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Drones pour Lise Gatineau – Ottawa, 25 octobre 2021 |
nous voilà partisans d’hommes en blanc basanés des rivières nous voilà gouverneurs des rosées et des roseaux fragiles humains de la source amovible frêles vivants de la terre promise
des Gabions que j’ai aimés aux Cayes belle de nuit les Cailles caillées de sable et de poussière d’autrefois des quatre chemins que j’ai volés sans misère et sans peine
deux fois pour toutes ces guerres monumentales bévues de tourterelles erronées
trois fois que j’aime à mon aise ma fille adoptive de tous les jours d’escampette
délétères que sont les affres du défi éternel du pain de la femme et de la faim sinon le bonjour à la fille du quartier qui sème la terreur des seins des fesses et du vagin solitaire
nul n’a le droit de sauvegarder et vacciner les dinosaures qui mangent trop de trophées de la mémoire et par l’ivresse
nul ne peut dormir en paix sans le consentement de l’arbre du saint homme de la dernière Cité
ma cité bossale des bossales d’Afrique mes rues suées de poussière d’encens que se passent iles des loisirs et jambes d’affamés
je rentre dans la santé des hommes populaires Moise des Juifs Moise Laflambeau désormais insulaire des Sémites
j’observe de nuit les Ondines qui hantent ma fille Lise de tous les jours dans les zones et pistes angulaires mais rabougries de fillettes
combien faut-il pour aimer rues et ruelles sans lavande les foyers d’accueil sans amours
combien faut-il de dévots pour interdire à l’Empereur de marcher comme ces iles usées des Métropoles
biologie de mon amour pour toi ma fille nerveuse quand je te laisse à l’embouchure des rivières folles de toi
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