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Lizin Tanbou, projet artistique et culturel

29 mai 2010 - Basse-Terre (Guadeloupe)

Lizin 2008

Beauport, 21 juin 2008.

Le 29 mai 2010, pour répondre à l’invitation que lui a lancé l’Artchipel- Scène Nationale de Guadeloupe, Lizin Tanbou présentera le second tableau d’une trilogie musicale sur l’aventure du peuple de la Guadeloupe interprété par 100 tambours.

L’édition 2008, un précédent qui a suscité une confrontation à l’excellence et à la prise de risque artistique

La manifestation Lizin Tanbou, événement dédié à tous les tambours de Guadeloupe, a tenu sa première édition le 21 juin 2008 à Beauport.

Le temps d’une nuit, près de 5'000 personnes ont assisté à de multiples prestations mettant tour à tour à l’honneur les différents tambours de l’île, et ont acclamé une création pour 100 tambours, retraçant l’histoire des travailleurs de la canne à travers les siècles, composée et dirigée par le percussionniste guadeloupéen Klod Kiavué.

Ce spectacle constituait le rendu d’un vaste chantier d’ateliers greffés sur de multiples structures d’enseignement du tambour ka à travers le territoire, auquel avaient été associés les troupes de carnaval Anboutay et Akiyo.

Lizin

Un projet culturel habité, une prise de risque artistique assumée, la présence d’une œuvre atypique qui a su rencontrer son public, le choix d’un intervenant de haut niveau, véritable professionnel conscient de ses responsabilités face aux interprètes et au public, étaient autant d’atouts qui ont fait de ce premier rendez-vous un projet artistique et culturel de qualité tant par sa réalisation que par son originalité, sa créativité et son caractère innovant.

Et le public ne s’y est pas trompé qui a afflué de toute la Guadeloupe vers Beauport, dès l’ouverture des portes à 19h et jusque tard dans la nuit, pour un spectacle d’une seule traite sur différents emplacements stratégiques du site. La soirée s’est achevée par un lewoz mémorable.

Et chacun s’en est retourné nourri.

La complicité d’acteurs de terrain des milieux artistiques, pédagogiques et associatifs, ont été le gage de la réussite de la première édition de ce projet fédérateur.

Une nouvelle édition sous le signe de la création

Après avoir, la saison dernière, présenté les différents tambours de Guadeloupe, Lizin Tanbou se propose de les placer sous le signe de la création privilégiant échanges et interconnexions de ces instruments tout le long d’une nuit consacrée à des rendus de chantiers de création à travers le territoire.

Dans la continuité du travail entrepris depuis deux ans, une centaine de percussionnistes, professionnels et amateurs confondus, interpréteront le second volet de «Lizin Tanbou», pièce musicale qui donne son nomà la manifestation, mettant l’accent cette fois sur l’expression du gwo siwo au tempo de feu, emblème musicale de la région basse-terrienne, véritable invitation à la transe.

Le «Kolektif Tanbou», composé de tambouyés issus de la fine fleur du grand vivier des percussionnistes guadeloupéens, proposera une création aboutie où les quatre principaux tambours de l’île devront dialoguer d’une seule et même langue.

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Enfin le lewoz clôturera la nuit, grand moment de fraternité et de partage, espace privilégié de libre-échange et d’expression alliant tradition et créativité, au son des tambours de Bébé Rospart et de Voukoum.

Programme de la journée ici.

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Lizin Tanbou, projet artistique et culturel

Lizin Tanbou apporte sa pierre à l’effort commun en faveur d’une plus grande connaissance du patrimoine culturel guadeloupéen en mettant à l’honneur les différents tambours de Guadeloupe: tanbou gwoka, tanbou a mas, tanbou di bas et tambours hindous.

Klod Kiavué, compositeur des œuvres qui seront interprétées, explique sa démarche:

Pour célébrer nos tambours

«Le fil conducteur de notre analyse des différentes composantes de la société est une oeuvre musicale qui propose une évocation de l’histoire de notre peuple du point de vue des migrations et du choc des rencontres liées à la culture de la canne.

Dans ces différentes pièces de percussions, j’ai essayé de conserver les principales caractéristiques des musiques traditionnelles de la Guadeloupe: mélodie des tambours, place laissée à l’improvisation, dialogue permanent entre les différents instruments.… Cependant le but que je poursuis dans ce projet est de trouver une écriture permettant le mariage des différentes familles de tambours, en les utilisant hors de leur fonction traditionnelle. J’ai également tenté de créer une musique accessible à tous, qui dise le pays, questionne notre histoire et nos relations avec nos tambours.

Dans un pays où tradition du tambour rime avec virtuosité, participer au moindre lewoz ou coup de tambour requiert dextérité et expérience. Avec le Kolektif Tanbou, il s’agit de mettre l’accent sur la performance: on retrouve la maîtrise de l’instrument et la virtuosité aux côtés cette fois d’un discours élaboré, d’un son, d’une liberté d’exécution, d’une facultéà improviser, afin de toujours chercher à créer des émotions fortes, de repousser toutes nos limites, et d’alimenter la réflexion des jeunes musiciens et du public en général.»

Le gwo siwo, expression basse terrienne du tambour

«Notre cheminement nous conduisant cette année à Basse-Terre, nous explorerons l’univers débridé du tambour gwo-siwo, véritable déclencheur d’ambiance survoltée, expression artistique majeure témoignant de la créativité populaire: en effet, cette musique à l’origine jouée sur des tambours ka a été adaptée aux tambours de carnaval par Voukoum».

Un hymne à la nature basse terrienne

«Nous poursuivrons notre étude de la composition de la population de l’île en plongeant dans la diversité basse terrienne. Ce sera le prétexte à la réalisation d’une oeuvre musicale magnifiant la luxuriante nature de cette région, une invitation à voyager de la cime des montagnes aux profondeurs des vallées pour rejoindre les côtes, afin de faire revivre l’atmosphère des matins au brouillard épais des forêts, se baigner dans la fraîcheur des rivières et admirer les couchers de soleil flamboyants du pays des blancs de Saint-Claude, des hindous de Matouba, des «chaben» rouges de la Côte Sous-Le-Vent, des noirs des quais de Basse-Terre…».

Un projet de territoire

Il nous a semblé important de maintenir la dynamique qui s’était dégagée du chantier précédent pour établir des méthodes efficaces de travail. Aussi l’action pédagogique a-t-elle repris tout naturellement en 2009 avec les participants les plus motivés de l’édition 2008, à la demande pressante du groupe de carnaval de Pointe-à-Pitre Anboutay et des élèves des ateliers de Marc Giorgi, ceux de Klod Kiavué au sein de Latilyé Savann à Petit-Bourg.

Pour la saison 2009/2010 ce champ d’action a été élargi à une collaboration volontairement tournée vers les artistes et les structures pédagogiques musicales du Sud Basse-Terre afin d’ancrer le projet là où il va être donné à voir au grand public.

S’y sont associés les musiciens de Voukoum à Basse-Terre et divers tambouyés réunis par les soins du percussionniste Joby Julienne à l’Habitation Beau Soleil à Saint-Claude.

Klod Kiavué - Biographie

Percussionniste-chanteur, né le 6 octobre 1961 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).

Initié jeune au tambour ka, aux percussions traditionnelles et aux musiques de Guadeloupe, Klod pratique d'abord la musique de rue et les Lewoz.

puis rejoint, à partir de 1983, l'expérience Gwakasonné, groupe majeur dans le courant musical gwo ka moderne à la recherche de sonorités nouvelles avec l'introduction d'instruments comme la guitare, le saxophone, la flûte, les claviers dans l’univers du tambour traditionnel...

Klod s'initie également aux congas et timbales aux côtés de Charlie Chomereau-Lamotte et poursuit ses collaborations avec différents groupes de l'île (D'Huy & C°, Yvan Juraver…).

Il intègre le Caraïbe Jazz Ensemble de 1992 à 1994 et prend part à leurs tournées dans la Caraïbe et en Europe.

En 1995, Klod se rend à Paris pour prendre la direction d’un chantier pédagogique de plusieurs mois au sein du festival Banlieues Bleues avec le groupe phare du carnaval guadeloupéen Akiyo. Sa présence sur ce festival se révèle riche de rencontres musicales si prometteuses qu’il diffère son retour au pays.

Klod Kiavué © Daniel Goudrouffe

Klod Kiavué

Après une expérience rap avec le groupe de hip-hop Jungle Hala, il se livre à un travail de "confrontation culturelle" basée sur les percussions et la voix avec les gascons André Minvielle et Bernard Lubat, prête de manière régulière son tambour à la voix de Guy Conquéte, collabore avec le guitariste guadeloupéen Jean-Christophe Maillard, part en tournée avec les musiciens américains Arthur Blythe, Sangoma Everett, James Newton, fait résonner son tambour avec les batas du pianiste cubain Omar Sosa…

Sa rencontre avec le saxophoniste américain David Murray s'avère déterminante: il participe au spectacle présenté en août 1996 à la Grande Halle de la Villette"Hieroglyphis, le livre des villes" avec l'Octet de Murray et le chorégraphe Jean- François Duroure, puis au Big Band dirigé par le saxophoniste qui rend hommage à Duke Ellington. L’introduction inédite du tambour ka au sein de rythmiques jazz sera très vite à l’origine d’une création qui va connaître un développement inattendu. En 1997, ils vont ensemble réunir un plateau de musiciens de jazz américains (James Newton, Ray Drummond, Billy Hart, D.D. Jackson) et d'artistes des Caraïbes (Gérard Lockel, Max Cilla, François Ladrezeau). Dix ans plus tard, Klod a enregistré aux côtés de David Murray quatre albums pour le label canadien Justin Time – «Creole Project» (1998) feat. Gérard Lockel, «Yonn Dè» (2000) feat. Guy Conquete, «Gwotet» (2004) feat. Pharaoh Sanders, et le dernier en date «The devil tryied to kill meenregistré à Pointe à Pitre en mai 2007, paru en novembre 2009 feat Taj Mahal – et donné plus d’une centaine de concerts avec ce projet sur les plus grandes scènes de jazz en Europe, aux Etats-Unis et dans la Caraïbe de 1997 à 2007.

Dans le même temps, de nombreux artistes antillais l’invitent sur des projets particuliers: Roland Louis, Dominik Coco pour son groupe acoustique et sa tournée en Amérique Latine (mars 2006), Patrick St Eloi et Emeline Michel (Haïti) pour l’Akoustic Kreyol Project (avril 2006)… En 2006 il prend part à la création au Cmac - Scène Nationale de la Martinique au spectacle théâtral «Andidan Lawonn-la» des co-auteurs Gilbert Laumord et Joby Bernabé, repris en 2007 dans la Caraïbeet aux Etats-Unis.

Et toujours, Klod Kiavué n’a de cesse de se consacrer à la diffusion et à la transmission de la musique traditionnelle guadeloupéenne par le biais d’ateliers et de masterclasses de percussions et de chant. De 1995 à 2003, le festival parisien Banlieues Bleues lui confie la direction artistique de nombreux projets de créations musicales originales où se mêlent amateurs et professionnels. Parmi ses expériences les plus significatives en ce sens, seront ses participations à deuxévènements alliant parades gigantesques et spectacles de rue pour lesquels il réalisera le travail de coordination musicale: La Carnavalcade à Saint-Denis à l’occasion de la Coupe du Monde de Football de 1998 et La Massalia à Marseille en 1999.

De retour au pays, Klod Kiavué devient artiste associé à Kanaoa Production, association organisatrice d’évènements culturels en Guadeloupe, dont la réalisation la plus prestigieuse à ce jour est, sans nulle doute, la manifestation Lizin Tanbou, dédiée à tous les tambours de l’île, qui s’est tenue le 21 juin 2008 à Beauport, ancienne usine à canne de Port-Louis devenue Musée de La Canne de Guadeloupe. Près de 5000 personnes ont assisté durant une nuit à de multiples prestations mettant tout à tour à l’honneur les différents tambours et ont acclamé la création pour 100 tambours retraçant l’histoire des travailleurs de la canne, composée et dirigée par Klod Kiavué, rendu d’un vaste chantier d’ateliers de percussions greffés sur de multiples structures pédagogiques d’enseignement du tambour ka auquel étaient associés des musiciens des troupes de carnaval Anboutay et Akiyo..

Cependant le projet auquel Klod demeure le plus attaché demeure celui de son groupe, WOPSO!, dont la première mouture date de 1997, quant avec le percussionniste Phillippe Makaïa, il enregistre à la volée le premier album éponyme (Wirem / Mélodie - 1997) qui sera prétexte à une interprétation du répertoire traditionnel avec une instrumentation et des arrangements originaux (tambour ka, contrebasse, guitare, trombone), définissant un univers musical pionnier dont l’originalité a fait souche.

Le second album, «L’Espwa» (Mélodie 2001), nominé au Prix SACEM 2001, donne également à entendre des compositions originales autour de textes utilisant la poésie de la tradition tout en conservant l’énergie originelle du gwo ka, et confirme la particularité du son WOPSO! de par l’équilibre entre l’apport des instruments étrangers à la tradition et la place centrale du Ka.

Le nouvel album, «Cité A La Rèpriz», enregistré en Guadeloupe au studio Golden Ears de Saint-Anne courant 2009, marque le retour de WOPSO!. Paroles de léwoz, conte à écouter dans les bois, mémoire de boulagel, prière pour les enfants, toumblack militant, hommage à notre mère la terre... Huit titres, tous composés par Klod Kiavué, dont un co-signé par David Murray.

On retrouve la formule habituelle de WOPSO! - tambour ka, voix, guitare, basse - et, autour de Klod, du nouveau personnel, tous de vieux complices: les frères Kiavué, André à la guitare, Max aux percussions, une batterie à la section rythmique avec aux baguettes Pascal Latour ou Eric Danquin, deux interventions de guitare par Philippe d’Huy, une participation du flûtiste Olivier Vamur et une autre du comédien Gilbert Laumord.

Poésie, belles mélodies et groove des ka sont au rendez-vous. Wopso! Attention!

Klod Kiavué

Klod Kiavué - Discographie


WOPSO!

  • «Cité A La Rèpriz», Kanaoa - 2010
  • «L’Espwa», Mélodie - 2001
  • «Wopso!», Wirem / Mélodie - 1997

DAVID MURRAY & THE GWO KA MASTERS

  • «The Devil Tried To Kill Me» feat. Taj Mahal Justin Time - 2009
  • «Gwotet» featuring Pharaoh Sanders, Justin Time - 2004
  • «Yonn Dè» featuring Guy Conquete, Justin Time - 2000
  • «Creole Project» featuring Gérard Lockel, Justin Time - 1998

WORLD SAXOPHONE QUARTET

  • «M’Bizo», Justin Time - 2009

CARAIBE JAZZ ENSEMBLE

  • «Héritage», - 1992

GWAKASONNE

  • «Temwen», GKS - 1987.
  • «Mounn», KL- 1985

Workshops et direction musicale

FESTIVAL BANLIEUES BLEUES - Seine St Denis - décembre 94 à avril 95 - mise en scène et en musique de la vie de Carno avec la comédienne Mylène Wagram.

FESTIVAL BANLIEUES BLEUES - Seine St Denis - décembre 95 à avril 96 - Spectacle "On véyé bo kas" : mise en scène d'une veillée mortuaire guadeloupéenne.

CITE DE LA MUSIQUE DE PARIS - avril et mai 96 - atelier chants et percussions gwo ka

CHORALE DE SAINT MACAIRE - avril 96 - atelier chants et percussions gwo ka.

SCENE NATIONALE DE CALAIS LE CHANNEL - Calais - mai 96 - ateliers fabrication de tambour et initiation à la musique de carnaval.

FESTIVAL DE PRIMAVERA UZESTE MUSICAL - mai 96 - atelier chants et percussions gwo ka - 1 atelier en milieu scolaire.

FESTIVAL BANLIEUES BLEUES - Seine St Denis - décembre 96 à avril 97 2 ateliers percussions gwo ka en milieu scolaire dans le cadre de la résidence de Gérard Lockel ateliers percussions du monde - 1 atelier en milieu scolaire dans le cadre de la résidence de James Newton (USA) et de Yacouba Mamouni (Niger).

SCENE NATIONALE DE GUADELOUPE L'ARTCHIPEL - octobre 97 - Master class: rencontre jazz et gwo ka, co-direction David Murray (USA) Klod Kiavue.

CARNAVALCADE - COUPE DU MONDE 98 - Saint-Denis (93) - janvier à juin 98 - ateliers percussions carnaval guadeloupéen et ateliers technique djembé dans le cadre de la résidence Jean-François Duroure (France) et l'Afrique du Sud.

MASSALIA – Marseille - janvier à juin 99 - ateliers percussions carnaval guadeloupéen - coordination avec Doudou N’Diaye Rose (Sénégal) de la parade Afrique - Antilles - Océan Indien.

FESTIVAL BANLIEUES BLEUES - Seine St Denis - janvier à avril 2001 - 1 atelier percussions caraïbes dans le cadre de la résidence Beethova Obas (Haïti) - 2 ateliers, improvisation jazz en conservatoire dans le cadre de la résidence William Parker (USA).

CARNAVAL DES CULTURES - Luxembourg - mai à juillet 2001 - 2 ateliers percussions, voix.

MUSICAS DO MUNDO – Sines – Portugal – juillet 2001 - stages de percussions.

SCENE NATIONAL DE GUADELOUPE L'ARTCHIPEL - janvier 2003 - 1 atelier en milieu scolaire, 1 atelier en hôpital psychiatrique.

FESTIVAL BANLIEUES BLEUES - Seine St Denis - - janvier à avril 2003 - 2 ateliers en collège dans le cadre du projet «Coup de tambour».

UNIVERSITY OF MASSACHUSETTS DARTMOUTH- Dartmouth, MA - USA - avril 2003 - master class rencontre gwo ka et jazz.

FESTIVAL DE MUSIQUES DE NUIT - Bordeaux - mai 2003 - master class gwo ka.

CARNAVAL DE LA VILLE DE PARIS - Centre Social La Clairière 1er ar. - janvier à juin 2003 - ateliers percussions voix, musiques de carnaval.

FESTIVAL LES TEMPS CHAUDS - Bourg-en-Bresse - janvier à juillet 2003 - résidence en milieu scolaire - enregistrement d’une compilation.

CENTRE DES ARTS ET DE LA CULTURE - Pointe-à-Pitre - février 2006 - atelier gwo ka, tout public croisé avec celui de djembé de Coulibaly (Mali). Septembre 2005 à juin 2009 - Atelier gwo ka, tout public.

BATES UNIVERSITY - Maine - USA - décembre 2006 - Atelier gwo ka.

PORTLAND UNIVERSITY - Maine - USA - décembre 2006 - Atelier gwo ka.

CULTURE A L’HOPITAL - janvier 2007 à mai 2009 - Hôpital Maurice Selbonne, Bouillante - Atelier de pratique artistique.

CHU de Pointe à Pitre - Concerts en chambre.

LIZIN TANBOU - Guadeloupe - octobre 2007 à mai 2010 - chantier d’ateliers de création à travers toute la Guadeloupe gwo ka et tanbou a mass.

LATILYE SAVANN - Petit-Bourg - depuis septembre 2004 - Atelier gwo ka, tout public.

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Klod Kiavue

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Kanaoa Production
Nathalie Malot – malot.kanaoa@orange.fr
Tel : 0590 95 57 16 – Mobile : 0690 75 79 88 - www.kanaoaproduction.org

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 Viré monté