Potomitan

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Anthologie les sacrifiés de Guadeloupe
1802-2012

Ozoua SOYINKA
Porteuse du projet
Anthologie 1802-2012

Appel à contribution

 Européennes-Europoésie

2012 représente une date importante dans l’histoire de l’humanité.
En effet, elle marque le 210ème anniversaire des martyrs de Guadeloupe (1802-2012).

HONNEUR ET RESPECT
AUX SACRIFIES de MILLE HUIT CENT DEUX

Honneur et respect à Marie-Rose Toto
Honneur et respect à Massoteau et Noël Corbet
Honneur et respect à Edouard et Hyppolite Avril
Morts pour qu’ils n’aient pas à revenir dans les fers de l’esclavage

Honneur et respect à Codou et Monnereau
Qui refusèrent d’écouter leur pays
Pour se battre aux côtés des Nègres

Honneur et respect à Palerme et Jacquet
Honneur et respect à Nicolo et Mondésir Grippon
Honneur et respect à Jean Charles et Lubin Caron
Morts pour leur liberté et la liberté de leur pays

Honneur et respect à Dauphin et Fafa
Honneur et respect à Doria et Sans Peur
Honneur et respect à Coupry et Gédéon
Morts pour la liberté de leur descendance

Honneur et respect à Icéris dit Grand Bâton
Honneur et respect à Kirwan et Mylord
Honneur et respect à René Gayan et Siméon
Morts encore pour la liberté

Vous tous morts afin qu’aujourd’hui je sois libre
Je vous rends hommage !

Extrait de Sonjé Yo (Souvenez-vous d’eux)
Réédité en 2008

Mémorial

Mémorial en hommage à Louis Delgrès, Fort Delgrès à Basse-Terre. Photo F.Palli.

Un peu d’histoire

L’esclavage et la traite négrière furent une tragédie planétaire. Des femmes, des hommes, des jeunes et des enfants arrachés à leur continent, l’Afrique, furent mis en esclavage dans les Amériques, la Caraïbe, l’Europe et dans les îles de l’Océan Indien. Voici ce que dit Aimé Césaire dans leCahier d’un retour au pays natal:

«Pas un bout de ce monde qui ne porte mon empreinte digitale et mon calcanéum sur le dos des gratte-ciel et ma crasse dans le scintillement des gemmes! Qui peut se vanter d’avoir mieux que moi? Virginie. Tennessee. Georgie. Alabama Putréfactions monstrueuses de révoltes inopérantes, marais de sang putrides trompettes absurdement bouchées Terres rouges, terres sanguines, terres consanguines». «Ils savent en ses moindres recoins le pays de souffrance ceux qui n’ont connu de voyages que de déracinements, ceux qui se sont assouplis aux agenouillements, ceux qu’on a domestiqués et christianisés, ceux qu’on inocula d’abâtardissement, tam-tams inanes de plaies sonores, tam-tams burlesques de trahison tabide».

4 Février 1794 : Première abolition de l’esclavage

L’esclavage sévissait dans les colonies françaises de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti… Depuis les cales des bateaux négriers jusque sur les plantations, des femmes et des hommes n’ont cessé de lutter et de multiples insurrections eurent lieu.

Un vent de liberté soufflait. Les habitants de ces îles avaient entendu parler de la Révolution française de 1789 porteuse des grandes idées égalitaires.

Suite aux nombreuses révoltes des esclaves et à des pressions organisées par la société des amis des noirs et d’humanistes comme l’Abbé Grégoire, la convention proclame l’abolition de «l’esclavage des nègres dans toutes les colonies» le 4 février 1794 (16 pluviôse an II),sur proposition de Levasseur, Danton et Lacroix1.

1802 : Rétablissement de l’esclavage

La Martinique occupée par les Anglais de 1794 à 1802 reste dans les fers de l’esclavage.

Napoléon Bonaparte devient le Premier consul de la France et de l’Empire colonial.

Il envoie donc deux flottes vers les Antilles, le général Charles Leclerc, son propre beau-frère, vers Saint-Domingue (Haïti) avec 20000 hommes et le général Antoine Richepance vers la Guadeloupe avec 3400 hommes. Ces chefs sont munis d’instructions secrètes fort explicites rédigées de la main même de Bonaparte. Ils doivent prendre le contrôle militaire des deux colonies et désarmer les officiers de ces pays avant de rétablir l’esclavage.

La résistance

Toussaint Louverture devenu alors gouverneur de Saint-Domingue (Haïti) le 3 Juillet 1801, mène une résistance sans égale. Mais il est fait prisonnier le 7 juin 1802 et déporté en France. Il est exilé à la forteresse du château de Joux, dans le Jura, où il décède le 7 Avril 1803.

Dessalines avec à ses côtés Christophe, reprend le flambeau. Sous son impulsion, Saint-Domingue arrache sa victoire le 18 novembre 1803 à Vertières, en battant l’armée napoléonienne dirigée par Charles Leclerc.

Dessalines proclame l’indépendance du pays qu’il nomme Haïti, le 1er Janvier 1804 sur la place d’Armes, aux Gonaïves, ainsi que la liberté générale. C’est donc le 1er pays des Mondes noirs à avoir arraché son indépendance. Aimé Césaire nous dit dans le Cahier d’un retour au pays natal qu’Haïti est le pays où la Négritude se mit debout pour la première fois et dit qu’elle croyait à son humanité. Un exemple à suivre, me direz-vous! Mais hélas, Haïti paya très cher cette audace, car le colon ne l’entendait pas de cette oreille. Elle paya 90 millions de francs or pour prix de sa liberté.

Le général Richepance arrive à Pointe-à-Pitre, capitale de la Guadeloupe le 6 mai 1802.

Des femmes et des hommes contre-attaquent, mais la rébellion est vite maîtrisée par les troupes adverses supérieures en arme et en nombre.

Plusieurs officiers devenus célèbres par leur acte de bravoure, refusent de déposer les armes et préparent la riposte. Parmi eux, Louis Delgrès, Joseph Ignace ainsi que la vaillante Solitude. Qui sont ces illustres résistants?

Louis Delgrès est un symbole de la résistance à l’esclavage2.

Né libre, il meurt libre, dressé contre la servitude. Il a tout sacrifié pour la liberté. Il est né à Saint-Pierre en Martinique le 2 avril 1766… Militaire de carrière, maintes fois remarqué pour ses faits de guerre sur le champs de bataille durant les combats opposant Français républicains et Anglais royalistes dans la Caraïbe, Delgres n’aura de cesse de lutter pour l’idéal égalitaire de la République, qu’il avait fait sien.

En 1802, Delgrès est nommé colonel de l’armée française. Affecté à la protection de la Guadeloupe, il est chargé de la défendre des appétits des grandes puissances occidentales ennemie.

Le colonel Delgrès, commandant à la Basse-Terre, convaincu du fait que Richepance vient pour rétablir l’esclavage, va déserter l’armée française et organiser la résistance. Il va donc devenir rebelle et prendre la tête d’un groupe d’hommes armés, bien décidés à lutter pour conserver cette liberté durement acquise après quatre siècles de déportations et d’avilissements.

L’ORGANISATION DE LA RESISTANCE

Louis Delgrès et son ami Joseph Ignace parviennent à convaincre, en quelques heures à peine, 200 hommes qui vont les rejoindre dans un combat inégal, pour la défense de leur liberté.

C’est avec ses compagnons d’armes, Palerme, Massoteau, Codou et Jacquet, ainsi qu’une foule de civils, qu’ils rallient Basse-Terre.

LA PROCLAMATION DU 10 MAI 1802 (Extrait)

Quatre jours plus tard, Louis Delgrès publie une déclaration, dans laquelle il annonce qu’il ne sera pas question de reddition face à la tyrannie. On y lit : « puisque le système d’une mort lente dans les cachots continue à être suivi, eh bien ! Nous choisissons de mourir plus promptement ». Résolu, il dénonce aussi les sombres desseins de Bonaparte et de Richepance : « Il existe des hommes malheureusement trop puissants par leur éloignement de «l’autorité dont ils émanent, qui ne veulent voir d’hommes noirs, ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l’esclavage».

LES PREMIERS COMBATS

Le jour de la publication de cette Déclaration sans appel, les premiers combats s’engagent. 600 soldats de Richepance sont repoussés par les hommes de Louis Delgrès au morne Soldat, à Trois Rivières.

L’ENGAGEMENT DES FEMMES

Deux jours plus tard, les femmes Guadeloupéennes s’engagent à leur tour dans la bataille et infligent de lourdes pertes aux soldats français, qui ne sont pas portés par les mêmes convictions. Malgré cette opiniâtreté à défendre une liberté déjà difficilement acquise, la loi du nombre aura rapidement raison des Guadeloupéens regroupés autour de Delgrès.

LE SIEGE DU FORT SAINT-CHARLES

Le 14 mai 1802, Richepance débute le siège du Fort Saint-Charles où Delgrès s’est retranché avec ses hommes. Après 10 jours de combats acharnés, Delgrès, Ignace et les autres officiers rebelles, à cours de munitions, quittent le fort avec le reste de leur troupe par la poterne du Galion. Ils se regroupent alors en plusieurs bataillons distincts.

Ignace se déplace avec ses troupes près de Pointe-à-Pitre. Delgrès se retranche sur les hauteurs de la Basse-Terre, au Matouba.

LE REFUGE DE MATOUBA

Louis Delgrès réfugié avec les 300 hommes qui lui reste sur les hauteurs du Matouba fait face à 1800 soldats de Richepance qui l’attaquent. Les Guadeloupéens résisteront malgré tout et parviendront, à se déplacer jusqu’à l’Habitation Danglemont située à quelques kilomètres de là.

LA MORT PLUTÔT QUE L’ESCLAVAGE

Se sachant perdu, Delgrès propose au reste de ses combattants de s’en tenir à l’engagement pris quelques jours plus tôt et décide, en accord avec tous, de mourir plutôt que de se rendre! Ils installent alors des barils de poudre autour d’eux et attendent l’arrivée des soldats français pour les faire exploser afin d’en emporter encore quelques uns avec eux dans la mort.

Le 28 mai 1802, Grand parc (Saint Claude), lui et ses troupes partent dans une immense fumée.

LES COMBATTANTS DE LA LIBERTE NE SE RENDRONT PAS!

JOSEPH IGNACE

Né vers 1769 à Pointe-à-Pitre. Joseph Ignace est charpentier de métier.

En 1794, il entre dans l’armée coloniale et devient capitaine en 1801.

En 1802, il est nommé chef de bataillon et commandant du fort de la victoire à Pointe-à-Pitre.

Il est le premier à se rebeller contre la volonté de Bonaparte de rétablir l’esclavage. En effet, lorsque, le 6 mai 1802, Richepance ordonne à Pélage de rassembler tous les soldats dans la savane de Stiwenson, il refuse et décide avec Massoteau, Palème, Dauphin et d’autres de s’enfuir. Ils se rendent à Petit Canal et s’embarquent afin de rejoindre Delgrès à Basse-Terre. Ils y arrivent le 8 mai 1802. Le 22 mai, Ignace, Delgrès et leurs compagnons décident d’évacuer le fort Saint-Charles. Ils se séparent en deux groupes.

Un groupe, composé de 675 hommes commandé par Ignace s’est dirigé vers Pointe-à-Pitre.

Ignace meurt le 25 mai 1802 d’une balle qu’il s’est tiré dans la tête afin d’éviter qu’il ne soit capturé vivant par les troupes de Gobert et Pélage qui l’assiégeaient dans la redoute de Baimbridge. Ignace avait deux fils: l’un fut tué à ses côtés, l’autre fut capturé et fusillé le 26 mai sur la place de la Victoire.

Après une résistance héroïque, 675 soldats trouvent la mort. Les survivants furent exécutés sur la place de la Victoire et sur la berge à Fouillole.

SOLITUDE

Solitude est une figure remarquable de la lutte pour la liberté en Guadeloupe. Elle s’est battue avec ferveur depuis son enfance pour la liberté.

Solitude est née vers 1772, d’un viol que sa mère a subit d’un marin sur le bateau qui l’emmenait en Guadeloupe. Elle vécue les huit premières années de sa vie avec sa mère qui s’était enfuie de la plantation.

À son adolescence, elle choisit de lutter contre l’esclavage, devient «marronne» (ndr résistante) et prend le nom de Solitude. Elle combattit aux côtés d’Ignace et de Delgrès.

Elle est enceinte et survivante de l’explosion suicide du 8 mai 1802 à Matouba. Elle est pendue le 19 septembre 1802 au lendemain de son accouchement.

Retour à l’esclavage

Ceiba pentandra

"Sous l'esclavage ce gigantesque fromager fut", dit l'historien August Lacour, "tristement célèbre pour avoir servi de potence". Le bataillon des Chasseurs des bois, commandé par le sieur de Vermont colon royaliste résidant à Grand maison Petit Carbet Trois-Rivières (Guadeloupe), eut comme mission de conduire tout esclave marron rebelle capturé en ce lieu pour y être pendu. Sur ce gibet du Trou-aux-chiens en octobre 1802 subirent l'exécution capital: Silvain Gaspard, Batoche, Moesse, Jean-Louis Paclet, Césaire Bananier... Photo F.Palli.

Le 16 juillet 1802: La loi du 4 février 1794 qui avait abolit l’esclavage est annulée par Bonaparte3.

Le 17 juillet 1802: Richepance rétablit l’esclavage en Guadeloupe.

L’insurrection matée, le général Lacrosse retrouve le pouvoir en Guadeloupe. L’ordre ancien reprend possession de l’île.

La Guadeloupe perd son statut de département que lui avait donné la République: l’élite révolutionnaire doit rendre leurs terres aux békés, les colons reprennent ainsi leurs habitations et leurs plantations, les esclaves affranchis par la Convention sont harcelés par l’administration. Après plusieurs révoltes des esclaves et le décret d’abolition de Victor Schœlcher, la Guadeloupe retrouve sa liberté en 1848.

Cette histoire est notre histoire, mais aussi celle de la France, même si elle veut l’oublier.

Il est important de prendre conscience des blessures engendrées de ce douloureux passé, car inconsciemment nous en sommes porteurs et elles nous gangrènent de l’intérieur. Il est important ne pas rester chacun dans ses retranchements, mais d’apprendre à se connaître pour apprendre à connaître l’autre afin de sortir de cette peur, de ces croyances qui nous éloignent l’un de l’autre.

Il faut dire les choses sans haine, sans animosité même si ce passé est douloureux. Chacun d’entre nous avons le devoir d’œuvrer, d’apporter notre pierre à l’édifice pour le maintien de la liberté et pour un mieux vivre ensemble.

Tous crimes contre l’humanité, toutes violations des droits humains, doivent être une leçon. Tant que l’homme n’aura pas compris que les agressions qu’il porte envers l’autre sont des agressions contre lui-même, puisqu’il sème ce qu’il moissonne, alors l’histoire recommencera. Aimé Césaire dit, toujours dans leCahier d’un retour au pays natal:

«ma bouche sera la bouche de ceux qui n’ont point de bouche, ma voix,
la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir».
«Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre un homme-hindou-de-Calcutta un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas».

Chacun est invité à retrouver le chemin de son âme, le chemin de son cœur, le chemin de la paix et du vivre ensemble.

La date de lancement aura lieu en mai 2012, à l’occasion des commémorations.

Léon-Gontran DAMAS (1912-2012)

2012 marquera aussi les 100 ans d’anniversaire de naissance de Léon-Gontran DAMAS (1912-2012).

Il est le plus méconnu des Pères fondateurs de la Négritude. Ce sera donc l’occasion de lui rendre l’hommage qui lui est dû.

Qui est Léon-Gontran Damas?

Léon-Gontran Damas, poète né le 28 mars 1912 en Guyane. Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Césaire et Senghor, grand amateur de jazz, il publia en 1937 Pigments, recueil de poèmes où il se révolte avec violence contre l’éducation créole qu’il voit comme de l’acculturation imposée. Il fit à Paris des études de droit puis, à l’École des langues orientales de russe, de japonais et de baoulé. Un de ses grands thèmes est la honte de l’assimilation. Engagé dans la politique, il fut député de Guyane.

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Gontran_Damas

Bois gravé de Frans Masereel, frontespice à Pigments.

Pigments

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APPEL A CONTRIBUTION

Vous vous sentez concerner par cette histoire et par Léon-Gontran Damas, vous pouvez apporter votre pierre à l’édifice d’un monde meilleur. Je vous invite donc à participer à cette anthologie:

  • par l’écriture de poèmes (4 maximum)
  • d’article, de témoignage, de récit (2 pages maximum)
  • photos, peinture (format A4).

Les thèmes abordés sont:

  • la liberté
  • les personnages comme Louis Delgrès, Joseph Ignace, la résistante Solitude
  • l’esclavage
  • la résistance
  • la guerre de Guadeloupe…

En ce qui concerne Léon-Gontran DAMAS

  • la vie et l’homme
  • la Négritude
  • les co-fondateurs de la Négritude, Léopold Sedar Senghor et Aimé Césaire
  • autres…

Vous joindrez une biographie de 5 lignes maximum à vos œuvres.

Vous avez jusqu’au 25 septembre 2011 pour faire parvenir votre contribution à:

Madame Ozoua SOYINKA - Courriel : ozoua.soyinka@yahoo.fr

ou Monsieur Joël CONTE - Courriel : joel.f.conte@wanadoo.fr

ou Monsieur David Andrew - Courriel : dadou.andrew@gmail.com

En attendant nous vous souhaitons une bonne inspiration.

Références

  1. http://www.karaibes.com/histoire8.htm
     
  2. http://www.ladograve.com/histoires/guadeloupe---louis-delgres
     
  3. http://www.karaibes.com/histoire8.htm

Pour plus d’informations

Pour les personnes qui n’ont pas du tout connaissance de cette Histoire, vous pouvez taper sur le moteur de recherche google:

  • Iinsurrection Guadeloupe 1802
  • Louis Delgrès
  • Joseph Ignace
  • Résistante Solitude
  • Matouba 1802…

Bibliographies

Delgrès ou la Guadeloupe en 1802 de J. Adelaïde-Merlande, Edition Karthala.

Mai 1802: La guerre de la Guadeloupe, de René Bélénus, Editions Nestor.

Joseph Ignace, le premier rebelle de Roland Anduse, Editions Jasor.

Filmographie

Sucre Amer de Christian Lara.

1802, L’Epopée guadeloupéenne de Christian Lara.

Sites internet

http://rebellyon.info/1er-avril-1802-Napoleon-envoie-des.html

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ACTIONS ORGANISEES PAR RENCONTRES EUROPEENNES-EUROPOESIE

  • Diffusion d’un bulletin d’information bimestriel

  • Rencontres littéraires et poétiques hebdomadaires

  • Partenariat avec plusieurs associations (Francophonie du Val d’Yerres, Premier Rendez-vous poétique de Cabourg, Rencontre poétique de Lille, Rencontre poétique de Bourgogne, Délégations internationales,…)

  • Concours et anthologies

  • Concours et anthologies au profit de l’UNICEF

  • Hommage à Aimé Césaire

  • Partenariat avec l’association «Vaincre la mucoviscidose»…
     

  • 18 décembre 2009 : Anniversaire des 7 ans de carrière de la Poétesse Ozoua SOYINKA

  • 25 mars 2010 : 12ème Printemps des poètes

  • 15 mai 2010 : Célébration des 20 ans de Rencontres Européennes-Europoésie

  • 27 juin 2010 : 1ère Edition de l’Hommage à Aimé Césaire

  • 22 mars 2011 : 13ème Printemps des poètes

  • 18 avril et 26 juin 2011 : 2ème Edition de l’Hommage à Aimé Césaire

ACTIONS A VENIR

  • 2012 : Hommage aux Pères fondateurs de la Négritude

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Association Rencontres Européennes-Europoésie Président Joël CONTE
Membre agréé de la Fédération Internationale des Associations Culturelles, Artistiques, Poétiques, Littéraires Francophones  (F.I.P.F.)                                  
Siège social : 21 Rue Robert Degert 94400 Vitry Sur Seine
Tél : 06 08 98 67 02 joel.f.conte@wanadoo.fr
http://europoesie.centerblog.net      http://Contesie.over-blog.fr

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