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Caravanes à Chantal Ottawa-Gatineau, 11 Octobre 2021 |
Je de mon auditoire immaculé serpente les filets d’eau de femme dos de filles acharnées en filigranes d’apprentie
Continue de surplanter les fleurs géantes à toute faim utile de surveiller femme et enfants abasourdis dans leur plaisir assoupli d’anolis
Continue de jouer à l’imbécile poète qui ne connait pas les femmes qui ne connait rien de la vie mais attache à ce balcon des fleurs ramassées au passage
Je voudrais bien être la porte des heures pleines le poète des heures manipulées de bienveillance ce quelque jour d’ignorance partisan de mots savants autant que dire de morphèmes espace et corridor et vecteur des matins
N’ai-je jamais vécu dans une femme aussi petite mais tranquille d’une Port-au-Prince unique de toute terre vivante
Voilà ce quartier mon quartier d’heures sombres et silencieuses mon quartier sans vergogne mon quartier de jeune beau d’autrefois qui aurait garni le Corridor d’enfants bien nourris et souriants à reculons
Suis-je le Messager des heures rondes comme l’horloge le Connu ou l’Inconnu qui se réveille le Fakir immigré dans toute sa maigreur
Connu du rire et de la prose sans cesse me revoilà Citoyen de cœur de l’ile désespérée des Tainos
Daphné ce corps allongé comme une épingle vivante silencieuse et tardive au nom de l’amour
Que faire sinon s’occuper de Lise la fillette aimée et binome
Double fleurs hasardées dans l’omnipotence des heures calcinées en orbite quel est le nom de l’homme à marier sans la bénédiction de l’aurore
Triplet de cœurs assommés à la recherche du bonheur que puis-je entendre au tympan de la vie de ma vie d’infidèle chrétien de vaudouisant converti d’homme léger selon mes maux
J’aurais aimé t’aimer sans contrefaçon trahir la salamandre recomposée en languettes tissulaires t’interdire de me dire - bonjour le Poète te contredire et m’attacher à la lune
Certes vous partez – le pays sans raison à l’inconnu de nos rêves pourquoi devrais-je m’attendrir aux capitaux des secrets mal-aimés
Des enfants à chérir ------------ autant de femmes malléables à la fortune des cœurs en détresse je m’interdis de citer qui aimait la pucelle
Je reviens d’une terre froide ou le poete funambule n’a point le temps de hair plutôt aimer les hommes compétents des hautes feuilles les survivants accomplis à rabais de tant de morts de tant de suspicions
Hosannah qui du second baiser rallonge mes désirs Hosannah qui du Très-Haut bénit mes regrets
Surveille mes arrières O Femme de l’infantile commerce bordée de neige amoureuse de la tige
Va pour l’amour des humains sinon des vivants
Et cours au devant des morts des malandrins assassinés à chaque période d’éloquence
Va pour les adénomes hypophysaires de mon père les kystes ovariennes de ma mère les sarcomes et carcinomes de mon grand-père les glandes mammaires de ma femme
Va et cours après toutes maladies infantiles de mes rejets regrettés des samedis d’un soir à l’Halloween
Je voudrais bien m’expliquer des fleurs géantes que je cultive des femmes naines que je dorlote des petites filles que je chéris sans contredire
J’aurais aussi aimé te demander quel est le prix à payer pour deux à quatre soirs dans l’inconnu des trottoirs au bonjour de tes hanches suspectes de tes haleines si profondes d’épices
Salut à toi voyageuse passagère des mornes sans consonnes
Salut à toi misérable cœur serré sans se donner
Salut pour toi incarcérée au silo de ma folle patience ….
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