mes amitiés de longue date au visage de fleurs d’acacia de pissenlits amers et d’oliviers fidèles jusqu’à ma cour de Carrefour des lamentins en larmes de célébrer le nouvel An

ce quartier de femmes à l’aise cette localité pleine de roses femelles qui facilitent la montée des spermes à cause de la mer

cette terre plate remplie de flibustes déguisés en redoutables chimères de la rue et de la poussière des vagues

la mer ma mère

moi l’insulaire de toutes iles d’asiles pour les vieux d’ajoupas neufs pour les jeunes délinquants à parcourir l’Amérique latine jusqu’à la foret qui mange l’Haïtien et ramollit les icones orgueilleux du stratosphère

j’écris pour ne pas mourir d’une perte de mémoire saccadée entre l’enclume et le marteau sans maitre de l’Italien                              mon ami qui aime le basilic des iles dans sa douleur

ce peuple d’esclaves qui aime à son tour les esclaves de Rome                                   voyage aujourd’hui sans histoires à la merci des hommes

j’écris pour ne pas mourir sans honte
 

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 Viré monté