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Poésie sans cesse à Yolaine C. Ottawa-Gatineau, 26 juin 2022 |
mon amour si pâle que je deviens fou de ta tristesse et de tes frères arrachés par la mort au banc du Nord de la ville terreau aménagé dans l’espoir de faire du silence le panache de la licorne funambule du terroir
à ma mère la gérence des gérants de la forêt déboisée qui s’oppose à la prudence de mes vœux tarés mon infidèle
à toi Yolaine qui eût du et dit de l’alliance des gommes mon vertébré
je te jette dans les bras de la maternité tant aimée depuis l’orage depuis les catastrophes / apostrophes de mon enfance serrée entre les doigts des cités
je t’ai voulue dans les abysses d’un temps ma première mon occultée
mais je t’ai aussi aimée dans les dissertations d’amour à la nage ton corps noir de ta bouche aigue dans l’enjambement de tes pieds tressés en lianes d’aquimafée
pour toi cette version du poème
toute la marge de l’adulte
des souvenirs alarmés
mes baisers du Cap jusqu’à l’oubli des témoins
*