des bouts de soleil relâchés depuis trente ans dans une boite                      des bouts de papier allongés pour la navigation du temps                         pleins de ratures sèches et ramifications dans la marge des évolués inconnus du poème

je ne dirai pas non à une tasse de thé bien chaude d’une geisha                         ma filature et mon aimée dans les allures du poème

je ne me sauverai pas au gré des grés de la page enfantine fondue du poème                de la fonte ancestrale de l’esprit des forges

double écrit(s) à reculons de la nasse des poètes victimes de l’encre et du papier                   de l’acte de naissance des orchidées

je ne dirai pas non plus merci à l’assaut des iguanes                                            des salamandres à expérimenter dans le bruit des ivrognes

éprouvettes éprouvées dans l’oligarchie des résultats en fleurs                                      collusion de chromosomes réparés pour la recombinaison des gènes en santé                     transcription de la molécule de la femme positionnée et amère

je divorce de la première pour mieux accueillir la seconde                      douce condamnée à la souffrance de l’amour

je dirai magnifique à la cellulose et au bambou                                   si dure que la vie est une éternité provisoire

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 Viré monté