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Des fleurs hallucinées à Robert Rasta Marley Ottawa-Gatineau, 27 novembre 2022 Bob Marley à Zurich, mai 1980. Creative Commons Attribution 2.0 Generic |
Du pavot du chanvre des fleurs allégoriques du clairin du rhum et du whisky du brandy du cognac et du champagne que les femmes aiment et se lavent un matin d’histoires et de sperme allongé autour d’une cuisse immémorable
Pablo Félix et El Chapo grands bâtisseurs de rêves et d’heures occultes bénéficiaires de la tournée des grands ducs d’Espagne et de Lisbonne des petits comédiens en cavale de la vie des tourtereaux à la une des plaies de l’aimée
Ô Aimées de tous les grands chemins ô filles des Majestés à emprunter un soir de carnaval pour ne plus revenir
Ô putains de la saine alliance
Des fesses des vagins et des seins à ne plus en douter d’être de la chair à canons debout soit la tige qui enfante pour ne pas être maudite
Ma vie est belle et triste la terre j’ai peur d’une réincarnation
Je travaille donc pour la Perfection pour ne plus revenir comme Voltaire ou Hugo
De l’héroïne et de la cocaïne qui soulagent de l’Est à l’Ouest une commande de femmes allaitées sans regrets d’heures hallucinées
Un petit pain plein d’olives des Romains une branche de romarin pardonnée pour l’amour secret d’une étudiante zaïroise
Dois-je retourner à l’Afrique des Katiopés dans le bonheur d’être vierge et humain
Je me purifie au-delà de la source des hommes
Dois-je mourir sans avoir lu Dante ou Homère
Le diable n’existe pas sinon dans les livres des livres archaïques vieux comme le monde
Mais Dieu existe sous toutes les formes de la vie sincère
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