molécules de l’acide nucléaire qui fait danser/qui fait philosopher
D’abord le verbe désincarné de la poésie en pleine dimension je rejette l’étendard des dieux et des écrivains qui récitent
Roland Barthes qui guérit des mots Wole Soyinka et Césaire qui polissent les morts je touche la vitalité de l’esprit du néant prédisposé du bout des doigts
La résonnance des hautes feuilles à l’ancre des mers à l’encre des loges qui pissent le pissenlit dans l’abondance des lieux de vérité
Depuis l’ordonnance des roses noires les mots vains des banquiers du grand cimetière je gère les nuits infidèles des maris les signes et symboles de la maison du citoyen
Nous avons navigué sollicité des contrats d’amitié dans ce pays de froid et d’écrits des forges prononcées partagé entre l’enclume et le marteau l’assonance des fables du sacré
Que faire d’autre sinon aimer Patricia dans ses anomalies
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