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Escalatoires à Évena Damélia et Rédemptia Gatineau - Ottawa, 03.02.2023 chaque fin d’année insoumise je me fais un petit cadeau de la place une fois pour Carl Jung autre fois pour Sigmund Freud toujours des hommes de main et de lettres à la vague des écrivains comme Sollers et Meschonnic des ouvriers comme Homère ou Jean-Paul Sartre des pilonniers comme Césaire et Senghor des hommes farouches comme Voltaire et tout Hugo des iconoclastes comme Claude Lévi-Strauss et Roland Barthes des grands frères comme Fignolé et René Philoctète même à travers les routes il faut faire venir les lignes de Jean Métellus et de Depestre les mots de Franck Étienne et les cycles de Christophe Charles des briques et des briquets qui ont forgé mon ossature ma ligature mais à chaque année nouvelle j’escalade la fille du coin/du libraire qui m’ordonne de déposer ses livres sans les lire Rimbaud Mallarmé et surtout Paul Éluard je reçois rarement des cadeaux d’anciens auteurs comme Holderlin ou D’Annunzio des démesurés comme Pessoa des animaux de la Jungle comme Asturias et Marquez de révolutionnaires passagers comme Pablo Neruda et à chaque belle occasion je m’assois et me lis les ouvrages de Wole Soyinka ou d’Alejo Carpentier navigateurs des peines à bon port je me dois de souligner les mots du bourreau bègue de nom et sans visage à tour de rôle laisse-toi aller mais accompagne-moi à la rue des glycines pour une poignée de corps scellé aux convoitises du vent mon amour tutois-moi *
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