toutes ces vagues anarchées le temps d’une brève consolation de paix

tous ces oiseaux qui marchent dans les villes de La Floride                          Orlando la belle au bois vomissant réfugiés et colorés des Antilles cachés entre les lacs                          artificiels de pleine lune

mes vues et dits de l’ami des maux de mes mots stylés à l’encolure des rasades de bière            O grammairiens O poètes casqués dans la douleur d’une femme dédoublée par rédemption

nous avons vécu des forces centrifuges/centripètes                     de la rosée sans gouverneur ni sections habitant le rêve du paysan affamé

nous avons visité rues/cavernes/crèches de filles sans souci de traverser le temps et les champs de fleurs grandes comme deux gouttes d’homme

O filles dénaturées dans l’obligation de tout dire et de tout faire                      l’amour aux célébrés

O Cuba ma seconde ile              Havane des peines de ce peuple mort du 12 janvier à l’improviste                     O gens de sangs mêlés après Brésil                                     O musiciens O danseurs

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 Viré monté